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Chesneau, Ernest: L' art et l'électricité, [1]
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i74 L'ART.
recourir à l'emploi de plafonds lumineux ou d'un cordon d'œils-de-bœuf inclinés, régnant à la
hauteur des corniches, et projetant la lumière sur les parois opposées. Un électricien belge,
M. Jaspar, a obtenu des résultats intéressants et satisfaisants en dissimulant ses appareils dans
une sorte de seau et en renvoyant la lumière à l'aide d'immenses réflecteurs circulaires et
placés horizontalement. Mais, outre que les enveloppes de l'appareil font dans l'espace éclairé
d'énormes taches noires d'un effet désagréable, comme il n'y a point de tableaux dans le salon
occupé par M. Jaspar, nous n'avons pu juger son système au point de vue spécial qui nous
intéressait.
L'éclairage par incandescence est plus particulièrement représenté par les systèmes Edison et
Swan. Ils offrent l'un et l'autre de très grands avantages. D'abord ils se prêtent à la division à
peu près indéfinie de la lumière qui reste
————^^l—constante. Le réglage en est aussi facile
La solution du problème qui nous
Uronze galvanique "reliefs polychromes. 0CCUPe n'eSt doilC P'lS CnC01"C trouvée.
Incontestablement on la trouvera. Mais dès
aujourd'hui, il est possible de conclure, des expériences déjà faites, que les peintres et les
architectes chargés de décorer des pièces d'apparat destinées aux réceptions du soir devront
maintenir leurs peintures dans les gammes les plus légères des tons clairs et employer de
préférence un procédé mat, comme la cire par exemple, qui échappe à l'inconvénient des reflets.
Ce sont là des lois qui ne sont pas nouvelles sans cloute ; mais outre qu'elles ont été dans tous les
temps (rappelez-vous les peintures de Le Brun à Versailles) l'objet de constantes infractions, il
devient essentiel de les rappeler au moment où, l'éclairage électrique d'un jour à l'autre devenant
d'un usage général, il faudra bien compter avec ses inconvénients et y remédier le mieux possible.
Ernest Chesneau.
(La suite prochainement.)
recourir à l'emploi de plafonds lumineux ou d'un cordon d'œils-de-bœuf inclinés, régnant à la
hauteur des corniches, et projetant la lumière sur les parois opposées. Un électricien belge,
M. Jaspar, a obtenu des résultats intéressants et satisfaisants en dissimulant ses appareils dans
une sorte de seau et en renvoyant la lumière à l'aide d'immenses réflecteurs circulaires et
placés horizontalement. Mais, outre que les enveloppes de l'appareil font dans l'espace éclairé
d'énormes taches noires d'un effet désagréable, comme il n'y a point de tableaux dans le salon
occupé par M. Jaspar, nous n'avons pu juger son système au point de vue spécial qui nous
intéressait.
L'éclairage par incandescence est plus particulièrement représenté par les systèmes Edison et
Swan. Ils offrent l'un et l'autre de très grands avantages. D'abord ils se prêtent à la division à
peu près indéfinie de la lumière qui reste
————^^l—constante. Le réglage en est aussi facile
La solution du problème qui nous
Uronze galvanique "reliefs polychromes. 0CCUPe n'eSt doilC P'lS CnC01"C trouvée.
Incontestablement on la trouvera. Mais dès
aujourd'hui, il est possible de conclure, des expériences déjà faites, que les peintres et les
architectes chargés de décorer des pièces d'apparat destinées aux réceptions du soir devront
maintenir leurs peintures dans les gammes les plus légères des tons clairs et employer de
préférence un procédé mat, comme la cire par exemple, qui échappe à l'inconvénient des reflets.
Ce sont là des lois qui ne sont pas nouvelles sans cloute ; mais outre qu'elles ont été dans tous les
temps (rappelez-vous les peintures de Le Brun à Versailles) l'objet de constantes infractions, il
devient essentiel de les rappeler au moment où, l'éclairage électrique d'un jour à l'autre devenant
d'un usage général, il faudra bien compter avec ses inconvénients et y remédier le mieux possible.
Ernest Chesneau.
(La suite prochainement.)