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Gamba, Francesco: Defendente de Ferrari, da Chivasso, [1], les peintures à fresque de lèglise abbatiale de San Antonio di Ranverso
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.16906#0231
Vue de là ville d'Avigliana, prise du chemin qui conduit au lac.
Gravure de Froment, d'après un dessin de G. F. Biscarra.
DEFENDENTE DE FERRARI, DA CHIVASSO
LES PEINTURES A FRESQUE DE L'ÉGLISE ABBATIALE DE SAN ANTONIO DI RANVERSO
Sur l'ancienne route qui mène de Turin à Avi-
gliana et Suse s'élève et s'offre presque intacte
encore à l'admiration du visiteur l'église de San
Antonio di Ranverso', annexe de l'abbaye fondée
en iioo par le comte Humbert II, et desservie
depuis sa fondation par des religieux de Saint-
Antoine, de Vienne (France).
Malgré sa vétusté, l'édifice porte les traces de
trois époques distinctes de construction, d'agran-
dissement et d'ornement. A sa construction primi-
tive, byzantine, colonnes torses, chapiteaux sculptés,
arcades de plein cintre, murailles de pierres brutes
arrachées aux lianes de la montagne, vint s'ajouter
plus tard, c'est-à-dire au commencement du xvic siècle,
une façade de trois arcades ogivales en briques,
ornées de sculptures du travail le plus fin et le plus
ravissant.
Un écrivain anglais des plus distingués2 dit,
au sujet de cette église : « San Antonio di Ran-
verso, près de Rivoli, en Piémont, petite église en
briques, dont le portail offre, au-dessus de trois
arcades ogivales, trois tympans gothiques d'une
extrême élégance. » Très-élégante en effet est cer-
taine porte en briques, dernier vestige de l'hôpital établi par Humbert II en faveur des lépreux.
i. Le Piémont, qui passe à l'étranger pour assez pauvre en œuvres d'art, possède un grand nombre d'anciennes églises, très-intéressantes
et curieuses, parmi lesquelles on pourrait citer, outre l'abbaye de San Antonio di Ranverso, l'abbaye de Notre-Dame de Vezzolano, du
xi" siècle, ornée par l'illustre Antonio Bosio; — l'abbaye de Staffarda, près de Saluces ; Saint-Hilaire, près de Revello, remarquable par ses
fresques; la vieille chapelle du château des marquis de Saluces, édifiée par les ordres de la célèbre Marguerite de Foix, bien connue par sa
fresque de la Cène d'après Léonard de Vinci; l'église de la Sainte-Foi, près de Cavagnolo, dans le Montferrat, qu'ont rendue célèbre les savants
comtes Edouard et Frédéric Mella, et tant d'autres monuments considérables épars dans la vallée d'Aoste.
■_>. Th. Hope, Histoire de l'architecture, traduite de l'anglais. Bruxelles, 1859, Melinc, Cans et C'".
Gravure de Froment, d'après un dessin de G. F. Biscarra.
DEFENDENTE DE FERRARI, DA CHIVASSO
LES PEINTURES A FRESQUE DE L'ÉGLISE ABBATIALE DE SAN ANTONIO DI RANVERSO
Sur l'ancienne route qui mène de Turin à Avi-
gliana et Suse s'élève et s'offre presque intacte
encore à l'admiration du visiteur l'église de San
Antonio di Ranverso', annexe de l'abbaye fondée
en iioo par le comte Humbert II, et desservie
depuis sa fondation par des religieux de Saint-
Antoine, de Vienne (France).
Malgré sa vétusté, l'édifice porte les traces de
trois époques distinctes de construction, d'agran-
dissement et d'ornement. A sa construction primi-
tive, byzantine, colonnes torses, chapiteaux sculptés,
arcades de plein cintre, murailles de pierres brutes
arrachées aux lianes de la montagne, vint s'ajouter
plus tard, c'est-à-dire au commencement du xvic siècle,
une façade de trois arcades ogivales en briques,
ornées de sculptures du travail le plus fin et le plus
ravissant.
Un écrivain anglais des plus distingués2 dit,
au sujet de cette église : « San Antonio di Ran-
verso, près de Rivoli, en Piémont, petite église en
briques, dont le portail offre, au-dessus de trois
arcades ogivales, trois tympans gothiques d'une
extrême élégance. » Très-élégante en effet est cer-
taine porte en briques, dernier vestige de l'hôpital établi par Humbert II en faveur des lépreux.
i. Le Piémont, qui passe à l'étranger pour assez pauvre en œuvres d'art, possède un grand nombre d'anciennes églises, très-intéressantes
et curieuses, parmi lesquelles on pourrait citer, outre l'abbaye de San Antonio di Ranverso, l'abbaye de Notre-Dame de Vezzolano, du
xi" siècle, ornée par l'illustre Antonio Bosio; — l'abbaye de Staffarda, près de Saluces ; Saint-Hilaire, près de Revello, remarquable par ses
fresques; la vieille chapelle du château des marquis de Saluces, édifiée par les ordres de la célèbre Marguerite de Foix, bien connue par sa
fresque de la Cène d'après Léonard de Vinci; l'église de la Sainte-Foi, près de Cavagnolo, dans le Montferrat, qu'ont rendue célèbre les savants
comtes Edouard et Frédéric Mella, et tant d'autres monuments considérables épars dans la vallée d'Aoste.
■_>. Th. Hope, Histoire de l'architecture, traduite de l'anglais. Bruxelles, 1859, Melinc, Cans et C'".