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Mlle Gabrielle Niel
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18880#0294
Mlle Gabrielle Niel, dont l'Art a publié dans son XVe volume une première eau-forte1, est
fille d'un ancien directeur au Ministère de la Guerre, homme d'infiniment de goût, qui a laissé
dans le monde des Curieux le souvenir d'un esprit délicat et chercheur. A sa mort, la collection
qu'il avait réunie fut dispersée à l'hôtel Drouot, et M. Paul Mantz, un de ses fidèles amis, écrivit
pour le Catalogue une excellente page de préface.
M"e Niel, qui a visité l'Afrique, y a dessiné des sites pleins de caractère, qu'elle a transportes
sur le cuivre avec une rare vaillance. Elle attaque sa planche avec une énergie toute virile, à
grands traits, avec infiniment de sûreté, et la fait mordre en aquafortiste consommée. Koubba de
Sidi-Botiisrack est un heureux spécimen de sa manière un peu sommaire, mais très sincère, très
vaillante et bien personnelle.
NOTRE BIBLIOTHÈQUE
lection qu'il a rassemblée et qu'il a donnée au Muse'e historique
de l'antiquité, installé dans l'aile gauche du Trocadéro.
Dans le deuxième chapitre l'auteur expose et développe
une thèse qui paraîtra nouvelle à bien des gens, celle de la
supériorité du Moyen-Age sur la Renaissance au point de vue
de l'art. Il est écrit en grande partie d'après les documents
choisis par Viollet-le-Duc, pour former le Musée du Moyen-
Age et de la Renaissance, dans l'aile droite du Trocadéro.
Le troisième chapitre traite de l'art persan et des écoles
qu'il a formées. Il est consacré à la recherche des origines,
des procédés et des styles des émaux employés comme revê-
tement dans l'architecture orientale. C'est le résumé des obser-
vations résultant de l'examen de fragments de briques émaillécs
qu'a rapportées M. de Ujfalvi, de celles que contiennent les
vitrines de Sèvres et du Musée ethnographique, établi au
premier étage du palais du Trocadéro.
CCLXXV
Les Arts méconnus : les camées et les pierres gravées; l'art au
Moyen-Age ; l'art persan ; l'art kmer ; les arts du Pérou et du
Mexique; l'art égyptien. Les arts industriels. Les Musées du
Trocadéro. — Un volume grand in-8" de xvi-53-.i pages,
orné de 400 gravures, par Emile Soi.di. — Paris, Ernest
Leroux, éditeur, 28, rue Bonaparte. 1881.
Dans le premier chapitre de cet ouvrage M. Soldi traite
de l'importance de la gravure en pierres fines, raconte son
passé, montre la variété de ses manifestations et expose les
moyens de la relever. Un appendice a pour objet de faire
connaître l'origine de la glyptique et en donne la chronologie
en s'appuyant sur des considérations techniques. L'auteur
emprunte ses arguments et ses exemples aux pièces de la col-
1. Une Rue à Gènes. Voir l'Art, 4" année, tome IV, page itô.
fille d'un ancien directeur au Ministère de la Guerre, homme d'infiniment de goût, qui a laissé
dans le monde des Curieux le souvenir d'un esprit délicat et chercheur. A sa mort, la collection
qu'il avait réunie fut dispersée à l'hôtel Drouot, et M. Paul Mantz, un de ses fidèles amis, écrivit
pour le Catalogue une excellente page de préface.
M"e Niel, qui a visité l'Afrique, y a dessiné des sites pleins de caractère, qu'elle a transportes
sur le cuivre avec une rare vaillance. Elle attaque sa planche avec une énergie toute virile, à
grands traits, avec infiniment de sûreté, et la fait mordre en aquafortiste consommée. Koubba de
Sidi-Botiisrack est un heureux spécimen de sa manière un peu sommaire, mais très sincère, très
vaillante et bien personnelle.
NOTRE BIBLIOTHÈQUE
lection qu'il a rassemblée et qu'il a donnée au Muse'e historique
de l'antiquité, installé dans l'aile gauche du Trocadéro.
Dans le deuxième chapitre l'auteur expose et développe
une thèse qui paraîtra nouvelle à bien des gens, celle de la
supériorité du Moyen-Age sur la Renaissance au point de vue
de l'art. Il est écrit en grande partie d'après les documents
choisis par Viollet-le-Duc, pour former le Musée du Moyen-
Age et de la Renaissance, dans l'aile droite du Trocadéro.
Le troisième chapitre traite de l'art persan et des écoles
qu'il a formées. Il est consacré à la recherche des origines,
des procédés et des styles des émaux employés comme revê-
tement dans l'architecture orientale. C'est le résumé des obser-
vations résultant de l'examen de fragments de briques émaillécs
qu'a rapportées M. de Ujfalvi, de celles que contiennent les
vitrines de Sèvres et du Musée ethnographique, établi au
premier étage du palais du Trocadéro.
CCLXXV
Les Arts méconnus : les camées et les pierres gravées; l'art au
Moyen-Age ; l'art persan ; l'art kmer ; les arts du Pérou et du
Mexique; l'art égyptien. Les arts industriels. Les Musées du
Trocadéro. — Un volume grand in-8" de xvi-53-.i pages,
orné de 400 gravures, par Emile Soi.di. — Paris, Ernest
Leroux, éditeur, 28, rue Bonaparte. 1881.
Dans le premier chapitre de cet ouvrage M. Soldi traite
de l'importance de la gravure en pierres fines, raconte son
passé, montre la variété de ses manifestations et expose les
moyens de la relever. Un appendice a pour objet de faire
connaître l'origine de la glyptique et en donne la chronologie
en s'appuyant sur des considérations techniques. L'auteur
emprunte ses arguments et ses exemples aux pièces de la col-
1. Une Rue à Gènes. Voir l'Art, 4" année, tome IV, page itô.