Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]: Biuletyn Historii Sztuki i Kultury (2.1933/1934)

bien physique que spirituetle de !a personne du Saint, de ['expres-
sion trahissant une !utte de ['âme, du mouvement vioient, dépas-
sant presque fe cadre du tabieau — de tout ce)a peu de chose
ou rien n'est resté; ni )e réahsme de Durer, ni !a force d'expres-
sion, ni te dynamisme du mouvement du Saint n'ont pu être re-
produits. Dans [es réptiques, et surtout dans [es réphques dépour-
vues de toute indépendance, comme cehe de Toruń, )e Saint nous
apparaît comme recroquevihé, cassé, caché par ia tabie, et pres-
que perdu parmi ies nombreux détaiis de genre; ta prépondérance
de ces détaifs est te trait te plus caractéristique pour [es rédactions
fiamandes de ce sujet. C'est ici qu'appartient [e Saint Jérôme
de i'égtise de Saint Jean à Toruń, bien que [es accessoires sont
assez sobrement distribués. Le peintre, dont te nom est encore
inconnu, fut certainement un néertandais de ['éco!e d'Anvers, qui
travaiHa, peut-être, à Toruń. Autant que ]'on en peut juger, mat-
gré te mauvais état de conservation du monument, !a vaieur arti-
stique du tabieau est au-dessous du niveau des grands maîtres —
ce qui s'expfique du reste aussi bien par te caractère de ['oeuvre,
destinée à être exportée, que par !a date, assez tardive, de sa cré-
ation: à cette époque ta vogue du motif en question dans ['art
fiamand approchait sa fin.

J. ECKHARDT — UN GROUPE DE TOMBEAUX BAROQUES
DU STYLE FLOR!S EN POMERANIE ET EN POLOGNE MAJEURE.

L'auteur nous parte d'un groupe de tombeaux de [a Pomé-
ranie et de ta Pologne Majeure, qui furent créés sous i'inftuence
de Corneiis Ftoris, et en partie par ses élèves et ses adeptes,
actifs à Dantzig au cours de ta 2-e moitié du XVi-e et au XVH s.
Ce groupe se compose de monuments consacrés soit à une seute
personne, soit aux famiHes entières; ainsi nous avons }e tombeau
de [a famiHe des Koss (fig. 1) à Otiwa (1620), cetui de )a famiite
des Bahr dans t'éghse de Notre - Dame à Dantzig (1620), cetui
de ['archevêque Albert Baranowski dans ta cathédrate de Gniezno
(1613) et de {'archevêque Laurent Gembicki (fig. 2) dans ta même
cathédrale (après 1636), les tombeaux de Sigismond Raczyński
et de Jean Wągłikowski (fig. 3) dans ta cathédrate de Poznań
(1652), et enfin ceux du chanoine Sigismond Cieiecki (1652) et de
t'évêque André Szołdrski (1652), tous tes deux égatement dans
ta cathédrate de Poznań. Ptusieurs tombeaux se trouvant dans
d'autres provinces potonaises appartiennent au même groupe,

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