Lion et Lionne.
Fac-similé d'une gravure d'Abraham Bloteling, d'après Rubens.
LES GRAVEURS DE RUBENS
Lettre tirée de P « Orthographia » de Joli. Daniel Preisler,
publiée par Joh. Christoph Weigel. tlStC
ien qu'elle lui doive incontestablement, la
gloire de Rubens n'attendait rien de la pos-
térité. Proclamé de son vivant « prince des
peintres et des gentilshommes », salué vingt
fois du titre d'Apelle de son siècle, l'illustre
maître avait dès longtemps remporté tous
les triomphes lorsque la mort vint donner
une forme plus solennelle à l'enthousiasme
des contemporains. « Tous les arts libéraux
ont employé leur science pour amasser en
lui le plus haut de leur pouvoir ! » s'écrie
un biographe au lendemain, pour ainsi dire,
des funérailles du peintre ', et le jugement,
en vérité, est resté sans appel. Plus de deux
siècles et demi n'ont pas épuisé l'intérêt que
provoque l'étude des œuvres du grand ar-
A peine est-il besoin pour juger Rubens de faire^la part des transformations multiples que
subit la société, de l'aurore du xvne siècle au déclin du nôtre. Ni les caprices de la mode, ni la
conception si souvent altérée de l'idée pittoresque, n'atténuent la grandeur, la sincérité, l'entrai-
i. Corneille De Bie.
Fac-similé d'une gravure d'Abraham Bloteling, d'après Rubens.
LES GRAVEURS DE RUBENS
Lettre tirée de P « Orthographia » de Joli. Daniel Preisler,
publiée par Joh. Christoph Weigel. tlStC
ien qu'elle lui doive incontestablement, la
gloire de Rubens n'attendait rien de la pos-
térité. Proclamé de son vivant « prince des
peintres et des gentilshommes », salué vingt
fois du titre d'Apelle de son siècle, l'illustre
maître avait dès longtemps remporté tous
les triomphes lorsque la mort vint donner
une forme plus solennelle à l'enthousiasme
des contemporains. « Tous les arts libéraux
ont employé leur science pour amasser en
lui le plus haut de leur pouvoir ! » s'écrie
un biographe au lendemain, pour ainsi dire,
des funérailles du peintre ', et le jugement,
en vérité, est resté sans appel. Plus de deux
siècles et demi n'ont pas épuisé l'intérêt que
provoque l'étude des œuvres du grand ar-
A peine est-il besoin pour juger Rubens de faire^la part des transformations multiples que
subit la société, de l'aurore du xvne siècle au déclin du nôtre. Ni les caprices de la mode, ni la
conception si souvent altérée de l'idée pittoresque, n'atténuent la grandeur, la sincérité, l'entrai-
i. Corneille De Bie.