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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 3)

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Hoppin, William J.: Esquisse d'une histoire de la peinture aux États-Unis d'Amérique
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https://doi.org/10.11588/diglit.16691#0118

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Fleiiron de Théodore Baig, de Nurcftiberg, xvii0 siècle.

ESQUISSE

d'une

HISTOIRE DE LA PEINTURE AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

I.

W^^^^i^^^^^^330^^^ aire l'histoire des Beaux-Arts de ce pays-ci ne

f\] c°^'^Ê0^ÊÊi^ii^^i^^^/^^\ serait pas chose bien longue et ne forcerait pas

>/X fmt P^i V-W\ -vwFn^**ffi'<N$

MÊtkfa'fjm \ W-^KU^/-'■"'•''''r^'^w^ à remonter à une époque très-éloignée. Tout le

IriJllP W&ëfii 'SÊ -'V'.- . .' '-UgH^iœ

' W^^W monde sait qu'il n'y a eu en Amérique ni peintres,

ni sculpteurs, dans les cent années qui ont suivi
^te^j^^^ l'établissement de la colonie de Plymouth. Un gros
morceau de fer était préféré au plus beau marbre
%'tÛ!0^o}j de Gléomène, et trois aunes de bon drap étaient

&£$DJ plus précieuses que la toile de la Transfiguration.

V'f II y avait ça et là peut-être, quelques portraits d'an-

cètres, des physionomies rigides, des non-confor-
i2j^îc^, «listes.dans la Nouvelle-Angleterre ou les figures
)$ffîfâ^lr} plus riantes des cavaliers de la Virginie, souvenirs
'^^^}'-^^jp Passé CIU' avaient été transportés d'Europe par

é^^''->^J> '^^^^M^^^^^^J^^^M^ les soins pieux des descendants, mais qui ne con-
'■ tribuaient en rien à éveiller le goût des Beaux-

Fac-simile d'un dessin Je J. Murécot, d'après un alphabet composé par Owen Jones, Al'tS.
architecte anglais.

Quant à l'architecture, les édifices publics
étaient ordinairement construits en bois, — quelquefois en briques et toujours sans prétention à
l'exactitude du style ou à l'élégance des formes.

En effet tout le monde se trouvait très-pauvre, et l'on avait trop de peine à se procurer les
pommes de terre et le poisson nécessaires à la nourriture journalière, pour se préoccuper de questions
de couleurs ou des délicatesses de la ciselure.

Même après cette époque, quand les habitants des villes maritimes furent devenus presque riches,
ils avaient toujours très-peu de goût ou de connaissance en matière d'art. Quelques portraitistes
qui ne réussissaient pas dans leur pays vinrent ici et nous ont conservé les effigies des personnages de
Tome VI. 13
 
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