Pantheon (1.1928 = Jg 1.1928)

REMBRANDT. JAN SIX A SA FENETRE
LOUVRE, LEGS MORE AU-N £ L ATON

LE LEGS MO REAU-N fiLATO N AU MUSEE DU LOUVRE

PAR J EAN G U IFFREY

Plus encore que par les acquisitions, le Musee du
Louvre, le departement des peintures et des dessins
de ce musee en particulier, s’enrichit par des dons et
des legs continuels. La moyenne est superieure ä un
par semaine. Encore ne sont-ils pas tous acceptes et
ceux qui sont ecartes ou diriges sur d’autres etablisse-
ments sont plus nombreux encore. On peut juger par lä
combien le Musee du Louvre est populaire et combien
son enrichissement Interesse le ptiblic artistc de
notre pays.
Parfois, ces dons representent des collections entieres
et constituent pour le musee un enrichissement con-
siderable. Si nous remontons ä vingt-cinq annees en
arriere, nous pouvons signaler les entrees au Louvre
des collections suivantes : Thomy-Thiery (1903), Mo-

reau (1907), Chauchard (1910), Camondo (1914),
Schlichting (1915), Arconati-Visconti (1916), parmi
celles qui interessent le departement des peintures. En-
fin en 1927, le legs de M. Etienne Moreau-Nelaton. Ce
legs peut compter parmi les plus importants dont le Mu-
see ait jamais ete beneficie et peut etre mis en parallele
avec le don fait il y a vingt ans par M. Etienne Moreau-
Nelaton lui-meme de la collection de tableaux mo-
dernes formee en partie par son grand-pere et conside-
rablement augmentee par lui-meme. On sait que c'est
dans cette collection que se trouvent des Oeuvres
comme la Nature morte de 1826, le Prisonnier de
Chillon de 1825, la Prise de Constantinople de 1852
d’EugeneDelacroix; leportrait de Corot par lui-meme,
la Cathedralede Chartres, lepont dc Narni, la Marine;

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