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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0519

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jI2 MÉMOIRE SUR LE SYSTÈME MÉTRIQUE

Après cette exposition des distances géographiques exprimées en mesures an-
ciennes, et des longueurs absolues des espaces correspondais, il reste à ajouter
ensemble les mesures de même espèce, ainsi que les grandeurs des distances, et à
chercher Je rapport des deux sommes. Ce rapport donnera la grandeur moyenne
de chacune des mesures; et les nouveaux résultats seront plus précis que le quotient
approché, rapporté dans la sixième colonne du tableau.

Or la somme totale des distances exprimées en grands stades est de 4793 tî la
somme des intervalles correspondons exprimés en mètres est de 887027: divi-
sant celle-ci par la première, on trouve, pour la valeur du stade, l8jm,o4> ou
1 8 5 mètres.

La somme des stades de la mesure d'Hérodote est de 1 y.{4o, et celle des espaces
correspondans est, en mètres, de 1949,(00 : résultat pour la grandeur du petit
stade, ioom,27,ou 100 mètres en nombre rond.

Par ce même moyen, on trou\ e que la valeur du grand schœne est de 1 109 5m,23 ;
celle du schœne d'Hérodote, de 6oi8m,*6. Cette dernière mesure est trop forte
d'après la proportion du stade, qui en est la 60.c partie. Il en est de même de la
précédente.

La valeur du petit schœne est déterminée ici à ^4^,6.

Le stade de sept cents au degré, dont Hipparque, Eratosthène et Strabon ont
fait usage, se trouve fixé, par le même rapprochement, à 1 ^8!n,~ 1, en cmplo)ant la
latitude d'Alexandrie d'après le calcul du premier, comme étant plus exact que
celui du second.

Quant au mille Romain, bien que les savans aient beaucoup d'autres données
pour en déterminer la valeur, cependant il n'est pas sans intérêt de la retrouver
ici par la seule comparaison des nombres des itinéraires avec les distances des
principaux lieux de l'Egypte. Or ces distances paroissent avoir été mesurées avec
un grand soin, tant sous l'empire Egyptien que sous la domination Romaine. La
valeur que fournit ce rapprochement, se trou\ c: être de i/\yijm,88, ou 1 480 mètres;
ce qui excède la mesure de 756 toises ou i473"\-l7> adoptée par d'Anville, mais
se rapproche beaucoup de celle de 1481 mètres que M. Gossellin a préférée, et
dont M. Walckenaer a également fait usage. Les raisons apportées par ces savans
sont assez connues pour me dispenser d'entrer dans aucun détail sur une matière
aussi discutée, et même, on peut le dire, presque entièrement éclaircie. Je me bor-
nerai à observer, i.° que la valeur du mille, simplement déduite de son rapport
connu avec le degré et fixée d'après le degré Égyptien , comme on le verra plus loin,
est de 1 /iyym,yy, et, à deux mètres près, conforme au terme moyen que je viens de
conclure des distances itinéraires; 2.0 que cette même évaluation tient le milieu
entre celle de d'Anville et celle que proposent MM. Gossellin et Walckenacr (1).
J'ai fait entrer ici l'évaluation de cette mesure Romaine, parce qu'elle a un rapport
évident avec la mesure Égyptienne correspondante.

(1) Voyei l'article relatif au pied Romain, cliap. VI.
 
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