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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki i Kultury — 2.1933/​1934

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Nr. 1
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Dobrowolski, Tadeusz: Les peinture murales gothiques dans l'église paroissiale de Chełmno en Poméranie
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Dettloff, Szczęsny: L' épitaphe d'Anne Pirnesius à Toruń
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https://doi.org/10.11588/diglit.34807#0012

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Ces deux courants artistiques — celui du Nord et celui du Sud —
se rencontrent et se croisent sur le terrain de la Poméranie et de
la Pologne Majeure, en donnant naissance aux formes nouvelles,
dont nous voyons les exemples entre autres à Chełmno, Toruń,
Gniezno. (St. Jean) etc. La nouveauté de ces formes résulte,
en certaine mesure, de leur slavisation - ce qui peut être obser-
vé aussi bien en Bohême (v. Warringer) qu'en Pologne. Ainsi les
analogies existant entre la peinture polonaise et la peinture tchè-
que ne semblent pas être uniquement la conséquence de la pri-
mauté de l'art tchèque; l'identité des phénomènes artistiques peut
être également le résultat de l'action parallèle des causes analo-
gues et de l'identité de la race.

S. DETTLOFF — L'ÉP!TAPHE D'ANNE P!RNES1US À TORUŃ.
La question de la pénétration en Pologne de l'art néerlandais
du XV!-e et du XVll-e s. mérite d'être étudiée à fond: on saisit
mieux l'intérêt de ce problème si l'on considère le rôle de Dan-
tzig, de la Prusse Royale et de la Prusse Ducale, qui ont servis
pour ainsi dire de portes, par lesquelles la culture artistique occi-
dentale pénétrait dans le pays. A cette époque on peut observer
en Pologne l'influence des tendances italiennes de l'art néerlandais
du XVl-e s., en même temps que les reflets de l'art allemand
transmis par les Pays-Bas. En voici un exemple: dans l'église
de St. Jean à Toruń se trouve une épitaphe en bois avec un ta-
bleau peint sur une planchette en bois de chêne, et représentant
l'intérieur d'une chambre avec Saint Jerôme plongé en méditations.
C'est un tableau commémoratif d'Anne, fille du dr med. Melchior
Pirnesius, morte en 1576. Le motif de la méditation de St. Jérô-
me est connu du tableau de Durer, à Lisbonne, peint par le Maî-
tre en 1521, à Anvers, lors de son voyage aux Pays-Bas. C'est
là-bas aussi qu'il fit les esquisses de nature de la tête du vieil-
lard — le même qui lui servit de modèle pour la personne du
Saint (Albertina No 568, Le Cabinet Graphique de Berlin No 61).
Le fait que ces dessins et le tableau mentionné plus haut furent
créés à Anvers — explique la popularité du thème bien connu
dans la transposition de Durer: cette popularité fut si grande dans
l'art néerlandais, et particulièrement à Anvers, que M. J. Friedlân-
der en put noter environ 40 répliqués ou variantes faites au cours
du XVI-e s. H est évident que ces variantes, appropriées au nou-
vel art flamand de l'époque suivante après Durer, diffèrent con-
sidérablement du tableau de Lisbonne. De la concentration aussi

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