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Énault, Louis: Le musée de Sèvres, [2]
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i74 L'ART.
Les ordres établis par M. Brongniart, et entre lesquels se distribuent toutes les pièces qui
composent le musée de Sèvres, sont au nombre de neuf, que nous allons parcourir rapidement.
Le premier ordre comprend les terres cuites, à pâte argilo-sableuse, à surfaces mates et sans
glaçure ; ces terres cuites se subdivisent en plastiques, ou produits ayant passé par l'ébauchoir du
sculpteur, et auxquels le feu a donné la résistance et la durée. Tels sont, par exemple, les frag-
ments de tombeaux anciens, les idoles primitives, et les figurines gauloises, découvertes à
Moulins.
En briques et autres produits, se rattachant à l'art de construire, tuiles, tuyaux, etc.
Les plus anciennes de ces pièces sont les briques de Babylone , cuites au soleil pour la
plupart.
Enfin, en poteries proprement dites, ou poteries mates, qui commencent avec les vases gros-
porcelaine du JaPOX. (muske de sèvres.)
Plat rond à décor polychrome divise en sept parties égales allant du centre à la circonférence et comprenant chacune un spécimen de jeu de fond en or,
en couleur et en blanc de rehaut. Deux cigognes (?) à longues plumes recourbées sont peintes en or,
en noir et en réserve légèrement teintée de rouge sur ces fonds différents. Diamètre. om.jo7.
Dessin de H. Toussaint, gravure de Puyplat.
siers trouvés dans les habitations lacustres de la Suisse et de la Savoie, et qui finissent avec les
immenses tinojas de l'Espagne et de l'Italie.
Toujours modelés à la main , les anciens vases, à surface raboteuse, offrent les formes
les plus naïves, jusqu'à la découverte du tour à potier, qui les fit entrer dans le domaine
de l'art.
Le deuxième ordre comprend les poteries lustrées, à glaçure mince, silico-alcaline, trouvées
pour la plupart dans les tombeaux, préservées de la destruction par la mort, et que l'on conserve
aujourd'hui dans toutes les grandes collections européennes.
Au troisième ordre sont dévolues les poteries vernissées. à glaçure plombifère , dont la
dureté marque la porosité de la terre. Ce vernis de plomb, déjà connu des anciens, employé en
Les ordres établis par M. Brongniart, et entre lesquels se distribuent toutes les pièces qui
composent le musée de Sèvres, sont au nombre de neuf, que nous allons parcourir rapidement.
Le premier ordre comprend les terres cuites, à pâte argilo-sableuse, à surfaces mates et sans
glaçure ; ces terres cuites se subdivisent en plastiques, ou produits ayant passé par l'ébauchoir du
sculpteur, et auxquels le feu a donné la résistance et la durée. Tels sont, par exemple, les frag-
ments de tombeaux anciens, les idoles primitives, et les figurines gauloises, découvertes à
Moulins.
En briques et autres produits, se rattachant à l'art de construire, tuiles, tuyaux, etc.
Les plus anciennes de ces pièces sont les briques de Babylone , cuites au soleil pour la
plupart.
Enfin, en poteries proprement dites, ou poteries mates, qui commencent avec les vases gros-
porcelaine du JaPOX. (muske de sèvres.)
Plat rond à décor polychrome divise en sept parties égales allant du centre à la circonférence et comprenant chacune un spécimen de jeu de fond en or,
en couleur et en blanc de rehaut. Deux cigognes (?) à longues plumes recourbées sont peintes en or,
en noir et en réserve légèrement teintée de rouge sur ces fonds différents. Diamètre. om.jo7.
Dessin de H. Toussaint, gravure de Puyplat.
siers trouvés dans les habitations lacustres de la Suisse et de la Savoie, et qui finissent avec les
immenses tinojas de l'Espagne et de l'Italie.
Toujours modelés à la main , les anciens vases, à surface raboteuse, offrent les formes
les plus naïves, jusqu'à la découverte du tour à potier, qui les fit entrer dans le domaine
de l'art.
Le deuxième ordre comprend les poteries lustrées, à glaçure mince, silico-alcaline, trouvées
pour la plupart dans les tombeaux, préservées de la destruction par la mort, et que l'on conserve
aujourd'hui dans toutes les grandes collections européennes.
Au troisième ordre sont dévolues les poteries vernissées. à glaçure plombifère , dont la
dureté marque la porosité de la terre. Ce vernis de plomb, déjà connu des anciens, employé en