DOI Heft:
Fasc. 6
DOI Artikel:Venturi, Adolfo: La formazione della Galleria Layard a Venezia
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LA FORMAZIONE DELLA GALLERIA LA YARD A VENEZIA
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lo spirito di conservazione inglese valse a salvare alcuni capolavori, a contrastare a Ber-
lino tra gli altri il quadro di Raffaello di Blenheim.
Della ricchezza inglese fa parola il Layard scrivendo al Morelli da Madrid, il 15 no-
vembre '73, e dandogli conto della sua vita autunnale in Iscozia. « Nous avons aussi passe
quelques jours chez mon ami sir Stirling-Maxveh, auteur d’un bel ouvrage sur les peintres
espagnols, et de travaux très estimés sur Charles-Quint et l’histoire d’Espagne. Il a un
joli chàteau pres de Stirling, qui commente line vue de Claude Lorraine, qui est tout à
G. B. Moroni : Ritratto. Venezia, Galleria Layard.
fait italienne, une bibliothèque magnifique, contenant une collection de livres des plus rares,
et sa maison est remplie d’objets d’art, tableaux, sculptures, etc, Que des belles choses,
que de richesses existent dans les maisons anglaises! Ce sont le dépouilles du continent du
dernier siede, quand tout Anglais riche voyageait et avait assez de gout pour profiter de
la facilitò qu’il y avait alors pour acheter des objets d’art sur le continent et surtout en
Italie. Pendant les sept jours que nous passàmes chez Stirling-Maxveh il y avait sur la
table et sur les quatre buffets de la salle à manger au moins une centaine de pièces d’ar-
genteries, toutes différentes chaque jour, et toutes remarquables pour leur beauté en anti-
quité: Italiennes (cinquecento), P'iamandes, Hollandaises, Espagnoles et Anglaises, Toutes ces
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lo spirito di conservazione inglese valse a salvare alcuni capolavori, a contrastare a Ber-
lino tra gli altri il quadro di Raffaello di Blenheim.
Della ricchezza inglese fa parola il Layard scrivendo al Morelli da Madrid, il 15 no-
vembre '73, e dandogli conto della sua vita autunnale in Iscozia. « Nous avons aussi passe
quelques jours chez mon ami sir Stirling-Maxveh, auteur d’un bel ouvrage sur les peintres
espagnols, et de travaux très estimés sur Charles-Quint et l’histoire d’Espagne. Il a un
joli chàteau pres de Stirling, qui commente line vue de Claude Lorraine, qui est tout à
G. B. Moroni : Ritratto. Venezia, Galleria Layard.
fait italienne, une bibliothèque magnifique, contenant une collection de livres des plus rares,
et sa maison est remplie d’objets d’art, tableaux, sculptures, etc, Que des belles choses,
que de richesses existent dans les maisons anglaises! Ce sont le dépouilles du continent du
dernier siede, quand tout Anglais riche voyageait et avait assez de gout pour profiter de
la facilitò qu’il y avait alors pour acheter des objets d’art sur le continent et surtout en
Italie. Pendant les sept jours que nous passàmes chez Stirling-Maxveh il y avait sur la
table et sur les quatre buffets de la salle à manger au moins une centaine de pièces d’ar-
genteries, toutes différentes chaque jour, et toutes remarquables pour leur beauté en anti-
quité: Italiennes (cinquecento), P'iamandes, Hollandaises, Espagnoles et Anglaises, Toutes ces