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Quatremère de Quincy, Antoine Chrysostôme
Le Jupiter olympien ou l'art de la sculpture antique — Paris, 1815 [Cicognara, 285; 2499]

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https://doi.org/10.11588/diglit.6109#0370

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DE LA STATUAIRE CHRYSÉLÉPHANTINE. IV PARTIE. Soi

ou celle des bras et des plates-bandes du siège, contient la mention des groupes de
sphinx, et lenoncé sans aucun détail des bas-reliefs des enfants de Niobé. Si l'on descend
vers la région inférieure, ou celle des traverses, on voit que les descriptions offrent plus
de détails, soit pour la nature des sujets, soit pour l'espèce, soit pour le nombre des
personnages.

A mesure que nous descendrons avec Pausanias vers les parties de l'ensemble, qui,
placées à terre, étaient entièrement sous sa vue, il nous paraîtra que sa description
devient, non-seulement plus détaillée, mais même complète. C'est ce que va nous montrer
l'analyse du soubassement du trône, et de son petit mur d'enceinte.

\

PARAGRAPHE XVI.

Continuation du même sujet. — Du soubassement du trône, et du petit mur d'enceinte.

Lucien, dans son Traité de la manière dont il faut écrire l'histoire, compare les auteurs
qui s'appesantissent sur les faits accessoires, en négligeant les événements principaux, à
celui qui, parlant du Jupiter d'Olympie, ou le décrivant en présence de personnes qui ne
l'auraient pas vu, le ferait, sans vanter la beauté de cet ensemble, sans donner même à
croire qu'il l'eût considéré, et, au lieu de cela, s'étendrait avec beaucoup de détails sur le
fini et le poli du marchepied, comme sur les proportions du soubassement (0.

Ce passage, qui tend à mettre ici la beauté de la composition générale fort au-dessus
du mérite d'un de ses accessoires, n'a pas pour objet de déprimer le mérite du soubas-
sement qui va nous occuper. Au contraire, il résulte des paroles de Lucien, que cette
partie inférieure de l'ensemble était remarquable par une exécution précieuse et soignée,
et par une élégance de proportions digne sans doute d'être admirée, mais à un dégré fort
différent.

La règle de goût et de convenance que Lucien tire avec une grande justesse de la ma-
nière de décrire le monument d'Olympie, n'est pas applicable à la critique des ouvrages
d'art, d'après les textes des auteurs; car il se peut que la moindre des parties donne lieu
a plus de recherches et de discussions que le tout ensemble. Cependant nulle difficulté
relative à notre objet n'exigera de nous un long commentaire sur le soubassement du
trône. Celle que les commentateurs ont trouvée dans le mot opo« du texte, a été levée
de plus d'une manière, et M. Facius parait l'avoir résolue avec plus de succès qu'aucun
autre.

Le texte porte : iw» ^ T0" P*^prjU Toiï Gp°'vov xt «vfyov-roî -/.ai ô'po; «».oî xo<7[m>ç xepi fèv At'a. Le mot ô'poç
a été changé en par Sylburge, en 5ppç par M. Goldhagen. M. Facius y a substitué, par
le changement d'une seule lettre, le mot feoç, et a montré que cette locution était tout-

o

(i) ÔWwp Scv eï xiç toÛ Atàç toO èv Ôlu^icç xh piv fcov xaXXoî, tocoStov xai T0W*rw «v , ^ Êtàroi, ^'sraivoï, [ttj&è
-oîç dm êiàdffiv i&ryotto- toù bcon&wu Sè, to si êu8uspyè« xcà to êi&çov Oai>|u&i, x*i ffc xp^iu'àoç to &puOjtov, jcai tccùtk ravu
jatà iroXXïi; -ppovT^o; $kUv. Lucian. quom. hist. scrib. sit. Bipont, tom. IV, pag. 190.
 
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