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Zakład Architektury Polskiej i Historii Sztuki <Warschau> [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki i Kultury — 2.1933/​1934

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Nr.2
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Misiąg-Bochénska, Anna: Un tryptique de 1457 dans l'église paroissiale de Więcławice prés Cracovie
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Kieszkowski, Witold: Les tombeaux à Chroberz et leur auteur présumé Jean Michałowicz d'Urzędów
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https://doi.org/10.11588/diglit.34807#0139

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ainsi les doigts de S-te Hfre, très délicats, presque des doigts de
dégénérée, et le modelé accentué des yeux — sont très caracté-
ristiques pour les oeuvres des artistes appartenant aux milieux sus-
nommés. L'autel de la S-te Trinité de Wawel (1467) et le polyp-
tique d'OIkusz offrent des analogies prononcées avec notre tryp-
tique. Les éléments de dynamisme formel, qui se font percevoir
dans le tryptique de Więcławice, semblent indiquer des influences
néerlandaises, transmises par l'HHemagne du Sud en passant par
Cracovie, et antérieures à l'époque de Stwosz.
H est permis de croire que notre tryptique fut transporté dans
la modeste église de Więcławice d'un des temples de Cracovie,
à l'époque où la mode faisait réléguer en province tous les monu-
ments de l'art médiéval — ce qui était d'usage fréquent surtout
à l'époque du baroque. Peut-être l'initiative de l'évêque François
Podkański n'y fut point étrangère: il est à noter qu'en 1757 celui-
ci consacra l'église de Więcławice, et en 1773 il fit fermer dans la
cathédrale de Cracovie précisément la chapelle de St. Nicolas, pa-
tron de l'autel de Więcławice.
Quant à l'auteur du tryptique — le seule indice est le mono-
gramme H sur l'écu aux pieds de St. Nicolas: il est permis de le
considérer comme la signature de l'artiste. Si l'on peut y voir la
signature d'Hdam de Lublin' (dit aussi: „de Cracovie"), qui pei-
gnit le polyptique d'OIkusz — la question reste encore irrésolue (cf.
p. 118 fig. 8).
Le tryptique de Więcławice — le second des deux trypti-
ques polonais portant une date précise — est un document im-
portant (vue sa valeur formelle considérable) pour l'histoire de la
peinture du déclin de l'époque gothique en Pologne.

W. KtESZKOWSK! — LES TOMBEAUX À CHROBERZ ET LEUR
AUTEUR PRÉSUMÉ JEAN MICHAŁOWICZ DWURZĘDÓW.
Les tombeaux de Chroberz, datant de la H-e moitié du XVi-e s.,
appartiennent à l'époque la moins connue de la sculpture polo-
naise de la renaissance. C'est alors qu'on rencontre pour la pre-
mière fois les noms de plusieurs artistes polonais remarquables,
et dont l'éducation fut influencée par l'art de leurs collègues ita-
liens actifs en Pologne. C'est le moment de l'assimilation des mo-
dèles et des préceptes étrangers, de la formation des types nou-
veaux et de nouvelles traditions — dans les limites des influences
et des courants étrangers, agissant toujours sur notre vie artisti-
que et culturelle. C'est dans cette atmosphère, alors qu'une vague
 
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