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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 3.1877 (Teil 2)

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Exposition de portraits nationaux:à l'exposition universelle de 1878
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Le Salon de Paris
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Chronique de l'hôtel Drouot
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https://doi.org/10.11588/diglit.16905#0138

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CHRONIQUE DE L'HOTEL DROUOT.

117

C'1 que colis devra porter les marques suivantes :
: ' Les lettres E. U. (Exposition universelle) entourées d'un
cercle ;

2° Au-dessous des lettres E. U., l'inscription : Exposition des
portraits nationaux ;

30 Le nom du propriétaire.

Deux étiquettes d'un modèle spécial seront collées chacune
sur une face différente des colis (ces étiquettes seront envoyées
aux exposants admis qui les auront réclamées par lettres à M. le
directeur des beaux-arts).

Art. 5. Les possesseurs de portraits qui désireraient les voir
figurer à l'exposition devront les soumettre à l'examen de la
commission de l'inventaire, du 15 au 20 mars 1878, au palais du
Champ-de-Mars.

LE SALON

L'exposition des ouvrages des artistes vivants ouvrira au
palais des Champs-Elysées, le mardi ier mai 1877.

Le public entrera par la porte principale (côté de l'avenue
des Champs-Elysées). La sortie aura lieu par la porte Est (côté
de la place de la Concorde).

Les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi, il sera perçu
un droit d'entrée de 1 franc par personne. Le dimanche et le
jeudi l'entrée sera gratuite.

Dans le cas où l'affluence des visiteurs serait trop grande,
l'administration se réserve la faculté de fermer momentanément
les portes.

L'exposition sera ouverte tous les jours à dix heures, sauf
le lundi ; le lundi, elle ne sera ouverte qu'à midi. Les portes
d'entrée seront fermées à cinq heures un quart. On fera évacuer
les salles à cinq heures trois quarts.

Le dimanche et le jeudi, les portes d'entrée seront fermées
à cinq heures. On fera évacuer les salles à cinq heures et demie.

La porte de sortie sera fermée tous les jours à six heures.

Le directeur des Beaux-Arts a l'honneur de prévenir
MM. les artistes exposants qu'une carte d'entrée permanente et

CHRONIQUE DE

Il était écrit que la vente dite du duc de Berwick et d'Albe
serait jusqu'au bout un véritable scandale. Après le liasco 1 plus
que mérité des faux tableaux auxquels M. Charles Blanc et la
Galette des Beaux-Arts n'avaient point hésité à décerner à
grand renfort de réclames des brevets d'authenticité, le public
écœuré a fait aux tapisseries, dont plusieurs cependant étaient
superbes, un accueil tel, que la note suivante a mis dès le
12 avril fin au combat faute de combattants :

« Par suite des préoccupations politiques qui viennent de
se produire, on a résolu d'interrompre la vente de la magnifique
collection du duc d'Albe.

« Ce qui reste de la galerie du palais de Liria, attendra des
temps meilleurs pour reparaître à l'Hôtel des ventes. »

Cette note a le léger inconvénient d'être aussi vraie que les
tableaux de Murillo, de Rubens et de Velasquez, qui venaient
d'être de la part des amateurs l'objet d'une abstention unanime
aussi juste que méprisante. Loin qu'il y ait baisse à l'hôtel

Art. 6. L'exposition sera ouverte le icr mai 1878 et close le
3 r octobre suivant. Aucun objet ne pourra être enlevé avant la
clôture sans une autorisation spéciale du sénateur commissaire
général, et sans une décharge régulière signée par le propriétaire
de l'objet retiré.

Art. 7. Chaque œuvre portera un cartel exécuté par les
soins de la commission, indiquant le nom du personnage, le nom
de l'artiste et le nom du prêteur.

Art. 8. Aucune reproduction des objets exposés, de quelque
nature qu'elle soit, ne sera permise que sur l'autorisation écrite
et spéciale du propriétaire.

La commission respecte les attributions indiquées par les
possesseurs d'œuvres d'art, mais elle n'en prend pas la responsa-
bilité.

DE PARIS

portant leur nom leur sera délivrée au palais des Champs-Elysées,
à partir du samedi 28 avril, de dix heures à quatre heures, sur
la présentation du récépissé de leurs ouvrages.

Les exposants munis de leur carte pourront, à dater du
irr mai, entrer accompagnés d'une personne de leur famille.

MM. les peintres exposants pourront vernir leurs tableaux
le lundi 30 avril, de sept heures à quatre heures ; la même dis-
position est applicable aux sculpteurs pour la mise en état de
leurs ouvrages. Les artistes seront admis le 30 sur la présenta-
tion de leur carte ou de leur récépissé.

L'exposition sera plus considérable que celle de l'an dernier.
Sur 7,923 tableaux et dessins soumis au jury, 2,110 ont été
reçus. Le nombre des envois dans la sculpture est de 980, mais
on ne connaît pas encore le nombre des admissions. Il y a
130 admissions de plus que l'an dernier pour la peinture, 400 de
plus pour les dessins et aquarelles, 106 de plus pour la gravure.
Une salle spéciale est réservée, dit-on, aux dessins et aquarelles
que le jury a jugés le plus dignes d'attention. C'est une sorte de
salon d'honneur dont les dessinateurs et aquarellistes obtiennent
le privilège.

'HOTEL DROUOT

Drouot, on n'y a jamais atteint des prix aussi élevés depuis le
commencement delà saison actuelle, et la liquidation d'un mar-
chand de Londres annoncée pour cause de décès de Mmc B.....

a elle-même très-largement profité de cette reprise, bien que
la plupart des tableaux fussent les uns médiocres, les autres bap-
tisés de façon plus que discutable.

Nous l'avons déjà dit, nous ne saurions trop le répéter, si
la Chambre syndicale de MM. les commissaires-priseurs juge
à propos de laisser certains experts continuer leurs étranges
exploits, la bonne renommée de la Compagnie ne tardera pas à en
être sérieusement affectée ; il faut, ou qu'il n'y ait point d'ex-
perts, comme cela a lieu à Londres, ou que les experts ne se con-
tentent pas de remplacer le savoir indispensable à leur mission
toute de confiance par le plus imperturbable aplomb et l'audace
la plus fantaisiste.

Une vente sérieuse et qui a été couronnée d'un entier succès
est celle des Tableaux modernes et anciens composant la Galerie

l. Voir l'Art, y année, tome II, page 6;.
 
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