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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0113

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SUR LE LAC DE MŒRIS. I O y

critiques cites plus haut a beaucoup insisté , et qui même lui a fait soutenir
que tous ceux qui voudront appliquer au lac du Fayoum ce que les anciens ont dit du
lac Mœris, n'y trouveront jamais de conformité. Si je ne me trompe, je crois en
avoir trouvé sous tous les rapports, et avoir établi, avec la certitude qu'on peut
espérer dans cette matière, une correspondance exacte entre le lac de Mœris et
le lac de la province du Fayoum. Si tous les doutes ne sont pas levés, s'il reste
encore quelques difficultés à éclaircir, il faut l'attribuer au peu de détails que les
anciens nous ont transmis (i).

Dans un écrit qui ne seroit pas purement géographique, ainsi que l'est ce Mé-
moire , on seroit entré dans plus de développemens, relativement à l'influence
quavoit le lac de Mœris,.tant sur l'irrigation de la moyenne Egypte, que sur la
navigation intérieure ; on auroit également traité de ses rapports avec ia religion
et les usages de l'antiquité. L'ensemble du pays qui renferme le Fayoum, les pyra-
mides et Memphis, mérite une attention particulière. Je me propose de remplir
ce double objet dans un premier Mémoire sur le Bahr-Yousef, et dans un autre
sur le labyrinthe et les antiquités du Fayoum.

(i) Ce que l'antiquité a laissé par écrit sur le lac de
Mœris, se réduit à un petit nombre de passages tous rap-
portés dans ce Mémoire. Le seul qu'on ait omis de men-
tionner , est celui de Strabon , au premier livre de sa Géo-
graphie,^?, jo; les critiques n'en ont pas parlé, quoique

certainement il soit relatif au lac de Mœris ou Myris, mais
sous le nom à'haluryris {à'hfAuçJ.Sbç ai/ami) , nom qu'il faut
attribuer à la corruption du texte. Au reste, il ne renferme
guère que ce que dit Strabon du Mœris au liv, xvn.
[Y oyez page go de ce Mémoire.)

TEXTES

DES PRINCIPAUX AUTEURS.

Herodot. Histor. ed. Thom. Gale. Londini, 1679.

ÏBasiaet'sai Si •fàfcûTQV aji/fycti'Tavv gAg^sv
MriVûf g7n r«r», vrhriv rS QyiCclÏkx vofxx, 7nZ-
07x.v AÏyvvr%v éïvouj gAoç' tcouj olvt^ç eïvctj ovStv
v7npé^ov tSv \vv gvs^Gë Ai/ua/yç nrriç, Mt^p/oç

■nfxepéùH) êçi avcL tvv mflcLixov. / Lib.11, cap. a.,

Toïai /uèv i\} tov Aiyw/llccv Içyi eiai 01 xpo-
xJSiiïsi, toToi j£ $ , ccâ\' et te TZDte/xwç vaçj.-
g7r«CTl • 0/ Sè 7ttÇJI. te ©y\C(tç x,oùj tvv Moipioç
Xi^xvm oïxlovleç K,ajj xjcpnz yyviviwi oùulùc, éïveq
i&vç. {Lib. Il, cap. 69, p. 116.)

Aô^ccv Si axpi, èTTOiYiaztvid tyjovçjlv%v, oAij^v

StiAav K^AgOyagvrv TtvAtv /uclAiçÔl xeijmevov.
(Lib. u, cap. 148, p. 147.)

PrtETEREA prîmum mortalium régnasse Menem,
ac sub eo omnem yEgyptum, prêter Thebaïcarn
provinciam, palustrem fuisse : ex eaque nihii eo-
rum quae nunc sunt infra stagnum Myrios, exti-
tisse; in quod stagnum à mari per fîumen septem
diebus navigatur.

Quibusdam yEgyptiorum crocodiii sacrosancti
sunt; quibusdam non sunt, sed veluti hostes exa-
gitant. Sacros admodùm esse eos existimant qui
circa Thebas et Mœrios stagnum incolunt.

Ex eoque placito fecerunt (xn reges) labyrin-
thum, paulo supra stagnum Mœrios, maximè ur-
bem versus quae dicitur Crocodïlorum.
 
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