RYSZARD MĄCZYŃSKI
U. 29. Rzeźby aniołków dekorujące fryz i hełm ołtarza Słomczyńskiego. Fot. W. Wolny.
LA CONFESSION DES MARTYRS ROMAINS A VARSOVIE
Dans cet article, qui est une monographie d’un
autel du XVIIIe siecle de 1’eglise paroissiale de
Słomczyn (transporte de 1’eglise des piaristes de
Varsovie), on a fixe la datę de son origine, le nom
de son auteur, et en plus on a essayś d’expliquer les
raisons qui ont decidee de sa formę orginale d’un
ciboire a baldaąuin.
Bień qu’a l’heure actuelle 1’aspect exterieur de
ce monument est du a la reeonstruction et aux ad-
ditions posterieures, sa partie principale est conser-
vee, c’est-a-dire le retable meme; c’est un bladaquin
appuye sur quatre colonnes, surmonte d’un couronne-
ment et orne de statues du Christ ressuscite et des
agnelots. La structure architectonique du retable
montće sur un fond trśs vaste de la tradition symbo-
lique: le baldaquin en tant que symbole des cieux,
determinant a la fois les limites du sacrum supreme,
ainsi que la tradition formelle: la composition carac-
teristique pour les autels assumant la fonction de
confession (cryptes-mausolees des saints), ont permis
de supposer que dans cet autel on a gardę des
reliąues. Les piaristes de Varsovie possedaient les
corps de SS. Prime et Felicien, martyrs romains exe-
cutes vers la fin du Ule siecle; leurs corps, classes
comme reliąuiae insignes, etaient les objets d'un
grand culte. Ils furent offerts a la congregation en
1642 par le roi Ladislas IV. Ces deux observations
juxtaposees nous ont pousse a constater que l’autel
fut a 1’origine la confession de SS. Prime et Felicien.
Cette constatation est d’ailleurs confirmee par les
documents dans lesquels Fon a notę que les con-
fessions de ces martyrs (soit realisees, soit laissees
comme projets) existaient deja plus tót, au XVIIIe
siecle, a 1’eglise des piaristes, et aussi par la symbo-
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U. 29. Rzeźby aniołków dekorujące fryz i hełm ołtarza Słomczyńskiego. Fot. W. Wolny.
LA CONFESSION DES MARTYRS ROMAINS A VARSOVIE
Dans cet article, qui est une monographie d’un
autel du XVIIIe siecle de 1’eglise paroissiale de
Słomczyn (transporte de 1’eglise des piaristes de
Varsovie), on a fixe la datę de son origine, le nom
de son auteur, et en plus on a essayś d’expliquer les
raisons qui ont decidee de sa formę orginale d’un
ciboire a baldaąuin.
Bień qu’a l’heure actuelle 1’aspect exterieur de
ce monument est du a la reeonstruction et aux ad-
ditions posterieures, sa partie principale est conser-
vee, c’est-a-dire le retable meme; c’est un bladaquin
appuye sur quatre colonnes, surmonte d’un couronne-
ment et orne de statues du Christ ressuscite et des
agnelots. La structure architectonique du retable
montće sur un fond trśs vaste de la tradition symbo-
lique: le baldaquin en tant que symbole des cieux,
determinant a la fois les limites du sacrum supreme,
ainsi que la tradition formelle: la composition carac-
teristique pour les autels assumant la fonction de
confession (cryptes-mausolees des saints), ont permis
de supposer que dans cet autel on a gardę des
reliąues. Les piaristes de Varsovie possedaient les
corps de SS. Prime et Felicien, martyrs romains exe-
cutes vers la fin du Ule siecle; leurs corps, classes
comme reliąuiae insignes, etaient les objets d'un
grand culte. Ils furent offerts a la congregation en
1642 par le roi Ladislas IV. Ces deux observations
juxtaposees nous ont pousse a constater que l’autel
fut a 1’origine la confession de SS. Prime et Felicien.
Cette constatation est d’ailleurs confirmee par les
documents dans lesquels Fon a notę que les con-
fessions de ces martyrs (soit realisees, soit laissees
comme projets) existaient deja plus tót, au XVIIIe
siecle, a 1’eglise des piaristes, et aussi par la symbo-
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