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Links, L. L.: La saison des ventes publiques
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.16906#0249
LA SAISON DES VENTES PUBLIQUES
La Saison de 1876-1877. — MK Charles Pillet. — M. Francis Petit. — La Vente Ambroise-Firmin Didot. — Le
Grenue de la succession du comte d'Jmccourt. — Une Vente à Elbeuf. — Le Cadre Louis XIV de Diane de
Poitiers. — MM. Christie, Manson et Woods. — The Shandon Collection. — The Kensington House Gallciy.—
« The Examiner. » — The Novar Turner Drawings. — MM. Van Pappelendam et Schouten. — John Taylor
Johnston's Collection.
Partout elle a été des plus ternes, et l'on gardera un triste
souvenir de la campagne artistique de 1876-1877, à Pari., plus
encore qu'ailleurs, à Paris où elle s'est ouverte par la sombre
nouvelle de la grave maladie du plus influent des commissaires-
priseurs, — où elle s'est terminée au milieu des inquiétudes que
duit d'un peu important à l'Hôtel Drouot. Il ne reste à signaler
comme clôture de cette malheureuse saison que la Collection des
Dessins et Estampes de M. Ambroise-Firmin Didot. (Commis-
saire-priseur, M" Maurice Delestre, assisté de M. G. Pawlowski,
officier d'Académie, bibliothécaire du défunt, et de MM. Danlos
faisait concevoir une tils et Delisle, mar-
rechute trcs-dange- _ chands d'estampes.)
reuse de M" Charles W f 'f?' ' ' " l§f|g» ^HK Très-nombreux, mais
Pillet. aujourd'hui HhKv • . que lc-
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bli— et où elle vient âS^f&^^jf!Çs>'^ '\>« et De liehapic. cci
: ■i;e:ve'.! ;. -5' : " important cabinet a
plus cruel épilogue. lfi$ttyf, s. ' 'JÇ £ v.^l ■T^ft reçu des amateurs le
L'expert qui a assisté j)V ■'" f -^^^^K^^^^^gi meilleur accueil et a
M (.' 1 ' '.- |HÇ^^^ ***fSC * ^ | kâfi réalisé le chiffre élo-
d.m- toute -s-."".- ' . • h ''^t^èi M .A, ' quent de fi2 f>. i 7 s
desventes de tableaux ■»/,*• ' M* V; '' ' ; J^f.^Vj >,|K.v^i_ francs,
modernes ei «:.:!. (0 j» | H jal Le dernier triom-
qaehpaes-aa, se i r* _ -|p _ /î^"'^ ""^'^fPi^^K^' P"c ,ic M" Charles
• \ei i • TmIÈÉ 'JrSÊ • ~ Pillet a été l'adju-
tes de tableaux an- l'fX ' , ' ' ' ''iiS'-^Vi'- &^&br'£É : dication du Creuze
cick . M I - m, .11% V '''ijp*""8*®^^' de la succession du
lit.». ::' " s - J|> itiff --s'-' j comte d'Imécourt
,s. Kj^.vWHR ^S^gjîUi;^'"; ' ' iKxpert : M. Charles
'^IÉmbL ' 'i^Wtr^JÊ^Ê \^ George.)
:: s>e s.;i , ;s . >;,.^. ' l c. ••• ^ ^ ^^^^ ? . ^ ^ ^ ta|r^1
le cours '^^^'-^ ^'^Ï^ va^tm^
qu'il a fondée et qui x»**wr.*'. i vojr je jroit jes pré.
, - _ La marquise de Chauvelin. ... ,
s occupait exclusive- mices de toutes les
. . Fac-similé d'une eau-forte de Ad. Lalauze. (Collection de M. le baron Alphonse de Rothscliilj.) ,
ment des œuvres des filles de village », et
artistes modernes et encore : « Des pas-
plus particulièrement des peintres français, a promptement con-
quis une importance énorme dont l'action ne s'exerçait pas seu-
lement sur les nombreux amateurs dont son chef avait toute
la confiance, mais aussi sur tous les pays où l'on s'occupe sé-
rieusement d'art et où il a plus que personne contribué à
établir la supériorité des maîtres français de la glorieuse
pléiade de la Restauration et de 1830.
L'Art a tenu ses lecteurs au courant de tout ce qui s'est pro-
sions, il y a longtemps que je n'en ai plus. Vous, Monsieur, qui
en avez une si belle, et que la plus charmante ambassadrice du
monde doit inspirer, c'est à vous de faire des vers.
Malgré mon âge décrépit
J'en ferais bien aussi pour elle,
Si vous me donniez votre esprit
Et votre grâce naturelle. »
Le portrait, quia été acheté par M. le baron Alphonse de
La Saison de 1876-1877. — MK Charles Pillet. — M. Francis Petit. — La Vente Ambroise-Firmin Didot. — Le
Grenue de la succession du comte d'Jmccourt. — Une Vente à Elbeuf. — Le Cadre Louis XIV de Diane de
Poitiers. — MM. Christie, Manson et Woods. — The Shandon Collection. — The Kensington House Gallciy.—
« The Examiner. » — The Novar Turner Drawings. — MM. Van Pappelendam et Schouten. — John Taylor
Johnston's Collection.
Partout elle a été des plus ternes, et l'on gardera un triste
souvenir de la campagne artistique de 1876-1877, à Pari., plus
encore qu'ailleurs, à Paris où elle s'est ouverte par la sombre
nouvelle de la grave maladie du plus influent des commissaires-
priseurs, — où elle s'est terminée au milieu des inquiétudes que
duit d'un peu important à l'Hôtel Drouot. Il ne reste à signaler
comme clôture de cette malheureuse saison que la Collection des
Dessins et Estampes de M. Ambroise-Firmin Didot. (Commis-
saire-priseur, M" Maurice Delestre, assisté de M. G. Pawlowski,
officier d'Académie, bibliothécaire du défunt, et de MM. Danlos
faisait concevoir une tils et Delisle, mar-
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reuse de M" Charles W f 'f?' ' ' " l§f|g» ^HK Très-nombreux, mais
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artistes modernes et encore : « Des pas-
plus particulièrement des peintres français, a promptement con-
quis une importance énorme dont l'action ne s'exerçait pas seu-
lement sur les nombreux amateurs dont son chef avait toute
la confiance, mais aussi sur tous les pays où l'on s'occupe sé-
rieusement d'art et où il a plus que personne contribué à
établir la supériorité des maîtres français de la glorieuse
pléiade de la Restauration et de 1830.
L'Art a tenu ses lecteurs au courant de tout ce qui s'est pro-
sions, il y a longtemps que je n'en ai plus. Vous, Monsieur, qui
en avez une si belle, et que la plus charmante ambassadrice du
monde doit inspirer, c'est à vous de faire des vers.
Malgré mon âge décrépit
J'en ferais bien aussi pour elle,
Si vous me donniez votre esprit
Et votre grâce naturelle. »
Le portrait, quia été acheté par M. le baron Alphonse de