JACQUES CALLOT.
119
appuyé sur sa hallebarde. Au milieu, au deuxième plan, passe un manant sur son
âne, ayant près de lui un lévrier et son fils, et derrière, sa femme, se soutenant
sur un bâton et portant à dos un enfant, lesquels cheminent a pied. Plus loin, on
aperçoit un groupe de gens autour d'une table. Dans le fond, la foule qui
circule. Puis des édifices crénelés à murs élevés à l'italienne et une tour ronde a
deux étages, semblable a un minaret.
Dessin à la plume, très-léger et très-fin, avec une teinte au lavis, encre de
Chine, sur un papier Jauni par le temps. Hauteur, on,,i72; largeur, on,,26o. Fait
partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins du musée dos
Offices. C'est le n° 180 du classement actuel. A été photographié dans le recueil
des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N« 115. — Portement de croix au Calvaire. Sur un tertre, au premier
plan, sont quatre personnages (mis dans l'ombre) qui regardent passer le Christ
et son escorte de gardes et de bourreaux; simple contour d'une grande habileté
et d'une grande finesse de crayon.
Dessin à la plume, encre noire. Hauteur, 0,101 ; largeur, o1",? 18. Il provient
de la collection Santarelli, réunie par donation à l'ancien fonds de la galerie des
Offices. C'est le n° 80 du catalogue Santarelli. A été photographié dans le recueil
des Callot, publié par M. Carlo Pini.
>j<> u6. — Le portement de croix, près du bastion, ainsi nommé pour le
distinguer du portement de croix près du tertre. Sur le premier plan, à droite du
regardant, est une muraille ou bastion sur laquelle sont grimpés des curieux.
Au pied de cette muraille sont trois gentilshommes, couverts de chapeaux à
larges bords. En suivant, se voient des gens assis, à l'exception d'une espèce de
musulman avec turban, qui se tient debout. Dans le lointain défile le cortège
s'appuyant sur une canne, mais de la main gauche. Il porte le chapeau à plume,
le grand collet de chemise, un manteau descendant jusqu'au jarret, dont un pan
rejeté sur l'épaule. Point d'épéc. La pose des pieds est identique à celle du
gentilhomme précédemment décrit. Mais quelle merveilleuse supériorité dans
l'exécution !
Contadine vue de profil, le poing gauche sur la hanche; de l'autre bras elle
soutient une corbeille pleine de fruits qu'elle porte sur sa tête.
Dessins à la plume, terminés et ombrés. Dimensions de la feuille entière :
hauteur, om,i 14; largeur, o"1,^. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la
collection des dessins du musée des Offices. C'est le n° 174 du classement actuel.
A été photographié dans le recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N" 120. — Deux gueux au champ d'équarrissage. Le premier, vu de profil,
est debout. Il est coiffé d'un vieux chapeau à larges bords avec deux plumes de
héron. Au-dessous il porte une calotte à oreillons. 11 s'appuie sur un bâton et
est vêtu d'une veste, avec une souquenille par-dessus et des pantalons. A côté de
lui, un deuxième gueux plié en deux, vu pareillement de profil, les bras nus, est
occupé à écorcher et à dépouiller de sa peau un cheval mort. Il tient le couteau
entre les dents. Il est pourvu d'un tablier. II porte un chapeau à larges bords
avec deux plumes de héron. La squelette du cheval n'est qu'un simple contour,
les deux gueux sont terminés et ombrés à la plume, tandis que le cadavre du
cheval n'est qu'un trait délicat au crayon noir. Hauteur, omti2j ; largeur, om,iS2.
Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins du musée des
Offices. Il porte le n° 159 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N° i2i. — Deux gueux au champ d'équarrissage. Le premier, debout, vu
du Christ portant sa de profil, est dessine
croix, accompagné de_________ a 'a P'ume et entiè-
bourreaux et de gar- rement dans l'ombre,
des. Ce cortège se au moyen d'un lavis
dirige vers le mont au bistre foncé. Le
Calvaire, dont on v deuxième gueux, le
aperçoit le chemin /V Tt. /^^V ^v\. rf^k corps plié, est indiqué
couvert d'une foule BU ^VV. WF"F> Par un ^8er contour
qui ouvre la marche. /^gjf^ "^L*"' 1 /-^^IV r/~ir^\ ^ 'a sanSumc> et est
Dessina la plume, y'T'^rV^^A^j^ iww ^**%>L^.^0ê^ "^Sj exactement le même
qui n'a pas autant de s \ Iffm m r jiff1 ! MyL ^^-"c^^-^— ^ tK? in sujet que celui du
finesse que l'autre i V ^vSwJâfe^ET \ U^Kk. ^^k. précédent dessin, sauf
portement de croix; r^jï 2-7^%^V^^L _^\ JC WritL ^^k. /nV^^fli^ qu'en celui - ci on
il est ombré, princi- \ V JP^W\s ^Sh^^"^ j rfjJ^JJl^ ^jfltffijB»^ \l n'aperçoit pas du tout
paiement le premier ^1 ^ À^^vAi Tr^fe^ •ShH^DHK^vw\ \\\ le squelette du cheval,
plan, par un lavis au jXjffif^^^X^" -^^s^^^^^ ^^^^ËÎW™A^\\^f Hauteur, o"\i 27; lar-
bistre. Haut.,o'",178; TXËf ^/ \V ^^k^^ X^vOj \ \w geur> om,i84. Fait
largeur ttlïrf"~^ ^-*%|BijP^ ^xT^fiQfc y&BËg ^KW,. partie de l'ancien
provient de la collée- I™MJ fm >^ÇL vv*n ^VHtE^ fonds Médicis de la
tion Santarelli, réunie ]\1 V ]^ N/\ \Ti \ 9 collection des dessins
. .. : donation à l'an - —~^àSm—_~ _ lljv^ \ \ ___ \\ ? Vs>\ du musée des Offices,
W'^S^ j ^Jj\ - . . \„\ et Portc Ie 110 160
des Offices. C'est le ^* ^^^^^Sliayy^» du classement actuel -
n" 47 du catalogue II n'a pas été photo-
Santarelli. Il a été graphie.
photographié dans le N* 122. — Trois
recueil des Callot, 3£ ' _—---—--i_- _I spadassins. Duel, ou
publié par M. Carlo TROIS SPADASSINS peut-être escrime.
Pini. c ji 1 ■ ■ 1 1 j r- „ Deux sont aux prises,
rac-sinnle d un dessin k la plume de Callot. r *
N" 117. — Un les jambes écartées ;
gentilhomme debout, celui de profil saisit
jouant de la grande mandoline. Il est vu de face, avec la tête tournée en
profil. Elle est couverte d'un chapeau de haute forme. Il porte le manteau sur
l'épaule gauche. Il a des hauts-de-chausscs courts, bouffants, noués au genou
par des flots de rubans.
Dessin à la plume, au bistre, légèrement ombré. Hauteur, om,i)?; lar-
geur, om,o8o. Il provient de la collection Santarelli, réunie par donation à l'an-
cien fonds des dessins du musée des Offices. N° 63 du catalogue Santarelli. Il a
été photographié dans le recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini, sous
le n° 209.
N° 118. — Un gueux. Vu de face, marchant appuyé sur deux béquilles
basses dont il se sert comme de cannes. Il est coiffé d'un bonnet tel que nos
modernes bonnets de coton. Il porte une misérable souquenille et une hotte sur
les épaules.
Dessin fait avec une grosse plume, et ombré par un lavis au bistre. Hau-
teur, om,iog; largeur, om,o64. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collec-
tion des dessins du musée des Offices. N° 130 du classement actuel. A été
photographié dans le recueil des Callot publié par M. Carlo Pini.
N" 119. — Trois figures sur une même feuille. Un gentilhomme, vu de dos,
la tête tournée de profil, s'appuyant sur une canne. Du bras gauche, étendu en
diagonale, il fait un geste. Il est coiffé du chapeau à larges bords, avec deux
plumes et une aigrette. Jl a un grand collet plat de chemise, revêt une houppe-
lande à épaulettes, serrée à la taille par une ceinture à agrafe, houppelande qui
descend jusqu'au jarret. On voit le bas de ses hauts-de-chausses, noués par des
rubans. Il n'a point d'épée.
Au milieu de la feuille. — Un autre gentilhomme plus petit, vu de dos,
au collet des deux mains celui de face, qui recule en tournant la pointe de son
épée contre sa poitrine. Le troisième spadassin, vu de profil, accourant, tend
aux combattants une épée d'une main, un poignard de l'autre. Tous les trois ils
sont tête nue, vêtus de même d'un pourpoint court serré à la taille et de hauts-
de-chausses bouffants noués au genou par des rubans. Le spadassin isolé a le
poing couvert du gros gant, ce qui me donne lieu de croire de préférence à une
scène d'escrime.
Dessin à la plume, encre noire, légèrement ombré. Hauteur, om,o96; lar-
geur, om,i}o. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins
du musée des Offices. N» 167 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
11 existe, page 37 de la calcographie grand-ducale, deux gravures analogues
aux dessins ci-dessus qui représentent des duels, mais les attitudes sont diffé-
rentes.
Nu 123. — Un spadassin, vu de profil. Il se fend, et avance le bras droit
tendu tenant une épée. Pose d'escrime ou de duel. On remarquera le gros gant
de la salle d'armes. Il est tête nue, vêtu d'un pourpoint court serré à la taille et
de hauts-de-chausses bouffants noués au genou avec des rubans.
Dessin à la plume, encre noire, à peine ombré. Hauteur, om,096; lar-
geur, om,i29. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins
du musée des Offices. N° 169 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
FOUCQUES DE VAGNONVILLE.
(La suite prochaiuautnt.)
119
appuyé sur sa hallebarde. Au milieu, au deuxième plan, passe un manant sur son
âne, ayant près de lui un lévrier et son fils, et derrière, sa femme, se soutenant
sur un bâton et portant à dos un enfant, lesquels cheminent a pied. Plus loin, on
aperçoit un groupe de gens autour d'une table. Dans le fond, la foule qui
circule. Puis des édifices crénelés à murs élevés à l'italienne et une tour ronde a
deux étages, semblable a un minaret.
Dessin à la plume, très-léger et très-fin, avec une teinte au lavis, encre de
Chine, sur un papier Jauni par le temps. Hauteur, on,,i72; largeur, on,,26o. Fait
partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins du musée dos
Offices. C'est le n° 180 du classement actuel. A été photographié dans le recueil
des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N« 115. — Portement de croix au Calvaire. Sur un tertre, au premier
plan, sont quatre personnages (mis dans l'ombre) qui regardent passer le Christ
et son escorte de gardes et de bourreaux; simple contour d'une grande habileté
et d'une grande finesse de crayon.
Dessin à la plume, encre noire. Hauteur, 0,101 ; largeur, o1",? 18. Il provient
de la collection Santarelli, réunie par donation à l'ancien fonds de la galerie des
Offices. C'est le n° 80 du catalogue Santarelli. A été photographié dans le recueil
des Callot, publié par M. Carlo Pini.
>j<> u6. — Le portement de croix, près du bastion, ainsi nommé pour le
distinguer du portement de croix près du tertre. Sur le premier plan, à droite du
regardant, est une muraille ou bastion sur laquelle sont grimpés des curieux.
Au pied de cette muraille sont trois gentilshommes, couverts de chapeaux à
larges bords. En suivant, se voient des gens assis, à l'exception d'une espèce de
musulman avec turban, qui se tient debout. Dans le lointain défile le cortège
s'appuyant sur une canne, mais de la main gauche. Il porte le chapeau à plume,
le grand collet de chemise, un manteau descendant jusqu'au jarret, dont un pan
rejeté sur l'épaule. Point d'épéc. La pose des pieds est identique à celle du
gentilhomme précédemment décrit. Mais quelle merveilleuse supériorité dans
l'exécution !
Contadine vue de profil, le poing gauche sur la hanche; de l'autre bras elle
soutient une corbeille pleine de fruits qu'elle porte sur sa tête.
Dessins à la plume, terminés et ombrés. Dimensions de la feuille entière :
hauteur, om,i 14; largeur, o"1,^. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la
collection des dessins du musée des Offices. C'est le n° 174 du classement actuel.
A été photographié dans le recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N" 120. — Deux gueux au champ d'équarrissage. Le premier, vu de profil,
est debout. Il est coiffé d'un vieux chapeau à larges bords avec deux plumes de
héron. Au-dessous il porte une calotte à oreillons. 11 s'appuie sur un bâton et
est vêtu d'une veste, avec une souquenille par-dessus et des pantalons. A côté de
lui, un deuxième gueux plié en deux, vu pareillement de profil, les bras nus, est
occupé à écorcher et à dépouiller de sa peau un cheval mort. Il tient le couteau
entre les dents. Il est pourvu d'un tablier. II porte un chapeau à larges bords
avec deux plumes de héron. La squelette du cheval n'est qu'un simple contour,
les deux gueux sont terminés et ombrés à la plume, tandis que le cadavre du
cheval n'est qu'un trait délicat au crayon noir. Hauteur, omti2j ; largeur, om,iS2.
Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins du musée des
Offices. Il porte le n° 159 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
N° i2i. — Deux gueux au champ d'équarrissage. Le premier, debout, vu
du Christ portant sa de profil, est dessine
croix, accompagné de_________ a 'a P'ume et entiè-
bourreaux et de gar- rement dans l'ombre,
des. Ce cortège se au moyen d'un lavis
dirige vers le mont au bistre foncé. Le
Calvaire, dont on v deuxième gueux, le
aperçoit le chemin /V Tt. /^^V ^v\. rf^k corps plié, est indiqué
couvert d'une foule BU ^VV. WF"F> Par un ^8er contour
qui ouvre la marche. /^gjf^ "^L*"' 1 /-^^IV r/~ir^\ ^ 'a sanSumc> et est
Dessina la plume, y'T'^rV^^A^j^ iww ^**%>L^.^0ê^ "^Sj exactement le même
qui n'a pas autant de s \ Iffm m r jiff1 ! MyL ^^-"c^^-^— ^ tK? in sujet que celui du
finesse que l'autre i V ^vSwJâfe^ET \ U^Kk. ^^k. précédent dessin, sauf
portement de croix; r^jï 2-7^%^V^^L _^\ JC WritL ^^k. /nV^^fli^ qu'en celui - ci on
il est ombré, princi- \ V JP^W\s ^Sh^^"^ j rfjJ^JJl^ ^jfltffijB»^ \l n'aperçoit pas du tout
paiement le premier ^1 ^ À^^vAi Tr^fe^ •ShH^DHK^vw\ \\\ le squelette du cheval,
plan, par un lavis au jXjffif^^^X^" -^^s^^^^^ ^^^^ËÎW™A^\\^f Hauteur, o"\i 27; lar-
bistre. Haut.,o'",178; TXËf ^/ \V ^^k^^ X^vOj \ \w geur> om,i84. Fait
largeur ttlïrf"~^ ^-*%|BijP^ ^xT^fiQfc y&BËg ^KW,. partie de l'ancien
provient de la collée- I™MJ fm >^ÇL vv*n ^VHtE^ fonds Médicis de la
tion Santarelli, réunie ]\1 V ]^ N/\ \Ti \ 9 collection des dessins
. .. : donation à l'an - —~^àSm—_~ _ lljv^ \ \ ___ \\ ? Vs>\ du musée des Offices,
W'^S^ j ^Jj\ - . . \„\ et Portc Ie 110 160
des Offices. C'est le ^* ^^^^^Sliayy^» du classement actuel -
n" 47 du catalogue II n'a pas été photo-
Santarelli. Il a été graphie.
photographié dans le N* 122. — Trois
recueil des Callot, 3£ ' _—---—--i_- _I spadassins. Duel, ou
publié par M. Carlo TROIS SPADASSINS peut-être escrime.
Pini. c ji 1 ■ ■ 1 1 j r- „ Deux sont aux prises,
rac-sinnle d un dessin k la plume de Callot. r *
N" 117. — Un les jambes écartées ;
gentilhomme debout, celui de profil saisit
jouant de la grande mandoline. Il est vu de face, avec la tête tournée en
profil. Elle est couverte d'un chapeau de haute forme. Il porte le manteau sur
l'épaule gauche. Il a des hauts-de-chausscs courts, bouffants, noués au genou
par des flots de rubans.
Dessin à la plume, au bistre, légèrement ombré. Hauteur, om,i)?; lar-
geur, om,o8o. Il provient de la collection Santarelli, réunie par donation à l'an-
cien fonds des dessins du musée des Offices. N° 63 du catalogue Santarelli. Il a
été photographié dans le recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini, sous
le n° 209.
N° 118. — Un gueux. Vu de face, marchant appuyé sur deux béquilles
basses dont il se sert comme de cannes. Il est coiffé d'un bonnet tel que nos
modernes bonnets de coton. Il porte une misérable souquenille et une hotte sur
les épaules.
Dessin fait avec une grosse plume, et ombré par un lavis au bistre. Hau-
teur, om,iog; largeur, om,o64. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collec-
tion des dessins du musée des Offices. N° 130 du classement actuel. A été
photographié dans le recueil des Callot publié par M. Carlo Pini.
N" 119. — Trois figures sur une même feuille. Un gentilhomme, vu de dos,
la tête tournée de profil, s'appuyant sur une canne. Du bras gauche, étendu en
diagonale, il fait un geste. Il est coiffé du chapeau à larges bords, avec deux
plumes et une aigrette. Jl a un grand collet plat de chemise, revêt une houppe-
lande à épaulettes, serrée à la taille par une ceinture à agrafe, houppelande qui
descend jusqu'au jarret. On voit le bas de ses hauts-de-chausses, noués par des
rubans. Il n'a point d'épée.
Au milieu de la feuille. — Un autre gentilhomme plus petit, vu de dos,
au collet des deux mains celui de face, qui recule en tournant la pointe de son
épée contre sa poitrine. Le troisième spadassin, vu de profil, accourant, tend
aux combattants une épée d'une main, un poignard de l'autre. Tous les trois ils
sont tête nue, vêtus de même d'un pourpoint court serré à la taille et de hauts-
de-chausses bouffants noués au genou par des rubans. Le spadassin isolé a le
poing couvert du gros gant, ce qui me donne lieu de croire de préférence à une
scène d'escrime.
Dessin à la plume, encre noire, légèrement ombré. Hauteur, om,o96; lar-
geur, om,i}o. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins
du musée des Offices. N» 167 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
11 existe, page 37 de la calcographie grand-ducale, deux gravures analogues
aux dessins ci-dessus qui représentent des duels, mais les attitudes sont diffé-
rentes.
Nu 123. — Un spadassin, vu de profil. Il se fend, et avance le bras droit
tendu tenant une épée. Pose d'escrime ou de duel. On remarquera le gros gant
de la salle d'armes. Il est tête nue, vêtu d'un pourpoint court serré à la taille et
de hauts-de-chausses bouffants noués au genou avec des rubans.
Dessin à la plume, encre noire, à peine ombré. Hauteur, om,096; lar-
geur, om,i29. Fait partie de l'ancien fonds Médicis de la collection des dessins
du musée des Offices. N° 169 du classement actuel. A été photographié dans le
recueil des Callot, publié par M. Carlo Pini.
FOUCQUES DE VAGNONVILLE.
(La suite prochaiuautnt.)