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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0915

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68

SIGNES NUMÉRIQUES

EXPLICATION DE LA PLANCHE.

// Partie hiéroglyphique de l'Inscription de Rosette.

figure i. Hiéroglyphes de la ligne 11, qui paroissent répondre aux mots basiaeiaz aeka
de l'inscription Grecque , ligne 4} , c'est-à-dire, dix couronnes.

2. Hiéroglyphes de la i:.' ligne, dont le premier et les trois derniers paroissent corres-
pondre aux mots tpiakaaa mesoph de la 46/ ligne de l'inscription Grecque, c'est-à-dire,
le trentième jour de mesori ; les deux autres signes ont du rapport avec les circonstances
physiques de ce mois Egyptien.

3. Hiéroglyphes de la 13.° ligne, correspondais aux mots hmepa- riENTE de l'inscription
Grecque, ligne $o, c'est-à-dire, cinq soleils ou jours solaires.

2.° Chiffres des Bas-reliefs Egyptiens.

4. Fragment de la planche 3 5 , A. vol. 111, représentant un vase richement orné et sous
lequel sont sculptés des signes numériques représentant le nombre 3 5 ; ce qui paroît
signifier I'énumération de trente-cinq vases de la même espèce.

^. Fragment de la même planche, indiquant quatre vases d'une autre espèce.

6. Fragment de la même planche, désignant cinq collier-.

y. Ce fragment de la même planche renferme neuf vases d'une forme très-simple : on
n'en a gravé ici que trois. Le nombre qui est gravé au-dessous, renferme dix signes
de dixaines ou cent. On présume que chacun des neuf vases avoil quelque caractère
particulier, soit dans la couleur ou autrement, mais difficile à distinguer, et qui n'aura
pas été remarqué par le dessinateur ; l'indication numérique signiiioit probablement une
centaine de chacun des neuf vases.

8. Fragment trouvé auprès des appartemens de granit à Karnak, et dessiné par MM. Jol-
lois et Devilliers : les carreaux, à gauche, ne renferment chacun que le signe de l'unité;
comme ce morceau est brisé , l'on ne peut donner de conjecture certaine à ce sujet. La
6/ colonne de carreaux renferme les nombres quatre et deux ; et la partie suivante, le
nombre dix, suivi d'une forme de poids à crochet, et de trois petites unités, que l'on
conjecture pouvoir désigner des fractions: puis viennent des hiéroglyphes ordinaires, in-
diquant sans doute l'objet pesé. La 4/ colonne horizontale porte deux poids au lieu de dix.

Ç. Portion d'une inscription hiéroglvphique en colonne verticale, dessinée à Karnak par
M. Viard. Au-dessous de ces dix-huit signes, valant trois mille six cent trente-six, il y a des
hiéroglyphes exprimant sans doute l'objet dont ils énumèrent la quantité.
10. Portion d'une inscription copiée à Karnak par M. Viard, de laquelle on a détaché ces
dix signes numériques : au-dessous, sont deux hiéroglyphes ordinaires; au-dessus, sont
trois unités ( voyei ci-dessus, page 63). Peut-être, avec le signe suivant, signifient-ils trois
cents. Au lieu de répéter le signe de la centaine trois fois, comme dans les autres exemples,
on auroit écrit d'abord trois, puis cent. C'est ainsi que les Chinois expriment trois dixaines,
trois centaines , ou trois mille , &c.
i i. Autre portion de l'inscription précédente, exprimant le nombre mille deux cent soixante-
se'iTe.

H est à noter que le signe du mille, au lieu d'être placé en tête, est mis ici le dernier; H
est suivi de trois hiéroglyphes qui représentent une perdrix, un demi-cercle et une figure
de quadrupède. C'est peut-être la disposition des hiéroglyphes qui aura exigé ce dépla-
cement. Les écrivains et les sculpteurs avoient coutume de subordonner, pour l'arrange-
ment , certaines figures aux autres, et sur-tout aux figures d'hommes ou d'animaux. Ici, la
 
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