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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 6.1880 (Teil 2)

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Expositions
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Bulletin bibliographique: livres nouveaux et éditions nouvelles
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https://doi.org/10.11588/diglit.18608#0267

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BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.

2ij

mais fort intéressante exhibition industrielle et artistique de
Fiesole qui obtint aussi et très justement la faveur publique.
Prato suivra cette année le même exemple, et voici qu'à Pistoia
M. V. Capponi vient de proposer d'organiser une exposition
de Trésors d'art anciens, sous la direction de la Reale Acca-
demia Pistoiese di Science, Lettere ed Arti, dont le prince Ros-
pigliosi est le président. L'idée a été accueillie avec enthousiasme
et l'on s'occupe activement des moyens de la réaliser. Tous nos
vœux accompagnent ces intelligents efforts. Les touristes ont
pour la plupart le très grand tort de ne s'arrêter que dans les
principales villes italiennes ; ces abstentions tournent à leur
très sérieux détriment, en Toscane plus encore que partout
ailleurs : Pistoia, Prato, Empoli, San Miniato al Tedesco, Monte
San Savino, Monteoliveto, San Gemignano, Lamporecchio,
Montepulciano, Cerreto-Cuidi, Montemurlo, Santa Maria A
Ripa, etc., — nous citons au hasard n'ayant que l'embarras
du choix, — sont autant de musées qui font à la cité sans rivale,
à la merveilleuse Florence, une véritable ceinture de richesses
artistiques.

Les heures des trains ne sont que trop souvent combinées au
détriment des voyageurs qui tiennent à visiter les villes secon-
daires sans y séjourner; les trains de banlieue n'existent pas en
Italie, mais un grand progrès est réalisé par l'établissement des
tramways à vapeur. C'est ainsi que depuis le j8 mai, une société
belge a inauguré une ligne entre Florence et Prato qui rend très
facile aux touristes pressés une visite à Prato et à Pistoia le
même jour.

Rome. — A Rome, l'Exposition de la Société italienne des
Artistes et des Amateurs des beaux-arts (amatori e cultori délie
belle arti) est assez pauvre en œuvres de mérite. La cause en
est sans doute à l'Exposition de Turin qui a absorbé ce que les
artistes italiens avaient de mieux. Il convient aussi d'ajouter
qu'en général les peintres en Italie n'aiment pas envoyer leurs
œuvres aux expositions, et qu'ils préfèrent les montrer aux
amateurs dans leurs ateliers.

Turin. — Nous avons annoncé l'ouverture de l'Exposition de
Turin qui obtient depuis trois semaines le plus vif succès. Nous
reviendrons en quelques mots sur ce sujet, non pour examiner les

[ œuvres exposées, — ce qui revient de droit à la critique auto-
risée, et n'appartient pas à la chronique — mais pour montrer
rapidement ce qui a été fait.

Le nouveau royaume, depuis sa fondation, a eu trois expo-
sitions nationales de beaux-arts. Les grandes capitales : Rome,
Turin. Florence, Milan, etc., font bien chaque année leur expo-
sition particulière, mais l'art italien n'avait jamais été, avant
1870, convié à un concours général. Parme voulut en tenter
l'essai, lors de l'inauguration de la statue du Corrège en 1871 ;
Milan suivit l'exemple en 1872; Naples enfin en 1877.

C'était en 1880 au tour de Turin : la vieille cité mère de
l'Italie, l'ancienne capitale piémontaise s'est mise à l'œuvre avec
sa ténacité habituelle pour préparer ce qu'elle appelait la re-
vanche de Vienne et de Paris. La peinture italienne, en effet,
avait été jugée très sévèrement à ces deux expositions interna-
tionales, grâce à l'indifférence du gouvernement italien et aux
mauvaises dispositions prises par lui.

Cette fois encore l'Exposition n'aurait peut-être pas mieux
réussi, si la ville de Turin n'avait pas elle-même pris tout à sa
charge.

Un magnifique palais, fort bien disposé, a été élevé dans ce
but au milieu des nouveaux et élégants quartiers de la ville ; une
commission a été chargée de la haute direction et un comité
exécutif assume la responsabilité de l'entreprise. C'est à ce
comité que le roi Humbert adressait, le 25 avril, ces mots
flatteurs et entièrement justifiés : « Messieurs, je savais que cette
exposition devait réussir parce que depuis longtemps vous la
préparez avec un dévouement infatigable; mais le résultat est
tellement au-dessus de toute attente, que je vous en remercie au
nom de l'Italie. » Et le lendemain, il envoyait les insignes de
grand-officier de la Couronne au président du comité turinois,
le comte Balbo Berton de Sambuy, député au Parlement.

L'Exposition restera ouverte pendant trois mois et il serait à
souhaiter qu'elle eût toujours le succès de ces premiers jours : cinq
à six mille visiteurs en moyenne. Le palais est à trois nefs; dans
la nef centrale, on a disposé avec beaucoup de goût les produits
de la sculpture, et dans les parties latérales se trouve la peinture.
Au fond, une annexe est destinée à l'art appliqué à l'industrie.

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

LIVRES NOUVEAUX ET ÉDITIONS NOUVELLES

IX

57. — / Monumenti di Torino. Notizie biografiche, storiche
e descriptive raccolte da Carlo Morando, illustrate con docu-
menti e disegni, Torino, tip. e lit. Camilla e Bertolero, 18, Via
Ospedale. 1880. Un volume in-8 de 265 pages.

58. — Le Tradiponi nell' arte francese. Da una relazlone
del prof. Alberto Rondani, alla R. Academia e al R. Instituto
di Belle Arti di Parma. Firenze, tipografia délia Ga^etta
d'Italia, 12, via del Castellaccio. 1879. Brochure in-8 de
46 pages.

59. — / tre Canti più famosi délia Divina Commedia. Studio

del prof. Alberto Rondani. Firenze, tipografia délia Ga^etta
d'Italia. 12, Via del Castellaccio. 1879. Brochure in-8 de
35 PaSes-

60. — Catalogo di libri raccolti dal conte Pio Resse in
Firenze. Parte prima. Firenze, coi tipi dell' Arte délia Stampa,
1879. In-8 de 72 pages.

61. —• L'Arte italiana nella galleria nationale di Londra,
per Gustavo Frizzoni. Firenze, coi tipi di M. Cellini e C. alla
Galileiana, 1880. Un volume in-8 de 87 pages.
 
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