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L'ÉGYPTE.
passer par ces portes le dais sous lequel était porté le prince, ainsi que les
bannières et les étendards que nous voyons représentés dans les bas-reliefs
où sont figurés les triomphes et les processions solennelles (fig. 172).
LES FENÊTRES
Dans le pavillon royal de Médînet, le seul édifice qui ait conservé
ses fenêtres, on remarque des différences du même genre. Comme la
408, 409. — Fenêtres du pavillon royal de Médinet-Abou.
porte de Gournah, une de ces fenêtres forme cadre (fig. 408); le
chambranle est constitué par les extrémités des assises au milieu
desquelles s'ouvre cette baie; il ne se détache, sur le nu du mur,
que par une très légère saillie. Au contraire, dans une autre de ces
fenêtres, le chambranle a un très fort relief (fig. 409) ; il forme comme
un petit monument séparé, il est surmonté d'une corniche et d'attributs
qui achèvent d'en faire un morceau d'une véritable élégance, une des
œuvres les plus soignées de l'architecte égyptien.
§ 9. — l'éclairage des temples.
Nous avons montré dans quel esprit les Egyptiens avaient traité la
porte et la fenêtre, envisagées au point de vue de leur aspect monu-
mental et de la manière dont elles se disposent et s'arrangent avec les
L'ÉGYPTE.
passer par ces portes le dais sous lequel était porté le prince, ainsi que les
bannières et les étendards que nous voyons représentés dans les bas-reliefs
où sont figurés les triomphes et les processions solennelles (fig. 172).
LES FENÊTRES
Dans le pavillon royal de Médînet, le seul édifice qui ait conservé
ses fenêtres, on remarque des différences du même genre. Comme la
408, 409. — Fenêtres du pavillon royal de Médinet-Abou.
porte de Gournah, une de ces fenêtres forme cadre (fig. 408); le
chambranle est constitué par les extrémités des assises au milieu
desquelles s'ouvre cette baie; il ne se détache, sur le nu du mur,
que par une très légère saillie. Au contraire, dans une autre de ces
fenêtres, le chambranle a un très fort relief (fig. 409) ; il forme comme
un petit monument séparé, il est surmonté d'une corniche et d'attributs
qui achèvent d'en faire un morceau d'une véritable élégance, une des
œuvres les plus soignées de l'architecte égyptien.
§ 9. — l'éclairage des temples.
Nous avons montré dans quel esprit les Egyptiens avaient traité la
porte et la fenêtre, envisagées au point de vue de leur aspect monu-
mental et de la manière dont elles se disposent et s'arrangent avec les