s.
■ne
1 eau sait
ces eaux,
"e renvoy
es, en
cteurqunop
s ciiscerneroa'.
;es écrivains ^
REMARQUES ET RECHERCHES
SUR
;h les pyramides dégypte,
"Ht,, Par M. JOMARD ( i ).
Pyramidum sumptus ad sidera ducti.
Prop. lib. m, eleg. r.
^il; Regalique situ Pyramidum altius.
horat. lib. III, od. !o.
es«H ' _
lérableparix
ilibre entre : p
1ausanias reprochoit aux Grecs d'admirer bien plus les ouvrages des étrangers
que ceux de leurs compatriotes, et il remarquoit à cette occasion que des histo-
riens célèbres avoient décrit avec le plus grand soin les pyramides d'Égypte,
tandis qu'ils avoient négligé des monumens non moins dignes d'être admirés (2).
Quelque fondé que puisse paroître ce reproche d'un écrivain si recommandable,
combien il est à regretter que les descriptions qu'il avoit en vue ne soient pas
parvenues jusqu'à nous ! Leurs écrits seuls auroient pu nous diriger et nous
doute p éclairer dans l'océan de conjectures où l'on est jeté par l'incertitude de l'histoire.
De tous les écrivains que cite Pline , et qui avoient traité spécialement des
léraée;eus pyramides, Hérodote, Évhémère, Duris de Samos, Aristagoras, et huit autres
nos recherck avec eux, nous ne possédons que le premier: mais, en outre, nous avons les pas-
et corriges!: sages de Diodore, Strabon, Pline, Philon de Byzance, et quelques mots de Mêla,
lans un seul,l Solin, Ammien Marcellin, &c. Tous nous laissent dans l'obscurité sur l'origine et
pouvoitseni la destination des pyramides. Ces récits sur leur époque et les noms de leurs
mieux se ta auteurs impliquent contradiction, et ils ne sont pas plus d'accord sur l'étendue
tradictoiresllf des monumens.
rochemes Vouloir les concilier seroit une tâche plus que difficile, et je dois m'en abstenir.
Je n'établirai donc point, comme on l'a tenté souvent, un parallèle entre ces
écrivains, et, à plus forte raison, entre les auteurs modernes ; mais je citerai et je
discuterai les passages des principaux historiens anciens et Arabes, pour que le
lecteur ait le moyen de faire lui-même les comparaisons et d'en tirer les consé-
( 1 ) Voyez la Description générale de Memphis et exornantes, in majori eas quàm suas ipsorum miraculo
,,-r^njlil des pyramides , A. D. chap. XVIII, sect. il et m. posuere : quandoquidem clarissimi historiarum scriptores
. ^{jlf (:2) "EMm? fi clççl liai cPiivol m uTTê^'e/a iv Savuali iiDi- vîigyptiorum pyramidas accuratiùs extulcrunt, cùm de
f'Ve •' ' troi1^ (S^aJl /M'&VI * ^ 0',tê~a° omit yi cLvfycLmv i-mywiiotv iç avy- Minyse aerario, et Tirynthis mûris, operibus nihilo mi-
|ieu 011'^^j|e11' jfotfpnV, iwçgLfuShLç /niv ntç 7raç£ Aîyvnl 'iotç i7rii\div ifyîynaaakq nore dignis admiratione , perbrevem fecerint mentionem.
ftachûovf TTQpç tÏ a.Kpi&çsL%v, ^azLvq^v M 7z>V Mivûov Kj tote/^i to ( Pausan. Bœotic. lib. IX, cap. xxxvi, ed. Kuhn,
yyli, cv T'ipvvQi ovSi im (ip&yAJ yyty>v jMV\fmç, ovSÏ oviu îActrlovoç p. 783 ; Lipsia;, 1696.)
da.v/wt'nç.— AtGiaeci, exteraruni tenlium res accuratiùs
E.J.
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1 eau sait
ces eaux,
"e renvoy
es, en
cteurqunop
s ciiscerneroa'.
;es écrivains ^
REMARQUES ET RECHERCHES
SUR
;h les pyramides dégypte,
"Ht,, Par M. JOMARD ( i ).
Pyramidum sumptus ad sidera ducti.
Prop. lib. m, eleg. r.
^il; Regalique situ Pyramidum altius.
horat. lib. III, od. !o.
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ilibre entre : p
1ausanias reprochoit aux Grecs d'admirer bien plus les ouvrages des étrangers
que ceux de leurs compatriotes, et il remarquoit à cette occasion que des histo-
riens célèbres avoient décrit avec le plus grand soin les pyramides d'Égypte,
tandis qu'ils avoient négligé des monumens non moins dignes d'être admirés (2).
Quelque fondé que puisse paroître ce reproche d'un écrivain si recommandable,
combien il est à regretter que les descriptions qu'il avoit en vue ne soient pas
parvenues jusqu'à nous ! Leurs écrits seuls auroient pu nous diriger et nous
doute p éclairer dans l'océan de conjectures où l'on est jeté par l'incertitude de l'histoire.
De tous les écrivains que cite Pline , et qui avoient traité spécialement des
léraée;eus pyramides, Hérodote, Évhémère, Duris de Samos, Aristagoras, et huit autres
nos recherck avec eux, nous ne possédons que le premier: mais, en outre, nous avons les pas-
et corriges!: sages de Diodore, Strabon, Pline, Philon de Byzance, et quelques mots de Mêla,
lans un seul,l Solin, Ammien Marcellin, &c. Tous nous laissent dans l'obscurité sur l'origine et
pouvoitseni la destination des pyramides. Ces récits sur leur époque et les noms de leurs
mieux se ta auteurs impliquent contradiction, et ils ne sont pas plus d'accord sur l'étendue
tradictoiresllf des monumens.
rochemes Vouloir les concilier seroit une tâche plus que difficile, et je dois m'en abstenir.
Je n'établirai donc point, comme on l'a tenté souvent, un parallèle entre ces
écrivains, et, à plus forte raison, entre les auteurs modernes ; mais je citerai et je
discuterai les passages des principaux historiens anciens et Arabes, pour que le
lecteur ait le moyen de faire lui-même les comparaisons et d'en tirer les consé-
( 1 ) Voyez la Description générale de Memphis et exornantes, in majori eas quàm suas ipsorum miraculo
,,-r^njlil des pyramides , A. D. chap. XVIII, sect. il et m. posuere : quandoquidem clarissimi historiarum scriptores
. ^{jlf (:2) "EMm? fi clççl liai cPiivol m uTTê^'e/a iv Savuali iiDi- vîigyptiorum pyramidas accuratiùs extulcrunt, cùm de
f'Ve •' ' troi1^ (S^aJl /M'&VI * ^ 0',tê~a° omit yi cLvfycLmv i-mywiiotv iç avy- Minyse aerario, et Tirynthis mûris, operibus nihilo mi-
|ieu 011'^^j|e11' jfotfpnV, iwçgLfuShLç /niv ntç 7raç£ Aîyvnl 'iotç i7rii\div ifyîynaaakq nore dignis admiratione , perbrevem fecerint mentionem.
ftachûovf TTQpç tÏ a.Kpi&çsL%v, ^azLvq^v M 7z>V Mivûov Kj tote/^i to ( Pausan. Bœotic. lib. IX, cap. xxxvi, ed. Kuhn,
yyli, cv T'ipvvQi ovSi im (ip&yAJ yyty>v jMV\fmç, ovSÏ oviu îActrlovoç p. 783 ; Lipsia;, 1696.)
da.v/wt'nç.— AtGiaeci, exteraruni tenlium res accuratiùs
E.J.