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ion
DES ANCIENS EGYPTIENS.
>nièn
«stent
es se
entre
SlSnificati0îî. 1
> commençoita
mbre><
ïue germent |,
boissons ^
du Pnnteitips
cro'ssante donnt
et l'année acht
r
Egyptien fan
mM, celasi[
et veut dire ci;
du taureau,^
nous l'atteste a
mois et du kiji
abe kvitf tUûius
Iquefois par lez
ités ou les actii
lier, et adjectif:
urs le verbe ai
lui avoit donne
uloit dire kk
-la-fois tintai
dont il étoitfi
non-seulementi
oit aux temp^
lomènes que *
de ces figures,*
l'on doiïiibûW
voyons <p>
-à-dire, avec '
la terre <fa*»
le»
e de fi*
ont'1
3oqu
exprime1,1
r'est se
isons. ^es
lorsquefifîj le capricorne, représentait juillet, que les noms et les figures ont pu
coïncider avec les phénomènes; car, depuis que le solstice, en rétrogradant, a
porté le commencement de l'année ou de l'été dans un autre signe, les noms et
les figures ont cessé detre l'appellation et la peinture de ce qui se passoit dans
chaque mois.
Afin qu'il n'y ait rien d'arbitraire dans ces recherches, je rapporterai d'abord
les différentes manières dont les Grecs orthographioient les noms des mois Égyp-
tiens, d'après le livre intitulé Alberti Fabricii Menologium, page 22 ; au-dessous ,
j'écrirai le même nom en qobte d'après le Lexïcon ALgyptiaco-Latinum de Lacroze;
plus bas, je transcrirai en arabe le mot correspondant, avec les significations
Latines qui lui sont données dans les dictionnaires Orientaux suivans, Lexicon Cas-
telli, Lexicon Golii; et ensuite je tâcherai d'en développer le sens, et d'en faire
apercevoir la justesse.
Epi fi, le Capricorne, ïfr mois de l'été z=z du 20 Juin au 20 Juillet environ.
E'7rt<£/, E'/tt/C])/, Epifi, Epêfi. Vid. Menolog.pa%. 22.
GttHTT , epêp. Vid. Lexic. yEgypt. Lacroz.
<—>L£jk hebhêbi, hebhêb; Caper , dux gregls, qui cœpit, species apparens aquœ,
evigi/atio, motio hue et il lue, aurora.
Le verbe <s*£*Jb hebheb, ou hebeb ; cœpit, evigilavit, experrectus fuit e somno, flavit
ventus, vacillavit, hue et illuc motus fuit, insiliit in femellam. Vid. Lexic. Castelli et Golii (1).
Caper, nomme le Capricorne, l'une des figures zodiacales.
Dux gregis, qui cœpit, nous montre ce même Capricorne, chef des animaux
célestes , qui commence et qui ouvre la marche de l'année.
Species appareîis aquœ, nous annonce la naissance de la crue du Nil, qui n'est
ordinairement appréciable que dix jours après le solstice.
Qjii evigilavit, qui experrectus fuit e somno, désigne les plus longs jours : le soleil,
ou l'animal qui le représente , est éveillé et réveille à l'heure consacrée au som-
meil dans les autres saisons.
Qià vacillavit, qui hue et illuc motus fuit, peint bien ce mouvement d'hésitation
du soleil arrivé au sommet solsticial , et que presque tous les peuples ont
remarqué.
Qjiiflavit ventus, doit s'entendre des vents du nord qui soufflent pendant quinze
jours, vers cette époque, et qui sont assez remarquables pour que les Égyptiens
Arabes en prédisent l'arrivée dans leur calendrier nommé \jJKa ma'rbeh. Celui de
12 1 2 de l'hégyre [1798] annonce ces vents pour le seizième jour après le solstice
d'été.
(1) L7i dans le mot lubhêb ou hebhêbi est doux comme devoit l'affecter. Les Arabes remplacent par Ialettre bouf
notre h dans homme : c'est l'esprit doux des Grecs. le p qu'ils n'ont pas. Remarquez aussi que dans les dic-
Anciennement, comme on le voit par le chaldéen et tionnaires Orientaux l'on trouve les verbes à la troisième
l'hébreu, on le remplaçoit quelquefois par la voyelle qui personne du singulier du prétérit.
a. Y»
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les figures ont cessé detre l'appellation et la peinture de ce qui se passoit dans
chaque mois.
Afin qu'il n'y ait rien d'arbitraire dans ces recherches, je rapporterai d'abord
les différentes manières dont les Grecs orthographioient les noms des mois Égyp-
tiens, d'après le livre intitulé Alberti Fabricii Menologium, page 22 ; au-dessous ,
j'écrirai le même nom en qobte d'après le Lexïcon ALgyptiaco-Latinum de Lacroze;
plus bas, je transcrirai en arabe le mot correspondant, avec les significations
Latines qui lui sont données dans les dictionnaires Orientaux suivans, Lexicon Cas-
telli, Lexicon Golii; et ensuite je tâcherai d'en développer le sens, et d'en faire
apercevoir la justesse.
Epi fi, le Capricorne, ïfr mois de l'été z=z du 20 Juin au 20 Juillet environ.
E'7rt<£/, E'/tt/C])/, Epifi, Epêfi. Vid. Menolog.pa%. 22.
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Le verbe <s*£*Jb hebheb, ou hebeb ; cœpit, evigilavit, experrectus fuit e somno, flavit
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Caper, nomme le Capricorne, l'une des figures zodiacales.
Dux gregis, qui cœpit, nous montre ce même Capricorne, chef des animaux
célestes , qui commence et qui ouvre la marche de l'année.
Species appareîis aquœ, nous annonce la naissance de la crue du Nil, qui n'est
ordinairement appréciable que dix jours après le solstice.
Qjii evigilavit, qui experrectus fuit e somno, désigne les plus longs jours : le soleil,
ou l'animal qui le représente , est éveillé et réveille à l'heure consacrée au som-
meil dans les autres saisons.
Qià vacillavit, qui hue et illuc motus fuit, peint bien ce mouvement d'hésitation
du soleil arrivé au sommet solsticial , et que presque tous les peuples ont
remarqué.
Qjiiflavit ventus, doit s'entendre des vents du nord qui soufflent pendant quinze
jours, vers cette époque, et qui sont assez remarquables pour que les Égyptiens
Arabes en prédisent l'arrivée dans leur calendrier nommé \jJKa ma'rbeh. Celui de
12 1 2 de l'hégyre [1798] annonce ces vents pour le seizième jour après le solstice
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(1) L7i dans le mot lubhêb ou hebhêbi est doux comme devoit l'affecter. Les Arabes remplacent par Ialettre bouf
notre h dans homme : c'est l'esprit doux des Grecs. le p qu'ils n'ont pas. Remarquez aussi que dans les dic-
Anciennement, comme on le voit par le chaldéen et tionnaires Orientaux l'on trouve les verbes à la troisième
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