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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 47.1985

DOI Artikel:
Melbechowska-Luty, Aleksandra: O nokturnach Ludwika De Laveaux
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https://doi.org/10.11588/diglit.48708#0322

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ALEKSANDRA MELBECHOWSKA-LUTY

lumiero contro robscurite ot ou il y aurait une ambiance
do combat dramatiguo do co qui est visible contro co qui
reste cache.
Avant do commencer ii parler dos nocturnos do Do La-
veaux il faut rappelor sos autros travaux, surtout quelquos
premiors tabloaux, marquós de talont ot do passion qui ont
uno position importanto dans 1’histoire da modernisme polo-
nais. 0’etaiont, ontro autros, los etudos d’Arabes pointes
ń, Munich, lo tableau Les paunres funerailles ot uno oxcollento
etude-portrait d’un vagabond qui fait ponser aux offigios
des paysans de Pierro Michałowski. A Cracovie 1’artiste
oxecuta quolques vuos do la Yistule au pied du Wawel ot des
scenes do genro: Les blanchisseuses ot Les sablonniers, res-
semblants aux oouvres d’Aloxandre Gierymski, toutes traitśes
d’uno mantóre naturalisto. A Bronowico il crea de nombreux
paysages lyriques et un tableau „paysan” il thfese En route
vers la ville qui ropresento dos jeunes filles aliant au marclió
(on y romarque une forto influenco do 1’impressionnisme).
En France De Laveaux changoa lo gonro do sa pointure.
II s’interessa il 1’heroine biblique Judith, il poignit des images
d’une femme effrayee (Lady Macbeth) intitulees La frayeur
ou L’ epourante oti il introdusit los elemonts du symbolisme
ot do l’exprossion violento. Sur la cóto bretonno il exócuta
un cycle dos vues do la mer parmi losquolles la plus remargu-
ablo represento Le coucher du soleil au bord de la mer avec
un noye sur lo rivago; faito on tochnigue pointillisto, monee
a perfection, ello est un paysago „cosmigue”, saisissant,
ploin de symboles et d’ólemonts metaphysigues.
Les anneos 1892 et 1893 ótaiont uno periode do „l’ex-
plosion” d’uno passion particuliere qui s’ompara do l’artiste.
Lo desir do resoudre los probfómes picturaux du noctume,
de saisir los traits propres & un paysago vu la nuit, lo penetrait
(les memos questions s’imposaiont alors a Alexandre Gie-
rymski). La ville, sos batiments, ses ruos et la vie qui s’y
eveillait a la tombee do la nuit, sont dovenus les sujots prin-
eipaux do sos tableaux. En 1892 Do Laveaux ecriyit a sa
soour et a son frere au sujot de son travail. II fut alors on
tram de poindre los vuos nocturnos do Paris, p.ex. la rue
Drouot, la rue Du 4 Septombro et 1’interieur du commissariat
do polico óclairó au gaz. Quolques uns de ses nocturnos sont
consoryes jusqu’anos jours; marques d’uno coulour expressive,
ils sont ploins do tonsion dramatique: Opera de Paris la nuit,
los etudos d’un reyerbero, Le Moulin Rouge, Une rue eclairee
par un reverbkre (3 yersions) et Un cafe de Paris. Lo mot

nocturno apparait & l’examen de ces oeuyros. D’ou vient-il?
Nocturnus, notturno, nocturn, Nachtstńck signifie de nuit,
obscur. Ce termo est surtout employe dans la musigue (John
Field, Frederic Chopin et beauooup d’autres eompositeurs).
Lo mot „nocturno”, emprunte a la terminologie musicale,
sort aujourd’hui a determiner uno peinture, surtout un pay-
sage vu la nuit, au crepuscule ou a 1’aube. James Whistler
a serieusoment contribuó ii 1’acceptation do ce mot. En
Pologno, lo titre Nocturno d’un tableau d’Arthur Grottger
de 1864 est un dos premiors exemples de cette appellation.
Los expositions annuolles de l’art polonais organisees a Cra-
covie ot a Varsovio decblent la chronologie et la fróquenee
do son emploi. Le mot nocturne apparait 6 fois jusqu’en 1900,
apres cette dato il est beaucoup moins freguent. Certains
artistes ont nottement preferó ce genre do peinture (par
exomple Joseph Pankiewicz, Ladislas Podkowiński, Edouard
Okuń, Casimir Stabrowski). Stanislas Witkiewicz, óminent
critigue, óeriyit & plusieurs roprise sur 1’importance des pay-
sagos „obscurs” dans l’art polonais. Dans ce „genro” de
pointure on distingue quelquos yarietes qui dependent du
tomps de l’oxecution, des moyens d’expression, do la modo,
du style do l’epoque ot do l’individualite des auteurs. II
y a donc lo premier nocturno pittoresque lie aux impressions
romantiques (p.ex. ohez Christian Broslauer), le nocturno
fantastique et fóorique (p.ex. chez Adam Chmielowski et Wi-
told Pruszkowski), le „Stimmung” evoe«,tour do Munich,
represente on grand nombre, et enfin l’expressif paysage
noctume, typiquo do la periode du modernisme (p.ex. chez
Joseph Pankiewicz, Ladislas Podkowiński, Gustave Gwoz-
docki, Louis De Laveaux et partiollemont chez Alexandro
Gierymski). Dans le cadro de ce courant Do Lavoaux suiyit
son propre chemin. II cherchait l’oxpression dans la yibration
yiolente de la coulour et dans une faoture forte, ebauchóe.
Los oouyres de l’artiste de la periode parisienne se placent
dans lo courant dit le premier oxprossionnisme, qui etait
etroitement lie au symbolisme. Son symbolisme se reduit
a uno ambiance particuliere et a un element mystique reyelant
1’intensite des sonsations humaines et lo pressentimont des
fins dernieres. Quand on ponse aux nocturnos et aux Afurs
do Louis De Lavoaux, on se rappolle nottemont los strophos
du Spleen parisien do Charles Baudelaire, precurseur du
modernisme.
Traduit par Krystyna Jachieć
 
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