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Leroi, Paul: Pro Patria
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18608#0341
PRO PATRIA.
sur l'initiative privée et faisant franchement appel à tous, Italiens et étrangers, il a sur-le-champ
fondé avec six de ses amis la Société Donatello dont il a accepté la présidence et dont ces
messieurs constituent avec lui le Comité exécutif. Ce sont :
M. le chevalier Emilio Benini, ingénieur, membre de la Chambre de Commerce et du Conseil
communal de Florence ;
Don Cino Corsini;
M. le commandeur Leopoldo
Galeotti, sénateur;
M. George Disney Maquay,
banquier;
M. le commandeur Ubaldino
Peruzzi, député au Parlement ;
Et M. le marquis Pietro Tor-
rigiani.
Le titre de la Société résume
de la façon la plus heureuse en un
seul nom immortel, toutes ses ten-
dances; je vous exposerai le champ
d'action qu'elle s'est tracé, mais je
tiens à vous dire immédiatement
aujourd'hui qu'elle ne s'est pas
bornée à formuler sur le papier un
programme intelligent ; à peine née,
elle vient d'agir, — façon féconde
de développer son programme, —
et elle a décidé l'ouverture simulta-
née à Florence de trois expositions
pour le if septembre prochain.
La première sera rétrospective.
La seconde sera une réunion
choisie d'œuvres d'art modernes —
peinture, sculpture, architecture,
gravure, — pour laquelle il est fait
appel à l'élite des artistes contem-
porains qui y trouveront les plus
sérieux avantages pratiques.
La troisième est uniquement
consacrée aux applications de l'art
à l'industrie en Toscane.
La Société a en outre voté la
création d'un Museo Civico spécia-
lement consacré aux applications de
l'art à l'industrie et dont l'entrée Saint Geoiiges-
Marbre de Donatello. (Façade d'Or' San Michèle, à Florence.)
sera gratuite, protestation du tact De3sin de Niccola Sanesi.
le plus pratique contre l'inepte taxe
gouvernementale qui se perçoit depuis quelques années, pour visiter les musées italiens, et qui
produisit sur-le-champ l'intelligent et fécond résultat de faire abréger dans chaque ville le séjour
des touristes ! Ce musée, on ne remet pas à demain son organisation ; on l'inaugure à l'anglaise,
tel quel, à l'état embryonnaire, tout de suite; — demain il aura grandi.
Mais les capitaux, me direz-vous ?
La Société fait appel à toutes les bonnes volontés; le nombre de ses adhérents des deux
Tome XXI. 56
sur l'initiative privée et faisant franchement appel à tous, Italiens et étrangers, il a sur-le-champ
fondé avec six de ses amis la Société Donatello dont il a accepté la présidence et dont ces
messieurs constituent avec lui le Comité exécutif. Ce sont :
M. le chevalier Emilio Benini, ingénieur, membre de la Chambre de Commerce et du Conseil
communal de Florence ;
Don Cino Corsini;
M. le commandeur Leopoldo
Galeotti, sénateur;
M. George Disney Maquay,
banquier;
M. le commandeur Ubaldino
Peruzzi, député au Parlement ;
Et M. le marquis Pietro Tor-
rigiani.
Le titre de la Société résume
de la façon la plus heureuse en un
seul nom immortel, toutes ses ten-
dances; je vous exposerai le champ
d'action qu'elle s'est tracé, mais je
tiens à vous dire immédiatement
aujourd'hui qu'elle ne s'est pas
bornée à formuler sur le papier un
programme intelligent ; à peine née,
elle vient d'agir, — façon féconde
de développer son programme, —
et elle a décidé l'ouverture simulta-
née à Florence de trois expositions
pour le if septembre prochain.
La première sera rétrospective.
La seconde sera une réunion
choisie d'œuvres d'art modernes —
peinture, sculpture, architecture,
gravure, — pour laquelle il est fait
appel à l'élite des artistes contem-
porains qui y trouveront les plus
sérieux avantages pratiques.
La troisième est uniquement
consacrée aux applications de l'art
à l'industrie en Toscane.
La Société a en outre voté la
création d'un Museo Civico spécia-
lement consacré aux applications de
l'art à l'industrie et dont l'entrée Saint Geoiiges-
Marbre de Donatello. (Façade d'Or' San Michèle, à Florence.)
sera gratuite, protestation du tact De3sin de Niccola Sanesi.
le plus pratique contre l'inepte taxe
gouvernementale qui se perçoit depuis quelques années, pour visiter les musées italiens, et qui
produisit sur-le-champ l'intelligent et fécond résultat de faire abréger dans chaque ville le séjour
des touristes ! Ce musée, on ne remet pas à demain son organisation ; on l'inaugure à l'anglaise,
tel quel, à l'état embryonnaire, tout de suite; — demain il aura grandi.
Mais les capitaux, me direz-vous ?
La Société fait appel à toutes les bonnes volontés; le nombre de ses adhérents des deux
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