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et critique, et d'une liste des principaux dessins qui restent de
l'artiste avec indication des amateurs qui ont eu la bonne for-
tune de les recueillir. L'auteur a retrouvé dans diverses collec-
tions un assez grand nombre de dessins originaux, dont il donne
aussi consciencieusement que possible rénumération. Ses nom-
breuses relations lui jnt fait la partie belle à cet e'gard.
Oserons-nous l'avouer ? Il nous semble que quelques illus-
trations ne dépareraient pas cet intéressant ouvrage. Il y en a une,
et elle est charmante. C'est une délicieuse eau-forte de M. Jules
Jacquemart d'après une sépia de M. Meissonier, représentant
deux Amateurs de dessins, gentilshommes du xvni« siècle, exa-
LXXXIV
LES DESSINATEURS D'ILLUSTRATIONS AU DIX-
HUITIÈME SIÈCLE, par le baron Roger Portalis, i vol.
in-8° de 788 pages, en 2 parties, orné d'une eau-forte de Jules
Jacquemart d'après une sépia de Meissonier. Paris, 1877,
Damascène Morgand et Charles Fatout, 55, passage des Pano-
ramas.
Nos lecteurs ont eu la primeur richement illustrée de l'in-
troduction1 de ce livre, début littéraire d'un homme du monde
qui a le goût des belles minant le contenu d'un
choses et qui est homme ''if^fj^ZSl!Sr^JX£l£r^^M^£^^S!i portefeuille qui très-
d'esprit, ainsi qu'il le BW^^jÉj^l^^^.^; '''^ÊS^^^SS^^^^^Ê^S^ÉÊ^SS/^L^ probablement ferait sen-
montre dès les premiè- ^^Sjbi^L^M^ÊM^^^SÊ^S^^It^^^1''•■ S^^^^S^4i^|y^^^^^B sation à l'hôtel Drouot
rus lignes de son • avcr- ^^^^^^^^^^^^^■■J ': ' '«àà&EÊiff^P^sa^i ^^SjHBi^^sli s'il pouvait y être mis
tissement», en déclarant ll!i^§3EŒgPlP^ s^''^'-"^^^^^^^H^lllf^^^' '■1 ^^^^ - S en vente. L'original,
avec une modestie ha- y/%ffigfë M^^^^^^^9ÊÊÊ' ' •'iaKeSS grandeur de l'eau-forte,
bile que son travail n'est ÊÊÊtffî'fA-=- 'S^^^S^^n^SKSÊS^^^Ê^^^^^^^^^^^^^ lait Partie de la collec-
:&kʧÊÊsmffiÊÈÈ! t'on c'e l'auteur, qui a
n'a pas « la prétention Pjjflfi *j==gdy' i ' ' ^'^lÊÊÊÈÈSm?' :~^wÈÊeÈÈf cu u '
d'être complet ». ^wwI^S^HhHH|^|HHBM^ '■wsèêëêêêè&ÉfflSs&à nicuse. Mais si excel-
II est bien difficile MjyHrÉriÊ--•' • S^^S^fi lente qu'elle soit, cette
en effet de tout dire ms^^^SSÊÊÊÊÊSÊÊS^ÊBHBÊ^.''^É8^! '"^è'^BÊ^BB^^. idée a un inconvénient :
quand on aborde un Bara^SBEf v ■■'Sk^^^KM/Ê^^S/BÊIm e"e mct en appétit de
sujet aussi vaste que ce- K^|^^^g|jB|BBBMHw : .,1 1 .^^^H^Wl^^^^^wCT^ gravures le lecteur, tou-
lui de l'illustration du |^É'r^.-^g|BB^B|B|* ^HjjMHfeÇ'-.«- jiHfflHË^SÉHK )ours un Peu enfant,
Wl^Sr ^^^BSÊbÊÊ^^^Ê^EÊ^ épris d'images en son
c'est-à-dire précisément Kfi^Vjï .^SVBMMu^^^iÉv. Jp- \ i :WfmWm\\\\\\\\\wi ^^^^mM àgc mur comme en sa
à l'époque qui fut l'âge BpaEp'-":4s ■"■'MTrlBff tendre jeunesse, et sur-
d'or du livre illustre et Jg|g!EPgp|p> '■^^f^W^^^^v^^^^sb0^^^ ■Wf Vmjnm^r1 "^ffBrrir' tout 4uant' parcourt
qui a laissé en si grand ÉÈÊwffiM une série d'études sur
nombre au xix" siècle K^^^^™^^P^^^wnlwHwB^W^" '-^Jl , inS 3?' ï--WmM$£fàM les dessinateurs d'illus-
d'inimitables exemples ^S^^mwBS^^^^WÊÊSBÊÊÊÊÊI^KBSÊÊÊÊB^^' iïfflÊÊËSfâ&fSËÊi t rations,
île talent, de goût et PSK^jNBBR- ^S^WÊÊI^^SÊ^ÊÊ^^^^^^^^^^^ïSI^^'^ °n ''l ?aT exemPIe
d'esprit. M|HbS^<^^|j^^^^^^^^5pS?^^^Éfc^' ''''i^^^wÊ^m^^S bi°graPme tfc Chof-
I,'ouvrage de M. le tf»PfP»|IÉ6M tard. » né à Paris en
baron Roger Portalis mjf^^^^^^^^^M^^^^0^^iL^^S^^^^^^^^^Sl^^a^^^f 1730, d'une famille peu
ne satisfera peut-être BuDgK^&fi^"'-^ Jïp fortunée », mort à Paris
cette passion d'exac- fm^^^^^^^^^^^^^S \ J ) " T .^^^^Çj@jPpHÏSg> ÊbÊÈ le 7 mars 1809. L'auteur,
titude et de précision ■HHb^^H^^^^^^P' *** *yfc\j K.' ^i^M/Zé*»* 'djÊr mÊÊk su'va,u une méthode
poussée jusqu'à la mi- B|Bj^BfflBB^HK^^^^^^^^^/ "^^^-i? *'^(wÊÊÈ* ^ .Hiffl très-intelligente, ne se
nie. qui anime la plu- ^BjjBaB^M^g^fâjj&'f A^^i-E DE/jJ^^^^^^^^^^... 9sf«| contente pas de donner
pan des bibliographes ^^^^^MraS^^^^^i^^'^ î I|L ^^^Ê^^^^^^ÊI^^^^^™^fJÊÊ son opinion sur l'œuvre
et iconographes, de ceux B|ËS|BBWHbS|^ ^aas^- •-<liHWjSB^H8B^<S JesB: de l'artiste, qu'il appelle
que Quérard, le pôle- mk£ÊF~-jêPvWœk* ^^^^^^^^^^^^^^wB^^^^mMH " le maître du cul-de-
miste du genre, appelait HHHuMHp ^ISssgsSiEr" |jT*THirftCiï|l l'f ïlrii~"jfir'^n lampe » et dont il appré-
dédaigneusement des flE^HjjPÏ ^^^^^^B^^^^^^^^^^^jj^J^^^^^^^^y^^^ cie en ces termes le
« catalographes ». Il a ^S^^^SÊSB^^^^^^^^^^^^^^Ê^^^^I^^^^SÊÊÊÊS^SKS^^^mK talent :
tout au moins le mérite Kes +7}^*" '*!■, « Existence modeste,
de se lire avec agré- Encadrement de Choffahd, talent fait tout de grâce,
pour un des portraits de VHistoire de la maison de Bourbon (1770). .
ment. et qui n alla pas puiser
C'est un recueil de monographies classées par ordre alpha-
bétique. L'ordre historique eût été peut-être préférable, mais
l'introduction qui d'ailleurs traite de l'illustration du livre depuis
les temps les plus reculés jusqu'à nos jours résume et classe sui-
vant la succession des temps les détails de ce dictionnaire des
illustrateurs du siècle dernier, de sorte qu'il y en a pour tous
les goûts. Une table très-complète des noms et des ouvrages
cités facilite les recherches de l'amateur.
Chaque monographie se compose d'une notice biographique
dans de longs voyages à l'étranger, souvent fatals aux talents
prime-sautiers, des exemples empruntés aux autres écoles, tel est
Choffard, dont la vie a été dans toute sa simplicité celle d'un
graveur d'ornements, tout entier à son art, et prenant dans ce
qui l'entourait les modèles qu'il savait si bien grouper et rendre.
« Nul mieux que lui n'a su réunir en un choix plus heu-
reux les objets qu'il faisait entrer dans ses compositions, nul n'a
mis plus d'ingéniosité dans leur agencement. Son exécution est
brillante et précieuse, son burin à la fois ferme, transparent et
1. Voir l'Art, y année, tome II, pages 129 et 1,3.
et critique, et d'une liste des principaux dessins qui restent de
l'artiste avec indication des amateurs qui ont eu la bonne for-
tune de les recueillir. L'auteur a retrouvé dans diverses collec-
tions un assez grand nombre de dessins originaux, dont il donne
aussi consciencieusement que possible rénumération. Ses nom-
breuses relations lui jnt fait la partie belle à cet e'gard.
Oserons-nous l'avouer ? Il nous semble que quelques illus-
trations ne dépareraient pas cet intéressant ouvrage. Il y en a une,
et elle est charmante. C'est une délicieuse eau-forte de M. Jules
Jacquemart d'après une sépia de M. Meissonier, représentant
deux Amateurs de dessins, gentilshommes du xvni« siècle, exa-
LXXXIV
LES DESSINATEURS D'ILLUSTRATIONS AU DIX-
HUITIÈME SIÈCLE, par le baron Roger Portalis, i vol.
in-8° de 788 pages, en 2 parties, orné d'une eau-forte de Jules
Jacquemart d'après une sépia de Meissonier. Paris, 1877,
Damascène Morgand et Charles Fatout, 55, passage des Pano-
ramas.
Nos lecteurs ont eu la primeur richement illustrée de l'in-
troduction1 de ce livre, début littéraire d'un homme du monde
qui a le goût des belles minant le contenu d'un
choses et qui est homme ''if^fj^ZSl!Sr^JX£l£r^^M^£^^S!i portefeuille qui très-
d'esprit, ainsi qu'il le BW^^jÉj^l^^^.^; '''^ÊS^^^SS^^^^^Ê^S^ÉÊ^SS/^L^ probablement ferait sen-
montre dès les premiè- ^^Sjbi^L^M^ÊM^^^SÊ^S^^It^^^1''•■ S^^^^S^4i^|y^^^^^B sation à l'hôtel Drouot
rus lignes de son • avcr- ^^^^^^^^^^^^^■■J ': ' '«àà&EÊiff^P^sa^i ^^SjHBi^^sli s'il pouvait y être mis
tissement», en déclarant ll!i^§3EŒgPlP^ s^''^'-"^^^^^^^H^lllf^^^' '■1 ^^^^ - S en vente. L'original,
avec une modestie ha- y/%ffigfë M^^^^^^^9ÊÊÊ' ' •'iaKeSS grandeur de l'eau-forte,
bile que son travail n'est ÊÊÊtffî'fA-=- 'S^^^S^^n^SKSÊS^^^Ê^^^^^^^^^^^^^ lait Partie de la collec-
:&kʧÊÊsmffiÊÈÈ! t'on c'e l'auteur, qui a
n'a pas « la prétention Pjjflfi *j==gdy' i ' ' ^'^lÊÊÊÈÈSm?' :~^wÈÊeÈÈf cu u '
d'être complet ». ^wwI^S^HhHH|^|HHBM^ '■wsèêëêêêè&ÉfflSs&à nicuse. Mais si excel-
II est bien difficile MjyHrÉriÊ--•' • S^^S^fi lente qu'elle soit, cette
en effet de tout dire ms^^^SSÊÊÊÊÊSÊÊS^ÊBHBÊ^.''^É8^! '"^è'^BÊ^BB^^. idée a un inconvénient :
quand on aborde un Bara^SBEf v ■■'Sk^^^KM/Ê^^S/BÊIm e"e mct en appétit de
sujet aussi vaste que ce- K^|^^^g|jB|BBBMHw : .,1 1 .^^^H^Wl^^^^^wCT^ gravures le lecteur, tou-
lui de l'illustration du |^É'r^.-^g|BB^B|B|* ^HjjMHfeÇ'-.«- jiHfflHË^SÉHK )ours un Peu enfant,
Wl^Sr ^^^BSÊbÊÊ^^^Ê^EÊ^ épris d'images en son
c'est-à-dire précisément Kfi^Vjï .^SVBMMu^^^iÉv. Jp- \ i :WfmWm\\\\\\\\\wi ^^^^mM àgc mur comme en sa
à l'époque qui fut l'âge BpaEp'-":4s ■"■'MTrlBff tendre jeunesse, et sur-
d'or du livre illustre et Jg|g!EPgp|p> '■^^f^W^^^^v^^^^sb0^^^ ■Wf Vmjnm^r1 "^ffBrrir' tout 4uant' parcourt
qui a laissé en si grand ÉÈÊwffiM une série d'études sur
nombre au xix" siècle K^^^^™^^P^^^wnlwHwB^W^" '-^Jl , inS 3?' ï--WmM$£fàM les dessinateurs d'illus-
d'inimitables exemples ^S^^mwBS^^^^WÊÊSBÊÊÊÊÊI^KBSÊÊÊÊB^^' iïfflÊÊËSfâ&fSËÊi t rations,
île talent, de goût et PSK^jNBBR- ^S^WÊÊI^^SÊ^ÊÊ^^^^^^^^^^^ïSI^^'^ °n ''l ?aT exemPIe
d'esprit. M|HbS^<^^|j^^^^^^^^5pS?^^^Éfc^' ''''i^^^wÊ^m^^S bi°graPme tfc Chof-
I,'ouvrage de M. le tf»PfP»|IÉ6M tard. » né à Paris en
baron Roger Portalis mjf^^^^^^^^^M^^^^0^^iL^^S^^^^^^^^^Sl^^a^^^f 1730, d'une famille peu
ne satisfera peut-être BuDgK^&fi^"'-^ Jïp fortunée », mort à Paris
cette passion d'exac- fm^^^^^^^^^^^^^S \ J ) " T .^^^^Çj@jPpHÏSg> ÊbÊÈ le 7 mars 1809. L'auteur,
titude et de précision ■HHb^^H^^^^^^P' *** *yfc\j K.' ^i^M/Zé*»* 'djÊr mÊÊk su'va,u une méthode
poussée jusqu'à la mi- B|Bj^BfflBB^HK^^^^^^^^^/ "^^^-i? *'^(wÊÊÈ* ^ .Hiffl très-intelligente, ne se
nie. qui anime la plu- ^BjjBaB^M^g^fâjj&'f A^^i-E DE/jJ^^^^^^^^^^... 9sf«| contente pas de donner
pan des bibliographes ^^^^^MraS^^^^^i^^'^ î I|L ^^^Ê^^^^^^ÊI^^^^^™^fJÊÊ son opinion sur l'œuvre
et iconographes, de ceux B|ËS|BBWHbS|^ ^aas^- •-<liHWjSB^H8B^<S JesB: de l'artiste, qu'il appelle
que Quérard, le pôle- mk£ÊF~-jêPvWœk* ^^^^^^^^^^^^^^wB^^^^mMH " le maître du cul-de-
miste du genre, appelait HHHuMHp ^ISssgsSiEr" |jT*THirftCiï|l l'f ïlrii~"jfir'^n lampe » et dont il appré-
dédaigneusement des flE^HjjPÏ ^^^^^^B^^^^^^^^^^^jj^J^^^^^^^^y^^^ cie en ces termes le
« catalographes ». Il a ^S^^^SÊSB^^^^^^^^^^^^^^Ê^^^^I^^^^SÊÊÊÊS^SKS^^^mK talent :
tout au moins le mérite Kes +7}^*" '*!■, « Existence modeste,
de se lire avec agré- Encadrement de Choffahd, talent fait tout de grâce,
pour un des portraits de VHistoire de la maison de Bourbon (1770). .
ment. et qui n alla pas puiser
C'est un recueil de monographies classées par ordre alpha-
bétique. L'ordre historique eût été peut-être préférable, mais
l'introduction qui d'ailleurs traite de l'illustration du livre depuis
les temps les plus reculés jusqu'à nos jours résume et classe sui-
vant la succession des temps les détails de ce dictionnaire des
illustrateurs du siècle dernier, de sorte qu'il y en a pour tous
les goûts. Une table très-complète des noms et des ouvrages
cités facilite les recherches de l'amateur.
Chaque monographie se compose d'une notice biographique
dans de longs voyages à l'étranger, souvent fatals aux talents
prime-sautiers, des exemples empruntés aux autres écoles, tel est
Choffard, dont la vie a été dans toute sa simplicité celle d'un
graveur d'ornements, tout entier à son art, et prenant dans ce
qui l'entourait les modèles qu'il savait si bien grouper et rendre.
« Nul mieux que lui n'a su réunir en un choix plus heu-
reux les objets qu'il faisait entrer dans ses compositions, nul n'a
mis plus d'ingéniosité dans leur agencement. Son exécution est
brillante et précieuse, son burin à la fois ferme, transparent et
1. Voir l'Art, y année, tome II, pages 129 et 1,3.