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Perrot, Georges; Chipiez, Charles
Histoire de l'art dans l'antiquité: Egypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grèce, Étrurie, Rome (Band 1): L'Egypte — Paris, 1882

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https://doi.org/10.11588/diglit.11733#0819

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PRINCIPAUX THÈMES DE LA SCULPTURE ÉGYPTIENNE. 733

tifique qui seule habitue l'esprit à distinguer ce qui est possible et ce
qui ne l'est pas, pourquoi donc aurait-on refusé d'admettre l'existence
de quadrupèdes ailés ou à bec d'oiseau? Pour les Grecs contempo-
rains d'Homère et même pour leurs arrière-neveux, la chimère et les
griffons étaient des êtres réels; on savait où ils séjournaient et on
décrivait leurs mœurs. Dans un tableau de Beni-Hassan, ces animaux
imaginaires fuient devant
le chasseur, mêlés aux ^\

habitants réels des déserts /fW^

et des montagnes de l'É- ——___^/^^^

gypte1. De telles représentations P~~Z^\ï\\\MlWl i] ^f^x.

devaient être fréquentes sur ces ^^©^ ~~K..J..n

objets fabriqués en Egypte ou //) jVVWVVW^

contrefaits en Phénicie, que les (( \V ff 1\

Phéniciens ont répandus dans -1—-^-^-^—-

l'Asie antérieure et dans le bas- 494. - Quadrupède à tête d'oiseau
sin de la Méditerranée; elles (Champoiiion,pl. 428 bis).

avaient ce caractère énigmatique

et cet aspect étrange qui partout et toujours ont rendu ce genre de
figures cher au décorateur; elles ont donc pu contribuer à développer
chez les peuples voisins l'idée qu'il existait quelque part de pareils
êtres, et, en tout cas, elles ont concouru à créer des types qui, par
l'intermédiaire des Grecs, sont arrivés jusqu'à l'ornemaniste moderne.

les procedes du bas-relief.

Le bas-relief tient une trop grande place dans la plastique égyp-
tienne pour qu'il n'y ait pas lieu d'en étudier les procédés. Il est pres-
que toujours peint; quand on n'y remarque aucune trace de couleur,
c'est qu'il n'a pas été terminé.

Le relief présente tous les degrés, depuis ces figures adossées,
mais presque en ronde-bosse, qui décorent la façade des spéos, jus-
qu'à cette saillie si fine et si légère des figures dont sont couvertes les
stèles et les parois des tombes. On rencontre, dans les mastaba, de très

1. Maspero, Les peintures des tombeaux égyptiens et la mosaïque de Palestrine, p. 82
(Gazette archéologique, 1879).
 
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