L' art: revue hebdomadaire illustrée (6.1880 (Teil 2))

Frise en imerre noire de Florence, attribuée a Desiderio da Settignano.

Dessin de John Watkins.

H ENRY MERRITT'

CRITIQUE D'ART ET ROMANCIER

enry Merritt a été connu longtemps,
dans le monde des arts, comme le plus
délicat et le plus habile des restaura-
teurs de vieilles peintures. Mais à
l'occasion, il s'occupait aussi de critique
littéraire. Parmi ses ouvrages nous
devons remarquer un roman qui n'a
guère de comparable que les des-
criptions, par De Foé, de la vie des
classes inférieures de son temps. Sa
biographie est remplie de traits roma-
nesques. Le premier de ses volumes
contient une touchante notice consacrée
par M'"" Merritt à la mémoire de
son époux et une série d'articles
publiés par Merritt dans le Leader et
l'Athenœum, intitulés : Ordure et Pein-
tures séparées ; des extraits de divers
de ses écrits et l'Histoire d'une fleur,
qui avait paru en premier lieu dans la
Fors Clavigera.

Ordure et Peintures séparées se
composent de quatorze articles très
agréables à lire, très bien écrits, traitant tous du sujet que Merritt avait le plus à cœur, de la
restauration des peintures et traitant de ce sujet dans la manière claire et gracieuse qui lui est
propre, par un examen à différents points de vue. Voici quelques titres pris au hasard, qui
attestent cette variété : Ce que peuvent durer les peintures à l'huile ; — la Théorie du vernissage ;
— les Procédés de Van Dyck ; — les Conseillers professionnels ; — les Destructeurs de peintures ; —
le Devoir du restaurateur, etc. Les morceaux choisis parmi ses œuvres diverses portent les titres

Lettre tirée de l'alphabet de Théodore de Bry.

i. Henry Merritt, critiques d'art et romans, avec des souvenirs et vingt eaux-fortes, par Anna Lea Merritt. Deux volumes. Londres,
Kegaw Paul et C°.