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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 4)

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Faucon, Maurice: Benozzo Gozzoli a San Gimignano, [1]
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Le Monument de Saint-Quentin
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https://doi.org/10.11588/diglit.18880#0151

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134 L'ART.

croyons pas que, depuis Giotto, on ait rien trouvé de plus juste, de plus profond, de plus discret
dans l'expression. A ces gestes, à ces attitudes, à ces regards, on comprend aussitôt la séduction
morale que le vieil évêque exercera sur ce jeune homme à l'âme inquiète. 3° Au second plan,
sous les arcades, Augustin s'agenouille devant un autre vieillard, un sage profane sans doute,
vêtu d'une opulente robe à ramages, entouré d'une nombreuse clientèle de disciples vieux et
jeunes. Sur le bonnet de l'un de ceux-ci, le dernier à gauche contre une colonne, se lit un nom :
le jeune homme était peut-être élève de Benozzo. Malgré quelque raideur dans les attitudes, de
l'uniformité dans les poses et en dépit d'une composition un peu décousue, cette triple scène
présente dans son ensemble un vif intérêt et une gravité singulière qu'elle doit à la prédomi-
nance de la draperie sur le costume.

Maurice Faucon.

(La fin prochainement.)

LE MONUMENT DE SAINT-QUENTIN

I ^^^^W^^^^^^^^m^'^^K /rD A rïéfense de Saint-Quentin est cer-

/É^Û -^^^^Tf^^^W^'5^,/^È> tainement avec celle de Chateaudun

'A „ l^^K^iœyR^^wk r<^SkÈ/r^\ un des faits d'armes les plus glorieux
/Il .%py^/W^^fflSgBÉI^ r—^^kWté^

V^Jiw I^^^^êW^K ^e ^ Suerre c^e 1870. Si l'invasion

l||y^r ^^^^8L^^\ ^pOk avait trouvé dans la population de

cS^t JllTr^Kl^0.^^"^. %£&f toutes les villes ouvertes un patrio-

fe « ' WMffwtra <&2£3è& tisme aussi résolu à tous les sacri-

wk/ , *â vï IgrM _ fices, il est à croire que la guerre

/^%ÉÊÊÊ^^\* X^®T \ 1 CUt raPldement Pns une autre ligure.

( '%^Ê^^^^^\ \l)f/ ^ Notre armée de la Loire, qui, bien

\J^^g^T^^A ''«Pb fnll/^ que composée de conscrits, a si long-

' "WWWÉmtf'*Wl*. r£j% temps arrêté tous les efforts de

t/ i^«/^^K i^al^ 1 ennemi, aurait été peut-être invin-

^*ÊÊÊÊÈÈÊ8ÈËm '^«B^-A. jÊÊhML cible, si elle s était sentie vigoureu-

È&ÊÊîMaËÈÈk M Cj " sèment soutenue par la population

im\ €&£*29HEMP*'" civile. Il a suffi à Saint-Quentin de

cinq mille ouvriers et bourgeois pour

Lettre composée pour MW par François Ehrmann, gravie par Plapyut. maintenir Une lutte de tOUte Utie joilf-

née contre i5,ooo soldats allemands.
Ils n'ont pas songé au lendemain; ils ne se sont pas dit qu'après tout leur résistance ne suffirait
pas à faire reculer définitivement l'invasion. Ils se sont préoccupés uniquement de faire leur
devoir de citoyens, et, sans hésiter, ils ont obéi à l'appel de l'homme de cœur que le gouverne-
ment de la Défense nationale avait mis à leur tète.

Ces héros du devoir avaient droit au souvenir de leurs concitoyens. La ville de Saint-Quentin
ne pouvait manquer d'ériger un monument à ceux qui sont tombés en la défendant, et la France
 
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