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Instytut Sztuki (Warschau) [Editor]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Editor]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Editor]
Biuletyn Historii Sztuki — 55.1993

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Nr. 1
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Voisé, Waldemar: Kazimierz Sichulski: tryptyk po pięćdziesięciu latach
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https://doi.org/10.11588/diglit.48738#0092

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WALDEMAR VOISŚ

zielonego jaru". Około 1930 r. Sichulski malował swą
dzielnicę zwaną popularnie ,Zofiówką", pokazując
na tle zieleni i kwiatów szczyt pobliskiego wzgórza, na
którym widniał kościół św. Zofii, od którego wzięła
nazwę ta dzielnica; był to bodajże jedyny fragment
„architektoniczny" jego miasta jaki przekazał innym,
choć przecież w tym mieście wiele było pięknych bu-
dowli renesansowych, barokowych i secesyjnych. Gdy
w maju 1991 r. patrzyłem z bliska na resztki tego daw-
nego uroczyska, trudno mi było oprzeć się tęsknocie.
W tej dzielnicy nie było trudno przypomnieć sobie
w latach dwudziestych i trzydziestych zarówno patrona

lasów bożka Pana, jak i Prometeusza na tle innego -
anonsowanego przez konie - świata, aniżeli ten, jaki
coraz liczniejsi „ogniomistrze" uznawali za idealny, a
który coraz częściej okazuje się zły, brzydki i szkodliwy.
To tu, w swej pracowni, do której po listopadzie 1942 r.
już nigdy nie wrócił, pozostawił na sztalugach ostatnie
swe obrazy koni na tle piękna przyrody. To tutaj pozo-
stawił też kilka portretów słoneczników, radosnych
posłańców słońca. Wszystko to zbliżało do Huculszczy-
zny, gdzie zapewne osiedliłby się Prometeusz, gdyby
raz jeszcze podjął ryzykowną próbę doskonalenia ciągle
niedoskonałych mieszkańców Ziemi.

KAZIMIERZ SICHULSKI: UN TRIPTYQUE APRES CINQUANTE ANNŹES

Mort en 1942 a Lvov, sa ville natale - autrefois Polog-
ne, actuellement Ukrain - Le peintre Sichulski est
presente d'une maniere tridimensionelle. Sa vision origi-
nale des Carpates orientales habitees les „Hutzules" ouvre
la suite, c'est-a-dire les deux images qui concernent les
mythes antiques: le Dieu Pan et Promethee.
Les „Hutzules" de la „Montaigne Noir" („Tcharno-
hora") rnontrent quelques aspects dignes d'attention. En
particulier la beaute des costumes, de la decoration des
maisons, la vision cyclique de la nature montagnarde
ainsi que le comportement prosaique quotidien plein
d'une poesie specifique, font une grande impression sur
le spectateur; de meme que la couleur, les fleures et les
esquisses des sommets toujours couverts de neige. Ce-
pendant, en regardant les visages, on ne voit pas un
sourire, typique per exemple aux montagnards des Ta-
tras. C'est a la fois bizarre et inquietant. De plus, cela
sugger des impressions, aussi bien visuelles qu'intellectu-
elles et c'est pourquoi on peut paeler d'„emotionns". Un
animal, et surtout un cheval - moins gros que celui de la
plaine basse - vu par le peintre est en principe calme, en
regardant son entourage comme pour vouloir verifier sa
situation journaliere parmi les autres creatures de la
nature: les hommes, les autres animaux, les arbres, etc.
La monothypie representant le Dieu Pan, peinte quel-
ques annees avant la mort de 1'artiste, morte une sorte de
„1'apres-midi d'un faune", en apparence indifferent a sa
situation actuelle. C'est un motif central de 1'automne qui
dure partout. Cette temporalite cyclique generale est facile
a saisir malgrć la position ne Pan, qui, a cóte d'un seul
arbre, deja prive de feuilles, persinnifie le centre d'un
cercie de Grand Tout. Annonce deja longtemps par les
montagnards „la mort des arbres" s'approchain assez

vite, ce qui signalait la fin de 1'Arcadie imaginaire, dont
les poetes de la Grece antique avaient fait la residence
heureuse des sages. Larbre vert de la vie, disait Goethe,
ne perd pas sa verdure pour toujours et c'est pourquoi
le peintre - le lecteur zele de livres - au lieu d'une
nostalgie banale, suggere une question suivante: s'agit-
il du crepuscule d'un monde en generał, ou de la dispa-
rition cyclique d'une saison annuelle annoncant
l'arrivee printaniere de la „bonne nouvelle' 'circulaire?
Le mythe grec de Promethee, cloue a un rocher par
le souverain et severe Zeus pour le plaisir de promouvoir
les mortels, rappelle la valeur du feu. La chose est bien
claire presque pour chaque spectateur, excepte un frag-
ment inattendu de 1'image: quelques cheveux imprevus,
qui traversent 1'espace voisin du cóte droit. Un mythe a
toujours plusieurs version et assez souvent Promethee
n'est qu'un simple „sapeur-pompier", un donateur
charitable. Cependant, Eschyle montrait deja cette
personnalite („enchinee'') qui non seulement empechait
les hommes de prevoir la mort, mais aussi un heros qui
s'exprime ainsi: J'ai place en eux les esperances aveu-
gles et, outre cela, je leur ai donne le feu. Le feu n'etait
donc pas du tout un don primordial, amis c'etait une
„esperance aveugle" - de meme que 1'oubli de la mort
inevitable - qui furent une cause des futures calamites
humaines. Comme inventeur de feu, Promethee avait
mal place sa confiance, et c'est pourquoi cette
„esperance aveugle", le plus souvent inspire les nom-
breusses causes des fautes humaines.
Le peintre, en meme temps le caricaturistex, le po-
rtraitiste et le batailleur, plus d'un demi-siecle apres sa
mort propose ainsi quelques questions actuelles dignes
d'attention.
W. Voise

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