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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 3,1,1: Texte 1): Antiquités — Paris, 1809

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https://doi.org/10.11588/diglit.5428#0454

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t

ASTRONOMIQUES DES EGYPTIENS.

449

SECTION II.

Des Situations et des Figures des Constellations Egyptiennes ; de
leur Nombre; de l'origine de leurs Noms. De ïétablissement du
Zodiaque, et des Symboles affectés aux Planètes.

H)ans la section précédente, nous-avons fait connoître les principes d'après
lesquels les monumens astronomiques des anciens avoient été construits, et les
aspects sous lesquels il faut les considérer pour les comparer utilement entre eux.
Dans celle-ci, que nous diviserons en quatre chapitres, nous établirons le parallèle
général de tous ces monumens anciens, et nous exposerons les principales consé-
quences que l'on peut en déduire.

CHAPITRE I.CI

Parallèle général des différens Monumens astronomiques anciens, et Tlxamen
particulier de chaque Constellation, d'où résulte la connoissance de la
majeure partie des Astérismes Égyptiens.

La table des paranatellons attribuée à Ératosthène étant de la même époque
que les zodiaques Egyptiens, ainsi que nous l'avons démontré ci-dessus (i), nous
pourrons sans difficulté la comparer à ces zodiaques. Il en sera de même des Ca-
tastérismes du même auteur, dont nous ferons un très-fréquent usage. Quant aux
autres monumens astronomiques dont nous ne pouvons fixer les époques, nous
supposerons toujours qu'ils renferment les débris des plus anciennes connoissances
astronomiques, et que les observations que l'on y trouve consignées, peuvent se
rapporter aux premiers temps de l'étude du ciel.

Ce que nous disons des observations astronomiques, est encore applicable aux
fables racontées par les anciens, et notamment par Ératosthène dans ses Catasté-
rismes ; car ces fables ont presque toujours pour origine les apparences célestes,
c'est-à-dire, les mouvemens des astres observés, soit à leur lever, soit à leur coucher,
soit à leur passage au méridien.

Nous commencerons notre comparaison par le signe du lion , et nous parle-
rons successivement des constellations qui sortent de l'horizon oriental, en im-
primant à la sphère son mouvement naturel du levant au couchant. Nous suppo-
serons que la sphère est montée à la latitude de Thèbes , et à l'époque où le
solstice d'été étoit vers le milieu de la constellation du lion.

: cla*

§. I.cr LE LION.

Le lion de nos sphères est debout, et regarde l'occident ; il est placé sur la tête
de l'hydre, et s'étend jusqu'au milieu de cette constellation.

(i) Voyez sect. I, chap. II, §. II, pag. 433.
A.

lu
 
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