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Leroi, Paul: Trois jours à Milan
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16908#0265
230 L'ART.
Les trois premières vitrines étaient consacrées aux vases antiques étrusques, péruviens de la
période des Incas, et à des majoliques siculo-arabes.
Les neuf vitrines suivantes réunissaient d'admirables exemplaires de toutes les fabriques
célèbres de la Péninsule : Faenza, Caflâgiolo, Urbino, Rimini, Florence, Gubbio, Pesaro, Castel-
durante, Sienne, Castelli, Venise, Savone, Gênes, Pavie, Lodi, Frasta, Este et Milan. Une treizième
vitrine était consacrée aux faïences françaises, parmi lesquelles l'art de Palissy occupait la place
d'honneur, grâce surtout aux grands plats prêtés par le marquis Gian Giacomo Trivulzio et par
le comte Carlo Castelbarco ; enfin quelques faïences de Delft, en nombre très-restreint, mais
Le Martyre de saint Laurent, d'après une composition de Baccio Bandinelli.
Plat en majolique d'Urbino appartenant à M. le marquis Gian Giacomo Trivulzio. (Esposi^ione Storica d'Arte Industrielle.)
Dessin de Ch. Goutzwiller.
choisies, se partageaient une dernière montre avec des spécimens de ces élégantes créations que
Wedgwood demandait au génie de Flaxman.
La part du lion revenait de droit aux majoliques de la Renaissance, dont on ne se lassait pas
d'admirer la précieuse réunion, formée d'emprunts faits au Palais royal de Milan, au duc Giulio
Litta Visconti Arese, au prince Cesare Castelbarco Albani, aux marquises Maria Terzi, Maria
Trotti Bentivoglio et Giulia Trivulzio Belgiojoso, aux marquis G. G. Trivulzio, Trotti Bentivoglio,
Gian Martino Arconati Visconti, Carlo Ermes Visconti et Giorgio Raimondi, aux comtes Gian
Pietro Cicogna, Giovanni Lucini Passalaqua, Aldo Annoni di Cerro, Adolfo Castellinard, Ercole
Les trois premières vitrines étaient consacrées aux vases antiques étrusques, péruviens de la
période des Incas, et à des majoliques siculo-arabes.
Les neuf vitrines suivantes réunissaient d'admirables exemplaires de toutes les fabriques
célèbres de la Péninsule : Faenza, Caflâgiolo, Urbino, Rimini, Florence, Gubbio, Pesaro, Castel-
durante, Sienne, Castelli, Venise, Savone, Gênes, Pavie, Lodi, Frasta, Este et Milan. Une treizième
vitrine était consacrée aux faïences françaises, parmi lesquelles l'art de Palissy occupait la place
d'honneur, grâce surtout aux grands plats prêtés par le marquis Gian Giacomo Trivulzio et par
le comte Carlo Castelbarco ; enfin quelques faïences de Delft, en nombre très-restreint, mais
Le Martyre de saint Laurent, d'après une composition de Baccio Bandinelli.
Plat en majolique d'Urbino appartenant à M. le marquis Gian Giacomo Trivulzio. (Esposi^ione Storica d'Arte Industrielle.)
Dessin de Ch. Goutzwiller.
choisies, se partageaient une dernière montre avec des spécimens de ces élégantes créations que
Wedgwood demandait au génie de Flaxman.
La part du lion revenait de droit aux majoliques de la Renaissance, dont on ne se lassait pas
d'admirer la précieuse réunion, formée d'emprunts faits au Palais royal de Milan, au duc Giulio
Litta Visconti Arese, au prince Cesare Castelbarco Albani, aux marquises Maria Terzi, Maria
Trotti Bentivoglio et Giulia Trivulzio Belgiojoso, aux marquis G. G. Trivulzio, Trotti Bentivoglio,
Gian Martino Arconati Visconti, Carlo Ermes Visconti et Giorgio Raimondi, aux comtes Gian
Pietro Cicogna, Giovanni Lucini Passalaqua, Aldo Annoni di Cerro, Adolfo Castellinard, Ercole