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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0151

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DE LÀ MER ROUGE. 1^7

navigation : il faudra absolument faire reculer la mer jusqu'auprès de Suez, pour
trouver les quatre journées, et elles ne seront que médiocres.

Si nous examinons ensuite l'autre condition indiquée par Hérodote, nous voyons
que, loin d'être la plus courte, la route de la Méditerranée au fond du golfe seroit
au contraire presque deux fois aussi longue que le canal dérivé de Bubaste vers ce
point : ainsi il faudroit encore placer le fond du golfe comme il est aujourd'hui,
pour satisfaire à l'indication du père de l'histoire. Si l'on supposoit le golfe prolongé
jusqu'aux ruines d'Abou-Keycheyd, ce qu'il faudroit faire si l'on prenoit ces ruines
pour celles d'Héroopolis, la contradiction n'en deviendroit que plus manifeste.

Remarquez qu'en général les mesures des autres écrivains sont toutes un peu
trop fortes; elles portent l'extrémité de la mer Rouge plus au sud que nous ne la
voyons aujourd'hui : il seroit donc bien étrange qu'on partît de là pour la sup-
poser, du temps de ces auteurs, prolongée jusqu'au centre de l'isthme.

Strabon nous fournit une autre donnée pour cette question, lorsqu'il indique
le fond du golfe à mille stades du parallèle d'Alexandrie. Cette distance, qui
paroît empruntée d'Ératosthène, est, à peu de chose près, celle qui résulte des
observations astronomiques de M. Nouet (Suez étant à 290 59' de latitude,
Alexandrie à 3 10 iV). L'évaluation de Strabon porte donc l'extrémité du golfe un
peu trop au sud, loin de le rapprocher vers le nord.

Le témoignage de Ptolémée sur la distance des deux parallèles est conforme
à celui de Strabon.

Tous les auteurs de l'antiquité sont d'accord à cet égard : bien antérieure-
ment à Strabon, sous le règne de Ptolémée Philométor, Agatharchides, décri-
vant la côte de la mer Rouge, indiquoit pour le point de départ des vaisseaux la
ville d'Arsinoé, dont la position est bien connue près de l'extrémité actuelle du
golfe ; Diodore de Sicile fait la même chose.

Pline et plusieurs autres écrivains nous fourniroient encore diverses preuves :
mais il devient d'autant plus inutile d'insister sur ce point, que toutes les questions
que nous traiterons doivent confirmer les précédentes.

CHAPITRE VI.

Réfutation de l'Opinion de d'Anville sur la position d'Héroopolis.

Je ne m'arrête pas à combattre quelques écrivains modernes (entre autres, le
P. Sicard), qui, s'appuyant de l'autorité de Ptolémée, croient pouvoir placerHéroo-
polis dans l'emplacement d'Ageroud, à deux myriamètres des bords de la mer. Ces
auteurs comparoient la latitude donnée par l'ancien géographe , avec les fausses
observations qu'on avoit de leur temps. Les observations récentes de M. Nouet,
en montrant l'erreur des précédentes, ont détruit le fondement de leur opinion,
qui d'ailleurs se trouvera implicitement réfutée dans ce qui nous reste à dire.

Selon d'Anville, « il falloit sentir quelque répugnance à attribuer ainsi à -cette
» ville, qui ne paroît pas de peu de considération dans l'ancienne Egypte, une

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