ELŻBIETA KOWECKA
II. 13. Spodeczek do,filiżanki na czekoladę, biały, obwód-
ka złota, szlak brązowy z zieloną girlandą z liści dębu,
ornament złoty. Pośrodku spodeczka złota cyfra ,,AO”
w otoczeniu 2 zielonych gałązek: mirtowej i oliwnej.
Wym.: średnica 12 cm, wys. 2 cm. Własność Marii
i Jerzego Łosiów. (Fot. S. Biniewski)
II. 14. Znak fabryczny Manufaktury w Secres na
odwrocie spodeczka z U. 13. Obok znaku znajduje się
niewidoczny na zdjęciu wycisk ,,gn9” i 2. ,,qn” to znak
używany w Manufakturze dla oznaczenia wyrobów
wykonanych w 1815 r. Nie udało się ustalić co oznacza
cyfra 9 (miesiąc?), „2” oznacza wielkość spodeczka.
(Fot. S. Biniewski)
Grace a la decouverte (dans les Archives Principaux
des Documents Anciens de Varsovie, collection Ostrowski
de Ujazd) de quelques lettres d’Alexandre Brogniart, directeur
de la Manufacture de Sevres, il a ete possible de constater
que c’etait Brogniart qui avait commande a Vogel l’execution
d’une vue de la Maison Blanche. L’aquarelle devait servir a
decorer des plats en porcelaine. La Maison Blanche fut en
effet la residence du futur roi Louis XVIII, lors de son sejour
a Varsovie, de 1801 a 1804, et tel a ete probablement le
motif pour lequel Brogniart s’etait interesse a elle.
Celui qui a servi d’intermediaire entre la Manufacture
et Vogel a ete Antoni Ostrowski, riche proprietaire foncier
de Masovie, homme politique qui, en 1815, s’est rendu a
Paris conune membre d’une deputation de la nation polonaise
aupres du tsar Alexandre Ier.
Par la suitę, 1’article parle des vaisselles conunandees
par Ostrowski a la Manufacture de Sevres. II y etait question
d’un service ,,d’entree et de dessert”, de plusieurs dizaines de
plats et assiettes et de plus d’une centaine de tasses avec
soucoupes. Grace aux factures et aux modeles conserves
dans les Archives de la Manufacture, on a pu connaitre non
seulement le prix de chacune des pióces, mais aussi le decor
et la formę de quelques unes.
Le caractere des services laisse supposer qu’ils etaient
destines pour des banquets d’apparat et a des receptions
type ,,the”. Une partie des vaisselles, Ostrowski voulait
probablement 1’offrir en cadeau de noces a sa soeur Maria qui
allait justement epouser Ludwik Morsztyn. Le reste, marque
d’une initiale AO, il le gardait pour son propre usage.
Les destinees ulterieures du service d’Ostrowski ne nous
sont malheureusement pas connues. Jusqu’a present on a
reussi a retrouver deux soucoupes a peine, provenant sans
nul doute du service en question.
II. 13. Spodeczek do,filiżanki na czekoladę, biały, obwód-
ka złota, szlak brązowy z zieloną girlandą z liści dębu,
ornament złoty. Pośrodku spodeczka złota cyfra ,,AO”
w otoczeniu 2 zielonych gałązek: mirtowej i oliwnej.
Wym.: średnica 12 cm, wys. 2 cm. Własność Marii
i Jerzego Łosiów. (Fot. S. Biniewski)
II. 14. Znak fabryczny Manufaktury w Secres na
odwrocie spodeczka z U. 13. Obok znaku znajduje się
niewidoczny na zdjęciu wycisk ,,gn9” i 2. ,,qn” to znak
używany w Manufakturze dla oznaczenia wyrobów
wykonanych w 1815 r. Nie udało się ustalić co oznacza
cyfra 9 (miesiąc?), „2” oznacza wielkość spodeczka.
(Fot. S. Biniewski)
Grace a la decouverte (dans les Archives Principaux
des Documents Anciens de Varsovie, collection Ostrowski
de Ujazd) de quelques lettres d’Alexandre Brogniart, directeur
de la Manufacture de Sevres, il a ete possible de constater
que c’etait Brogniart qui avait commande a Vogel l’execution
d’une vue de la Maison Blanche. L’aquarelle devait servir a
decorer des plats en porcelaine. La Maison Blanche fut en
effet la residence du futur roi Louis XVIII, lors de son sejour
a Varsovie, de 1801 a 1804, et tel a ete probablement le
motif pour lequel Brogniart s’etait interesse a elle.
Celui qui a servi d’intermediaire entre la Manufacture
et Vogel a ete Antoni Ostrowski, riche proprietaire foncier
de Masovie, homme politique qui, en 1815, s’est rendu a
Paris conune membre d’une deputation de la nation polonaise
aupres du tsar Alexandre Ier.
Par la suitę, 1’article parle des vaisselles conunandees
par Ostrowski a la Manufacture de Sevres. II y etait question
d’un service ,,d’entree et de dessert”, de plusieurs dizaines de
plats et assiettes et de plus d’une centaine de tasses avec
soucoupes. Grace aux factures et aux modeles conserves
dans les Archives de la Manufacture, on a pu connaitre non
seulement le prix de chacune des pióces, mais aussi le decor
et la formę de quelques unes.
Le caractere des services laisse supposer qu’ils etaient
destines pour des banquets d’apparat et a des receptions
type ,,the”. Une partie des vaisselles, Ostrowski voulait
probablement 1’offrir en cadeau de noces a sa soeur Maria qui
allait justement epouser Ludwik Morsztyn. Le reste, marque
d’une initiale AO, il le gardait pour son propre usage.
Les destinees ulterieures du service d’Ostrowski ne nous
sont malheureusement pas connues. Jusqu’a present on a
reussi a retrouver deux soucoupes a peine, provenant sans
nul doute du service en question.