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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0434

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ASTRONOMIQUES DES ÉGYPTIENS. 429

degrés : car toutes ces subdivisions de la route du soleil avoient des noms dans
l'antiquité ; noms qui se rattachoient, ainsi que ceux du zodiaque, aux circons-
tances de la vie civile, aux fêtes religieuses, et à tout ce que les hommes ont de plus
essentiel dans leurs usages et de plus solennel dans leur culte. Nous avons fait voir
ies rapports qui existoient dans l'origine entre les douze divisions solaires et les
vingt-huit maisons lunaires ; enfin nous avons essayé de reconnoître ies emblèmes
sous lesquels les* Égyptiens ont représenté les planètes.

iirde-

)use

« les

SECTION Lrc

Notions générales sur les JVIonumens astronomiques anciens qui ont

servi à nos recherches.

Apres avoir indiqué les résultats principaux de notre travail, et avant d'entrer
dans le développement de toutes les preuves sur lesquelles il est appuyé, nous
croyons devoir exposer quelques considérations générales sur les monumens astro-
nomiques de l'antiquité qui ont servi à nos recherches. Ce sera l'objet de cette
première section, que nous diviserons en trois chapitres.

CHAPITRE Ier

Raisons qui portent h croire que les Monumens astronomiques des Egyptiens
sont fondés, comme tous ceux de l'antiquité, sur des observations para-
natellontiques.

La confusion dont on est d'abord frappé à la première vue des bas-reliefs astro-
nomiques des Égyptiens, disparaît devant une analyse méthodique de ces com-
positions ; et l'on s'aperçoit bientôt que les douze astérismes principaux sont
environnés d'un plus ou moins grand nombre de représentations d'hommes, de
femmes, d'animaux, de plantes et d'instrumens, au milieu desquels on ne les
distingue facilement qu'à cause de leur ressemblance avec les signes du zodiaque
qui nous a été transmis par les Grecs. Quant aux figures accessoires, la première
idée qui nous vint à l'esprit, fut qu'elles étoient aussi des constellations. Toutes
nos recherches et nos réflexions nous ont de plus en plus confirmés dans notre
opinion, et nous ont même conduits à des résultats plus étendus que nous ne
l'avions espéré ; car nous avons retrouvé parmi ces figures la majeure partie des
constellations dont les calendriers des anciens ont conservé des souvenirs. Si ces
constellations ne sont pas, au premier abord, aussi faciles à reconnoître que ies

douze signes du zodiaque, cela tient à des circonstances dont l'explication exige

que nous entrions dans quelques détails.

Les dénominations des groupes d'étoiles qui font partie de la bande zodiacale,

et notamment ies douze signes, n'ont point éprouvé de variations; l'ordre suivant

lequel ils sont rangés dans les catalogues, n'a point été interverti, parce que le
 
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