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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 1)

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Powers, Horatio N.: La "Society of decorative Art" de New-York
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https://doi.org/10.11588/diglit.16908#0116

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LA « SOCIETY OF DECORATIVE ART » DE NEW-YORK. 8*

sociales et décider les affaires qui exigent quelque discernement ou quelque expérience
spéciale. En résumé, tous les mois douze membres différents apportent leur concours à
cette organisation caractéristique, qui présente un réel intérêt et ajoute certainement beau-
coup à la bonne administration, à l'influence et au succès de la Société.

On ne saurait trop féliciter la Société de prendre au sérieux la noble mission qu'elle
s'est donnée; on ne saurait trop louer le zèle de MMmcs De Forest, Hosack, Parke Godwin,
T. M. Wheeler, H. C. Leroy, Joseph H. Choate, Tillinghast, Schuyler, Low, MM"es New-
bold, M. A. Cooper, Arnold, MMmcs J. F. Gracie, F. Arnold, Eggleston, et autres dames
de la plus haute distinction, qui ont payé de leurs personnes à la tête des divers services
dont se compose l'administration de l'établissement.

Il y a lieu de mentionner ici l'excellent choix du personnel supérieur de la Société, qui
est ainsi constitué :

Présidente : Mme D. Lane ; vice-présidentes; MM™" W"' T. Blodgett, J. H. Choate,
R. M. Hunt et S. L. M. Barlow; secrétaire pour la correspondance : M'"e T. M. Wheeler;
secrétaire pour l'étranger : Mme W. W. Phipps; trésorière : M"" C. B. Arnold.

Parmi les directrices et associées il faut citer MM"1CS Cyrus W. Field, August Belmont,
J. J. Astor, J. W. Pinchot, John A. Dix, MM"CS J. Bryant, Furniss, MxM",cs V. M. Everts,
Marshall O. Roberts, H. E. Pellew, H. W. Bellows et plusieurs autres dont les noms ne
sont pas moins honorablement connus dans les cercles européens.

L'intérêt excité à New-York par cette utile organisation a eu un rapide retentissement
dans d'autres villes, et déjà des Sociétés auxiliaires de beaucoup d'avenir se sont formées à
Chicago, Saint-Louis, Détroit, Hartford, et dans d'autres grands centres commerciaux.
Comme la Société mère, ces associations affiliées comptent parmi leurs membres les dames
les plus notables de ces diverses cités. Toutes, sauf une seule exception, envoient leurs
objets à la Société de New-York pour l'exposition et la vente. Des classes pour l'enseigne-
ment artistique ont été établies avec un plein succès. L'école de la branche sociale de
Chicago compte déjà plus de cinquante élèves. Celle de Saint-Louis n'est pas moins
florissante. Dans les classes de New-York, où le nombre des élèves dépasse la centaine,
d'habiles professeurs enseignent les ouvrages d'aiguille, la décoration céramique et la
peinture sur porcelaine. Chacune de ces classes reçoit des élèves payants et non payants.
Tout membre de la Société a droit, pour une élève, à l'enseignement gratuit des ouvrages
à l'aiguille.

On se fait aisément une idée de la rude tâche qui incombait au comité d'examen
appelé à décider du mérite des divers spécimens d'art décoratif offerts à la Société. Dans
le nombre il y en beaucoup qui, témoignant d'une industrie patiente et de consciencieux
efforts, laissent énormément à désirer en fait de qualités artistiques. Il faut les refuser,
naturellement. Pendant le premier mois, les deux tiers des objets soumis au comité étaient
rejetés ; pendant le second mois, la moitié seulement, et depuis on a pu constater un
progrès continuel et singulièrement encourageant dans la valeur artistique de ces produc-
tions.

Dix-sept États de l'Union ont fourni des cotisations à l'œuvre de New-York, et du
 
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