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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 3)

DOI article:
Hoppin, William J.: Esquisse d'une histoire de la peinture aux États-Unis d'Amérique
DOI article:
Narjoux, Félix: Notes de voyage d'un architecte: réponse à l'article paru dans l'art, page 65
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.16691#0193

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i6o

L'ART.

ricain dans son style, et nous sommes heureux de pouvoir placer leurs œuvres à côté des toiles des
artistes européens.

Enfin je dois ajouter que plusieurs autres jeunes peintres, dont je n'ai pas mentionné les noms,
font des études continuelles et soigneuses de la nature, et que ceux-là peut-être porteront la renom-
mée de notre école de paysage plus haut encore que ne Font fait leurs prédécesseurs.

William J. Hoppin.

Cul-de-lampe tiré de VHistoire de France, d'après Cochin fils.

NOTES DE VOYAGE D'UN ARCHITECTE.

réponse a l'article paru dans l'art} page 6f>.

%es Lecteurs de l'Jflrt s'étonneront peut-être de L'insistance que nous paraissons mettre à parler
de l'ouvrage de M. ^[arjoux. ^fous demis à La vérité de Leur apprendre que nous ne faisons qu obéir
à une nécessite, M. ^farjoux nous ayant fait savoir qu'il entend user de la faculté que Lui donne La
loi, de répondre dans nos colonnes aux observations qui ont été adressées a son livre.

l0n sait en effet que la Loi ouvre ce droit à quiconque est nommé dans un journal, et nous
reconnaissons pour notre compte que rien n'est plus juste, quand il s'agit d'imputations erronées ou
calomnieuses sur les actes ou le caractère d'une personne. Mais quand il s'agit de critique litté-
raire ou artistique, la situation nous parait toute différente, et l'usage général semble nous donner
raison.

J\fous pouvions donc croire que, en nous envoyant son ouvrage, l'auteur n'entendait pas nous
défendre d'y apercevoir des défauts, et nous pensions en effet, comme ^Xceste, avoir le droit de ne
pas admirer les vers d'^Oronte.

Jj& fait prouve que nous nous trompions.

Nous prions les écrivains, qui, à l'avenir, nous demanderaient notre appréciation sur leurs
livres, de vouloir bien joindre à leur envoi la promesse de ne pas nous faire de procès, si nous avions

Eugène Vèron.

une les critiques qui nous ont été faites et à y répondre suc-
cessivement, nous adressant, non à notre fougueux contradicteur,
mais au public, meilleur juge que qui que ce soit du débat ouvert
devant lui.

Nous acceptons, bien attendu, la rectification des erreurs
signalées à propos de l'orthographe de certains mots hollandais :
nous aurions dû dire Boompjes et non Bompjes ; Binnenhoff et

le mauvais goût de ne pas les trouver parfaits.

m ous croyons devoir laisser de côté, dans notre réponse à
l'article dont il s'agit, certaines expressions peu courtoises,
certaines personnalités fâcheuses qui ne devraient jamais
échapper à plume d'un écrivain. Répondre à des injures par d'au-
tres injures n'est pas apporter une bien grande lumière dans la
discussion; ce n'est pas non plus le moyen d'exciter vivement
l'intérêt du lecteur. Nous nous bornerons donc à prendre une à

i. Par suite de circonstances indépendantes de la volonté de l'auteur et de l'éditeur, cet article n'a pu paraître dans un numéro plus rapproché de celui auquel
11 répond.
 
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