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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 47.1985

DOI Artikel:
Sieradzka, Anna: W cieniu Przybyszewskiego: (o malarstwie portretowym Anieli Paja̜kówny)
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https://doi.org/10.11588/diglit.48708#0308

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Anna sieradzka

gerowane w związku z nimi podobieństwa do malarstwa Olgi
Boznańskiej, zapomniana twórczość Anieli Pająkówny godna
jest przypomnienia. Być może przeanalizowanie wszystkich
jej prac, łącznie z pejzażowymi i rodzajowymi, oraz odnale-
zienie innych jej dziel — pozwolą na pełniejszą i bardziej
wnikliwą ocenę dorobku lwowskiej artystki. Jako jedna

z nielicznych kobiet-malarek polskiego modernizmu, Aniela
Pająkówna winna przejść do historii tej epoki nie tylko jako
bohaterka romansu z Przybyszewskim, ale i jako artystka —
■wprawdzie nie najwyższego lotu, jednak nie zasługująca na
niepamięć.
Warszawa, Uniwersytet, Instytut Historii Sztuki

A I/OMBRE DE PRZYBYSZEWSKI (SUR LES PORTRAITS D’ANIELA PAJĄKÓWNA)

Aniela Pająkówna (1864—1912), fomme-peintre de la
póriodo do la Joune Pologne, n’est jusqu’a present connue
qu’avant tout comme amio do Stanislas Przybyszewski,
celebro ecrivain du modernisme polonais, et comme mero
de Stanisława Przybyszewska, auteur do L’Affaire de Danton.
Cependant son oouvre artistique, enrichie do quatre tableaux
recemment trouves, ne rnerite pas un oubli total.
Pająkówna acquit son education artistique d’abord
a Cracovie chez F. Cynk et R. Looffor et, ontro 1886 et 1891
a Paris, oii elle fut eleve de C. Durand et de J.J. Henner;
elle etudia aussi a PAcadómie Julian et a PAcadómie Colarossi.
Entro 1891 et 1909 elle sejourna a Lwów ou elle participa
activoment a la vie culturollo et artistique de la Galicie.
Dans cotte periode elle exposait souvent ses tabloaux on
Pologne et & Petranger, en attirant ainsi 1’attention des
critiques. Fn 1909 Pająkówna se fixa a Paris avoc sa filio
Stanisława, nee en 1901. Elle y participa aux expositions
du Salon des Independants, elle envoyait aussi ses tableaux
aux expositions en Pologne. Elle mourut a Paris on 1912.
Aniela Pająkówna peignit surtout des portraits ot dos
scenos de genro. Les portraits dominent aussi bien parmi
de rares travaux conserves do Partiste, que parmi ses oeuvres
connues de reproductions. C’ost a co dornior groupo qu’ap-
partient son Autoportrail do 1892 ou le caractero de la personno
rend habiloment le climat de fin-de-sibcle. Les qualites
formellos du tableau: Pechelle monochromatique des couleurs,
ses valeurs, la faęon aisee do mettre les couleurs, permottont
de comparer Pautoportrait avec La Filette aux chrysanthlmes
d’Olga Boznańska, peinte en 1894.
A cóte des travaux marques des omprointes novatrices,
dans l’oeuvro de Pająkówna il y avait de nombreux portraits
proches de la convention de la peinture acadćmique a facture

polie, avec un clair-obscur coutraste, comme le Portrait de
Mieczysław Pawlikowski do 1890, lo Portrait de Helena Pawli-
kowska do 1896 ou son Autoportrail officiol de 1906. Le contact
de Pająkówna avec l’improssionnismo franęais et ensuite
Pinfluenco du premier expressionnisme se sont manifostes
dans lo dornior portrait de Partiste quo nous connaissons,
dans V Autoportrail avec sa filie, datant de 1907.
Le niveau artistique des quatro travaux de Pająkówna,
recemment trouves, est assez varie. Le premier do 1900, Une
jeune filie en robę rosę, appartient au courant oxpressif de son
activite ortistique. II so caracterise par un modele moelleux,
par un clair-obscur diffus et par une liborte do touche. Par
contro PAutoportrait de P907, ou la faęon de presentor lo
personnage rappelle celle de 1892, a certains defauts: lo geste
trop conventionnel, des fautes du dessin, des taches de
couleurs trop plates.
Deux portraits de Maria Bocheńska, de 1906 et de 1906—■
1907, appartiennent sans doute aux meillours travaux de Pa-
jąkówna. Le eoloris blanchatre, lo clair-obscur delicat, la sub-
tilitó de valeur de la tacho, rapprochent do nouveau ces
toiles a la peinture d’Olga Boznańska. Pająkówna, de meme
que Boznańska, ossayait d’adapter a son oouvre d’une manierę
individuollo les reussitos de Part europeen. Elle prit de
Pimpressionnisme la technique divisionnisto, interpretee
d’une manibro particuliere, la palette claire, la donsite do la
facture. Les tendancos modornistes et collos du premier
exprossionnisme deciderent du climat do certains travaux,
de la faęon do caractóriser lo modele, do Pemploi au clair-
-obscur. Et bien qu’a cóte des tableaux murs et niemo nova-
teurs il y ait eu dans Poeuvre de co peintre de Lwów des
travaux manques, son bagago artistique mórite d’etre rąppole.
Traduit par Krystyna Jachiei
 
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