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Quatremère de Quincy, Antoine Chrysostôme
Le Jupiter olympien ou l'art de la sculpture antique — Paris, 1815 [Cicognara, 285; 2499]

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https://doi.org/10.11588/diglit.6109#0388

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LE JUPITER OLYMPIEN,

ou

LART DE LA SCULPTURE ANTIQUE

CONSIDÉRÉ SOUS UN NOUVEAU POINT DE VUE.

CINQUIÈME PARTIE.

DE LA STATUAIRE CHRYSÉLÉPHANTINE, OU SCULPTURE EN OR ET EN IVOIRE, DEPUIS
LE SIÈCLE DE PÉRICLÈS JUSQU'AU RÈGNE DALEXANDRE, ET DEPUIS CETTE ÉPOQUE
JUSQU'AU SIÈCLE DE CONSTANTIN.

Le point de vue nouveau, ou du moins à peine envisagé jusqu'ici par les critiques, sous
lequel l'art des anciens s'est présenté à nous dans cet ouvrage, devait nous conduire à quel-
ques aperçus, qui, s'offrant d'abord isolément, et l'un après l'autre, se sont ensuite trouvés
réunis par des rapports communs, et que la nature seule des objets nous a fait découvrir.
Comme ces divers aspects ne pouvaient manquer de nous frapper, il faut dire que, par
une raison inverse, ils avaient dû échapper aux regards de ceux que le même fil n'avait
pas guidés vers ces routes perdues des arts de l'antiquité.

Ainsi les recherches sur le goût de la sculpture polychrome, nous ayant mis sur la
voie de l'analyse explicative de la division de l'art appelée toreutiqùe, ces notions nous
ont fait observer et rapprocher une multitude d'ouvrages qui, faute d'avoir été rapportés
à la division de l'art dont ils dépendent, n'occupaient, pour ainsi dire, aucune place, ni
dans l'histoire de la sculpture, ni dans l'imagination des artistes, et passaient pour des
œuvres d'exception, pour des productions irrégulières, qu'on ne pouvait classer nulle
part. De ce nombre sont les monuments de la statuaire en or et en ivoire.

Mais, en se réunissant pour la première fois dans nos recherches, ces ouvrages nous
ont fait apercevoir encore, qu'au milieu de la plupart des grands temples de la Grèce,
avait existé un genre de monument aussi remarquable qu'il a été peu remarqué. On
veut parler des trônes des divinités, considérés, il est vrai, sous une acception plus
générale "et plus étendue que celle qu'on a coutume de donner au mot trône.

L'idée de ces monuments, souvent enfouis dans les textes ou les descriptions des
auteurs, était devenue quelquefois méconnaissable par le fait seul de l'analyse descriptive.
Presque tous, tenant par leur exécution à la même division de l'art, ils ne pouvaient se

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