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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0173

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MÉMOIRE

sur

LE ZODIAQUE NOMINAL ET PRIMITIF

DES ANCIENS ÉGYPTIENS;

Par M. Remi RAIGE,

Plusieurs savans ont pensé que la langue Égyptienne clevoit peu différer du
phénicien et des dialectes ( 1) qui n'ont cessé d'être en usage dans la Syrie et l'Arabie ;
j'espère que cette assertion sera implicitement prouvée dans ce Mémoire, où je me
propose de faire connoître et de commenter la signification des noms des mois du
calendrier Égyptien. Leur prononciation et leur valeur sont assez fidèlement con-
servées dans la langue Arabe pour reproduire devant nous le zodiaque primitif, ce
précieux monument de l'astronomie et du génie des hommes. On sera sans doute
bien étonné de voir écrit dans un dictionnaire Oriental, sous tel mot signifiant tel
signe, ce que M. Dupuis a écrit il y a vingt-cinq ans de ce même signe. On ne
savoit alors à quel peuple attribuer l'invention de ce zodiaque que les Grecs et
les Romains nous avoient transmis, et que le caprice ou l'ignorance défiguroit
tous les jours. M. Dupuis prouva que les Égyptiens en étoient les auteurs, puisque
les travaux agricoles et les périodes de l'inondation, qui y sont si bien peints, ne
pouvoient appartenir qu'au sol de leur pays : mais comme ces figures n'ont pu
représenter pour eux ce qui se passoit chaque mois dans les cieux ou sur la terre,
que lorsque le soleil occupoit, au solstice d'été, le groupe d'étoiles renfermées dans
l'image du Capricorne, et que maintenant, selon les lois de la précession des équi-
noxes, ce solstice a rétrogradé de plus de sept signes, c'est-à-dire, du Capricorne

(t) Pour ne pas trop multiplier les citations, j'in-
diquerai seulement aux personnes curieuses de juger de
cette assertion, le Mémoire de l'abbé Barthélémy, lu à
l'assemblée publique de l'Académie, le 12. avril 1763
(art. II, des rapports de la langue Egyptienne avec la Phé-
nicienne). Il apporte en preuve une série de mots et les
pronoms personnels Qobtes, qui sont communs à la plu-
part des langues Orientales : les lettres seules sont diffé-
rentes ; ce sont à-peu-près les lettres Grecques substi-
A.

tuées à celles des anciens Égyptiens. L'ouvrage le plus
considérable sur cette matière est celui de Rossi et de
Zo'ëga (Etymologiœ Aigyptiacœ, Romae, 1808 ). On y
trouve un assez grand nombre de mots Qobtes communs
à l'arabe, à l'hébreu, au syriaque. Je m'abstiens de traitei
plus longuement des rapports qui existent entre ces dia-
lectes, devant bientôt publier un travail étendu sur la
langue et les écritures Egyptiennes.
 
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