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Quatremère de Quincy, Antoine Chrysostôme
Le Jupiter olympien ou l'art de la sculpture antique — Paris, 1815 [Cicognara, 285; 2499]

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https://doi.org/10.11588/diglit.6109#0115

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72 IE JUPITER OLYMPIEN.

pittoresque. Boivin eût eu d'ailleurs besoin d'un plus grand nombre de compartiments.
Dans le système que j'ai suivi, il n'est aucune des parties de la description, toute nombreuse
qu'elle soit, que l'on ne puisse exprimer. J'y fais voir la ville, l'armée assiégeante, les guer-
riers délibérants, la sortie des assiégés avec Mars et Minerve , l'embuscade et le combat.

Je ne me permettrai que peu de mots sur les deux dernières divisions. Je dirai, quant
à la neuvième (n° 9), que j'adopte complètement l'idée de Boivin, dans la représentation
du Ciel, par les images symboliques des astres, et par les signes du Zodiaque. Je pense
seulement que son dessinateur a mal-à-propos introduit le goût de la peinture dans la
manière de figurer le soleil, les étoiles ou les constellations.

La dixième division est celle de l'Océan, et l'emplacement que celui-ci occupe est marqué
n° 10. Il n'y a lieu ni à méprise, ni à discussion, puisque Homère a pris soin de dire que
Vulcain avait fait rouler les flots impétueux du grand Océan autour de la zone extérieure du
bouclier. Ainsi, en figurant de l'eau et des poissons sur le bord qui sert de cadre à tout
louvrase, on satisfait à-la-fois, et aux paroles de la description, et à la méthode usuelle
de la sculpture dans de semblables représentations.
 
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