WARSZAWSKA KONFESJA RZYMSKICH MĘCZENNIKÓW
Ii. 30. Rzeźba aniołka przy lewej kolumnie
ołtarza Słomczyńskiego. Fot. W. Wolny.
L
lique architectonique des mutations successives de
cette eglise, soulignant qu’elle jouait toujours le role
de martyrium.
Une analyse comparative detaillee a prouve que
l’architecture de I’autel renouant avec le type de la
confession le plus traditionnel et en meme ternps le
plus vital dans les pays catholiques de 1’Europe a
ete directement inspiree par certains projets noii-
realises de Tarchitecte Tylman de Gameren du mau-
solee de Saint Boniface pour 1’eglise des bernardins
a Czerniaków pres de Varsovie. Le ciboire a baldaquin
de l’eglise des piaristes a ete execute dans la secon-
de moitie des annees 20 du XVIIIe siecle, comme en
temoignent aussi bien la structure transparente de
cette oeuvre et le style de ses sculptures qui unissent
l’harmonie et 1’emotion, que surtout 1’etape du deve-
loppement de 1’ornement Regence dont l’evolution
de sa formę rubannee a sa variante rubannee sinue-
use eut alors lieu dans le milieu varsovien de sculp-
teurs sur bois. II y a une analogie nette entre la
11. 31. Rzeźba aniołka dekorująca ołtarz w
ramieniu transeptu w kościele karmelitów
w Warszawie. Fot. R. Mączyński.
maniere de faęonner la sculpture de la confession de
SS. Prime et Felicien et celles des retables provenant
de 1’atelier varsovien de Bartłomiej Michał Bernato-
wicz, ce qui prouve que le retable a baldaquin est
l’oeuvre des artistes de son entourage. La statuę du
Christ ressuscite, remarąuable du point de vue de
son execution, a peut-etre ete faite par le maitre
lui-meme.
Pendant plus de cent ans, installe a 1’eglise des
piaristes dans la rue Długa, l’autel etait le mausolćc
des martyrs romains. II a perdu ce caractere lorsqu’il
a ete transporte a 1’eglise dans la rue Świętojańska,
abandonnee par les jesuites. Demonte en 1863, peu
avant 1904 il a ete achete pour 1’eglise paroissiaje
de Słomczyn ou, complete par le sculpteur de Var-
sovie Wincenty Bogaczyk qui y a joint le groupe de
la Crucifixion, et pourvu d’une nouvelle table, ii
sert jusqu’a nos jours comme maitre-autel de ce
sanctuaire.
Traduit par Krystyna Jachieć
71
Ii. 30. Rzeźba aniołka przy lewej kolumnie
ołtarza Słomczyńskiego. Fot. W. Wolny.
L
lique architectonique des mutations successives de
cette eglise, soulignant qu’elle jouait toujours le role
de martyrium.
Une analyse comparative detaillee a prouve que
l’architecture de I’autel renouant avec le type de la
confession le plus traditionnel et en meme ternps le
plus vital dans les pays catholiques de 1’Europe a
ete directement inspiree par certains projets noii-
realises de Tarchitecte Tylman de Gameren du mau-
solee de Saint Boniface pour 1’eglise des bernardins
a Czerniaków pres de Varsovie. Le ciboire a baldaquin
de l’eglise des piaristes a ete execute dans la secon-
de moitie des annees 20 du XVIIIe siecle, comme en
temoignent aussi bien la structure transparente de
cette oeuvre et le style de ses sculptures qui unissent
l’harmonie et 1’emotion, que surtout 1’etape du deve-
loppement de 1’ornement Regence dont l’evolution
de sa formę rubannee a sa variante rubannee sinue-
use eut alors lieu dans le milieu varsovien de sculp-
teurs sur bois. II y a une analogie nette entre la
11. 31. Rzeźba aniołka dekorująca ołtarz w
ramieniu transeptu w kościele karmelitów
w Warszawie. Fot. R. Mączyński.
maniere de faęonner la sculpture de la confession de
SS. Prime et Felicien et celles des retables provenant
de 1’atelier varsovien de Bartłomiej Michał Bernato-
wicz, ce qui prouve que le retable a baldaquin est
l’oeuvre des artistes de son entourage. La statuę du
Christ ressuscite, remarąuable du point de vue de
son execution, a peut-etre ete faite par le maitre
lui-meme.
Pendant plus de cent ans, installe a 1’eglise des
piaristes dans la rue Długa, l’autel etait le mausolćc
des martyrs romains. II a perdu ce caractere lorsqu’il
a ete transporte a 1’eglise dans la rue Świętojańska,
abandonnee par les jesuites. Demonte en 1863, peu
avant 1904 il a ete achete pour 1’eglise paroissiaje
de Słomczyn ou, complete par le sculpteur de Var-
sovie Wincenty Bogaczyk qui y a joint le groupe de
la Crucifixion, et pourvu d’une nouvelle table, ii
sert jusqu’a nos jours comme maitre-autel de ce
sanctuaire.
Traduit par Krystyna Jachieć
71