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ment cju'Héroo:
(3) : IlAWoiii
ce Mémoire,
is précise, etsil
plies du plussav.
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Ce géographet
. Or, quels son:
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M. v
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du golfe, a]
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DE LA MER ROUGE. Ijj
ferons voir plus bas, et que nous regardons comme celles d'Héroopolis: leur
position satisfait pleinement à toutes les conditions indiquées dans les passages de
Strabon.
Dans tous les écrits des auteurs Grecs et Latins, l'Itinéraire d'Antonin excepté,
j'ai dit qu'on ne trouveroit pas un seul passage où la position d'Héroopolis parut
équivoque: cependant d'Anville en a cité un; il sera curieux de l'examiner.
Ptolémée définit le Trajamis amnis en disant qu'il couloit de Babvlone à
Héroopolis (1); mais ce canal ne fut conduit qu'à l'extrémité de la vallée de
Saba'h-byâr, et s'arrétoit au nord des lacs amers. Ptolémée, dans ce passage, place
donc Héroopolis vers le nord de ces lacs ; conséquence assez naturelle pour qui
n'examineroit pas le texte. En s'y reportant, on verra Ptolémée donner de nouveau
pour latitude de cette ville, précisément celle de l'extrémité actuelle du goire, pré-
cisément celle de Babylone; une latitude plus méridionale que celle d'Héliopolis :
circonstances liées entre elles et d'une exactitude parfaite. Enfin, dans ce même
endroit, Ptolémée parle aussi de la ville de Bubaste, située sous la même latitude
que la vallée de Saba'h-byâr et que les ruines d'Abou-Keycheyd, et à trois lieues
seulement du parallèle qui passe par le fond des lacs amers : or il l'indique à l\.d (ou
dix-sept lieues) au nord d'Héroopolis et du fond de la mer Rouge. Il est impos-
sible de désirer rien de plus net; et l'on m'accordera que s'autoriser de ce passage
pour placer Héroopolis au nord de l'isthme, et au fond même des lacs, à trois
lieues du parallèle de Bubaste, ce n'est pas être difficile sur ses preuves. C<ette
inconséquence doit même paroître incroyable ; mais, comme on a vu, elle n'est
pas la seule, et l'on est maître de la vérifier ainsi que les autres : on trouvera à la
fin de cette première partie les textes de Ptolémée avec tous les autres textes
importans des écrivains anciens.
Ptolémée semble donner comme achevé un canal qui ne l'a jamais été, il est
vrai : mais, en tout pays, combien de travaux demeurés imparfaits et pourtant
indiqués comme terminés ! II y a ici d'ailleurs une raison particulière : le canal
de Trajan n'étoit qu'un raccordement avec l'ancien canal des Lagides ; il suffisoit
donc que les Romains eussent conduit les eaux du Nil depuis Babylone jusqu'au
point de raccordement, pour qu'on pût dire, à la rigueur, que leur canal débou-
choit dans la mer Rouge vers Héroopolis : or c'est tout ce que dit Ptolémée.
Les écrivains Arabes, en assurant qu'on n'a conduit le canal que jusqu'aux lacs
amers, ne disent rien d'opposé. Quant aux causes qui empêchèrent le Trajanns amnis
de remplir son but, ce n'est pas de quoi il s'agit maintenant ; je souhaite seulement
que l'on remarque la manière équivoque dont Ptolémée parle de ce canal à moitié
creusé, comme un exemple qui pourra trouver dans la suite son application.
On voit, par tout ce qui vient d'être dit, quel accord règne parmi les géo-
graphes anciens sur la position d'Héroopolis (2).
(1) Lib. IV, p. 106. qui donnoient de fausses idées sur la configuration des
(2) II faut l'avouer, cet accord, qui est d'un si grand lieux. S'il eût connu les observations récentes, d'après
poids, ne pouvoit être remarqué par d'Anville à cause sa manière de procéder, il est probable qu'il n'eût pas
des fausses latitudes des modernes, qui empêchoient de balancé un instant à remettre les choses dans leur vraie
sentir toute la justesse des observations anciennes, et position.
A. V 2
lib. xvii-
eurs.
mais i
Je d,
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Positifs
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ferons voir plus bas, et que nous regardons comme celles d'Héroopolis: leur
position satisfait pleinement à toutes les conditions indiquées dans les passages de
Strabon.
Dans tous les écrits des auteurs Grecs et Latins, l'Itinéraire d'Antonin excepté,
j'ai dit qu'on ne trouveroit pas un seul passage où la position d'Héroopolis parut
équivoque: cependant d'Anville en a cité un; il sera curieux de l'examiner.
Ptolémée définit le Trajamis amnis en disant qu'il couloit de Babvlone à
Héroopolis (1); mais ce canal ne fut conduit qu'à l'extrémité de la vallée de
Saba'h-byâr, et s'arrétoit au nord des lacs amers. Ptolémée, dans ce passage, place
donc Héroopolis vers le nord de ces lacs ; conséquence assez naturelle pour qui
n'examineroit pas le texte. En s'y reportant, on verra Ptolémée donner de nouveau
pour latitude de cette ville, précisément celle de l'extrémité actuelle du goire, pré-
cisément celle de Babylone; une latitude plus méridionale que celle d'Héliopolis :
circonstances liées entre elles et d'une exactitude parfaite. Enfin, dans ce même
endroit, Ptolémée parle aussi de la ville de Bubaste, située sous la même latitude
que la vallée de Saba'h-byâr et que les ruines d'Abou-Keycheyd, et à trois lieues
seulement du parallèle qui passe par le fond des lacs amers : or il l'indique à l\.d (ou
dix-sept lieues) au nord d'Héroopolis et du fond de la mer Rouge. Il est impos-
sible de désirer rien de plus net; et l'on m'accordera que s'autoriser de ce passage
pour placer Héroopolis au nord de l'isthme, et au fond même des lacs, à trois
lieues du parallèle de Bubaste, ce n'est pas être difficile sur ses preuves. C<ette
inconséquence doit même paroître incroyable ; mais, comme on a vu, elle n'est
pas la seule, et l'on est maître de la vérifier ainsi que les autres : on trouvera à la
fin de cette première partie les textes de Ptolémée avec tous les autres textes
importans des écrivains anciens.
Ptolémée semble donner comme achevé un canal qui ne l'a jamais été, il est
vrai : mais, en tout pays, combien de travaux demeurés imparfaits et pourtant
indiqués comme terminés ! II y a ici d'ailleurs une raison particulière : le canal
de Trajan n'étoit qu'un raccordement avec l'ancien canal des Lagides ; il suffisoit
donc que les Romains eussent conduit les eaux du Nil depuis Babylone jusqu'au
point de raccordement, pour qu'on pût dire, à la rigueur, que leur canal débou-
choit dans la mer Rouge vers Héroopolis : or c'est tout ce que dit Ptolémée.
Les écrivains Arabes, en assurant qu'on n'a conduit le canal que jusqu'aux lacs
amers, ne disent rien d'opposé. Quant aux causes qui empêchèrent le Trajanns amnis
de remplir son but, ce n'est pas de quoi il s'agit maintenant ; je souhaite seulement
que l'on remarque la manière équivoque dont Ptolémée parle de ce canal à moitié
creusé, comme un exemple qui pourra trouver dans la suite son application.
On voit, par tout ce qui vient d'être dit, quel accord règne parmi les géo-
graphes anciens sur la position d'Héroopolis (2).
(1) Lib. IV, p. 106. qui donnoient de fausses idées sur la configuration des
(2) II faut l'avouer, cet accord, qui est d'un si grand lieux. S'il eût connu les observations récentes, d'après
poids, ne pouvoit être remarqué par d'Anville à cause sa manière de procéder, il est probable qu'il n'eût pas
des fausses latitudes des modernes, qui empêchoient de balancé un instant à remettre les choses dans leur vraie
sentir toute la justesse des observations anciennes, et position.
A. V 2
lib. xvii-