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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0165

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DE LA MER ROUGE.

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conséquemment quelque ressemblance. Sans doute les prêtres Égyptiens auront
toujours repousse cette dénomination; les conquérans Grecs l'auront altérée, sinon
méconnue : mais les peuples chez qui les noms ne changent ni ne s'effacent aisé-
ment auront pu la retenir tant que le pays n'aura pas cessé d'être habité, et ceci
nous mène à la source de l'ambiguïté dont nous avons parlé : rappelons-nous d'ail-
leurs que l'Itinéraire d'Antonin a cité dans ces environs, comme je l'ai indiqué,
une foule de noms très-anciens, presque oubliés parles géographes, tels que Thati-
basiiun, Magdole, &c.

Un fait plus important et plus certain, c'est que cette ville d'Abou-Keycheyd
ou d'Avaris a été, dans les temps anciens, l'entrepôt des marchandises apportées
de la mer Rouge par les caravanes. A plusieurs raisons qui l'indiquent, j'ajou-
terai que l'on a découvert, près d'Abou-Keycheyd, les vestiges d'une espèce de
caravansérail (i), et de constructions qui ne pouvoient guère servir qu'aux usages
d'un pareil commerce.

Il résulte de tout ceci que, dans les temps anciens, la route suivie par les
caravanes, au milieu des déserts de l'isthme, étoit fort différente de celle que l'on
suit aujourd'hui; elle étoit réellement préférable, puisque ces caravanes n'avoient
que vingt lieues de désert à traverser, au lieu de trente qu'elles ont par la voie
actuelle.

Voilà la route qu'il faudroit encore suivre à l'avenir, si une nation commerçante
venoit à s'établir d'une manière fixe en Egypte, et que les vaisseaux de l'Arabie
continuassent de s'avancer jusqu'à Suez. Les marchandises seroient conduites par
eau jusqu'à Damiette : elles pourroient l'être aussi jusqu'à Alexandrie, au moyen
d'un canal de communication entre le canal Bubastique et celui de Menouf.

Les anciens ont aussi pratiqué au travers des déserts ia route directe de la mer
Rouge à la Méditerranée. Suivant Pline, ce chemin se divisoit en trois branches:
l'une aboutissoit à Péluse, et passoit au milieu de sables mouvans; des jalons
plantés dans les endroits où les vents en auroient pu faire perdre les traces, ser-
voient à diriger les voyageurs : une autre alloit aboutir à quelques milles au-delà
du mont Casius, après avoir traversé le pays qu'habitoient les Arabes Autéens :
la troisième, appelée par antiphrase Adïpson [sans soif], passoit chez les mêmes
Arabes, pour se rendre à Gerra, par un pays raboteux, entrecoupé de collines,
et qui manquoit également d'eau.

CHAPITRE X.

De la Position d'Arsinoé.— Époque à laquelle on abandonna la navigation

du Golfe Héroopolitique.

C'est un point bien établi, qu'Arsinoé et Cléopatris avoient la même posi-
tion , et que les deux noms se rapportoient à la même ville. Strabon le dit d'une

0) Ce fait m'a été communiqué par M. Le Père, à qui à des monumens incontestables, pour une ancienne ville
l'on doit la découverte d'Abou-Keycheyd, qu'il a reconnu, Égyptienne.

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