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SIGNES NUMÉRIQUES DES ANCIENS ÉGYPTIENS.
Une des formes du dix est une boule, et probablement une graine, enfilée dans une barre ver-
ticale; ce qui rappelle l'abaque Chinois et l'abaque Romain: sa seconde forme est une tige avec deux
branches coudées, pareilles à un hiéroglyphe qui est fréquent chez les Egyptiens ; et la troisième se
compose, en partie, d'un signe à trois branches, qui est connu pour être l'emblème des plantes ou
des végétaux en général.
Le cent a plus de vingt figures différentes, qui ont cependant un type commun; savoir, un vase
surmonté d'un large couvercle. La troisième pourroit bien représenter la capsule du nclumbo (le
ciborium des auteurs), dont les Égyptiens faisoient un vase où ils aimoient à boire l'eau du Nil;
cette plante étoit autrefois commune à l'Egypte, a l'Inde et à la Chine, et par-tout consacrée à la
religion.
Le mille a aussi beaucoup de formes différentes : il est remarquable que plusieurs d'entre elles,
de même que le signe Égyptien , se composent d'une croix surmontée d'une forme de feuille, ou peut-
être du calice d'une fleur qui a beaucoup d'analogie avec celle du lotus. Nous regardons la première
forme gravée dans la planche, comme la figure d'une tige de cette plante, dominant au-dessus de
l'eau; ce qui est presque absolument la même chose que le chifire Egyptien. Une autre figure du
mille présente la forme du végétal deux fois répétée, &c.
Le sicrne de dix mille porte également le type de la plante; parmi beaucoup de formes assez com-
pliquées , on retrouve toujours des tiges plus ou moins reconnoissables. Mais on distingue aussi une
figure toute rectiligne, qui s'écarte tout a fait des autres, et qui a de la ressemblance avec des. mo-
nogrammes antiques : cette forme est une barre deux fois coudée, traversée à angle droit par une
autre toute pareille.
SIGNES NUMÉRIQUES DES ANCIENS ÉGYPTIENS.
Une des formes du dix est une boule, et probablement une graine, enfilée dans une barre ver-
ticale; ce qui rappelle l'abaque Chinois et l'abaque Romain: sa seconde forme est une tige avec deux
branches coudées, pareilles à un hiéroglyphe qui est fréquent chez les Egyptiens ; et la troisième se
compose, en partie, d'un signe à trois branches, qui est connu pour être l'emblème des plantes ou
des végétaux en général.
Le cent a plus de vingt figures différentes, qui ont cependant un type commun; savoir, un vase
surmonté d'un large couvercle. La troisième pourroit bien représenter la capsule du nclumbo (le
ciborium des auteurs), dont les Égyptiens faisoient un vase où ils aimoient à boire l'eau du Nil;
cette plante étoit autrefois commune à l'Egypte, a l'Inde et à la Chine, et par-tout consacrée à la
religion.
Le mille a aussi beaucoup de formes différentes : il est remarquable que plusieurs d'entre elles,
de même que le signe Égyptien , se composent d'une croix surmontée d'une forme de feuille, ou peut-
être du calice d'une fleur qui a beaucoup d'analogie avec celle du lotus. Nous regardons la première
forme gravée dans la planche, comme la figure d'une tige de cette plante, dominant au-dessus de
l'eau; ce qui est presque absolument la même chose que le chifire Egyptien. Une autre figure du
mille présente la forme du végétal deux fois répétée, &c.
Le sicrne de dix mille porte également le type de la plante; parmi beaucoup de formes assez com-
pliquées , on retrouve toujours des tiges plus ou moins reconnoissables. Mais on distingue aussi une
figure toute rectiligne, qui s'écarte tout a fait des autres, et qui a de la ressemblance avec des. mo-
nogrammes antiques : cette forme est une barre deux fois coudée, traversée à angle droit par une
autre toute pareille.