Lions.
Fac-similé d'une gravure d'Abraham Bloteling, d'après Rubens.
PIERRE-PAUL RUBENS'
h
a tranquillité était rétablie dans les
provinces belges, et Anvers avait ouvert
ses portes au prince de Parme. Marie
et ses enfants quittèrent Cologne pour
retourner aux Pays-Bas, où Ton perd
leurs traces jusqu'à l'époque de la
réception de Pierre-Paul Rubens dans
la gilde de Saint-Luc, en 1598.
Les biographes ne nous ont trans-
mis que des notions imparfaites sur
les soins qui furent donnés à l'éducation
du grand peintre. La vie écrite par son
neveu Philippe contient à peu près tout
ce que l'on sait à cet égard : « Confié
par sa mère à dame Marguerite de
Ligne, veuve de Philippe, comte de
Lalaing, Rubens passa très-peu de
Lettre tirée de V Orthographia » de Joli. Daniel Preisler, tempS ( ClUqiiantulltm teiUpOriS j pamii
publiée par Joli. Christoph Weigel. __, . , 1 , » . ^
ses pages, fatigue bientôt de la vie
des cours et porté par ses inclinations à l'étude de la peinture, il obtint de sa mère, dont la
fortune avait été détruite par les guerres, de pouvoir étudier chez Adam Van Noort, peintre
I. Voir l'Art, y année, tome III, page 202.
tome X. 28
Fac-similé d'une gravure d'Abraham Bloteling, d'après Rubens.
PIERRE-PAUL RUBENS'
h
a tranquillité était rétablie dans les
provinces belges, et Anvers avait ouvert
ses portes au prince de Parme. Marie
et ses enfants quittèrent Cologne pour
retourner aux Pays-Bas, où Ton perd
leurs traces jusqu'à l'époque de la
réception de Pierre-Paul Rubens dans
la gilde de Saint-Luc, en 1598.
Les biographes ne nous ont trans-
mis que des notions imparfaites sur
les soins qui furent donnés à l'éducation
du grand peintre. La vie écrite par son
neveu Philippe contient à peu près tout
ce que l'on sait à cet égard : « Confié
par sa mère à dame Marguerite de
Ligne, veuve de Philippe, comte de
Lalaing, Rubens passa très-peu de
Lettre tirée de V Orthographia » de Joli. Daniel Preisler, tempS ( ClUqiiantulltm teiUpOriS j pamii
publiée par Joli. Christoph Weigel. __, . , 1 , » . ^
ses pages, fatigue bientôt de la vie
des cours et porté par ses inclinations à l'étude de la peinture, il obtint de sa mère, dont la
fortune avait été détruite par les guerres, de pouvoir étudier chez Adam Van Noort, peintre
I. Voir l'Art, y année, tome III, page 202.
tome X. 28