ii4 L'ART.
ainsi que le chapeau de Pierre le Grand avec quelques ouvrages de tourneur. Enfin, une collection
des chaussures de différents peuples termine cette intéressante exposition. On regarde surtout
les bottes portées par Napoléon Ier à la bataille de Dresde en 1813 ; celles qu'il avait le jour de
son couronnement ; des bottines de Marie-Thérèse, des souliers de danse d'une ballerine célèbre
et des bottes de Murât, de Wieland et de Kant lui-même, car l'obligation de se chausser est un
impératif catégorique dont la critique de la raison pure ne dispensait pas l'illustre philosophe.
La onzième et dernière salle est la Galerie royale des armes à feu, collection d'environ trois
mille fusils, principalement de fusils de chasse; nous avons déjà dit la passion des princes saxons
pour la chasse ; cette collection est de nature à intéresser les amateurs.
La Galerie des armes (Gewehr-Gallerie) contient aussi des plans, ayant rapport à la topographie
de Dresde, des modèles du château royal et de quelques autres bâtiments.
En terminant cette notice, je tiens à rendre hommage au Comité directeur du Musée
historique. Les membres de ce Comité sont animés d'un zèle ardent pour les choses de l'art, et
c'est à eux et à leur goût que le Musée est redevable de l'excellente disposition qui en fait si
heureusement ressortir les richesses et les beautés.
Buttner,
Directeur du Musée historique de Dresde.
C UL-DE-LAMPE
compose par le chevalier E. A. Petitot et gravé par Baratti et Giul. Zuliani.
ainsi que le chapeau de Pierre le Grand avec quelques ouvrages de tourneur. Enfin, une collection
des chaussures de différents peuples termine cette intéressante exposition. On regarde surtout
les bottes portées par Napoléon Ier à la bataille de Dresde en 1813 ; celles qu'il avait le jour de
son couronnement ; des bottines de Marie-Thérèse, des souliers de danse d'une ballerine célèbre
et des bottes de Murât, de Wieland et de Kant lui-même, car l'obligation de se chausser est un
impératif catégorique dont la critique de la raison pure ne dispensait pas l'illustre philosophe.
La onzième et dernière salle est la Galerie royale des armes à feu, collection d'environ trois
mille fusils, principalement de fusils de chasse; nous avons déjà dit la passion des princes saxons
pour la chasse ; cette collection est de nature à intéresser les amateurs.
La Galerie des armes (Gewehr-Gallerie) contient aussi des plans, ayant rapport à la topographie
de Dresde, des modèles du château royal et de quelques autres bâtiments.
En terminant cette notice, je tiens à rendre hommage au Comité directeur du Musée
historique. Les membres de ce Comité sont animés d'un zèle ardent pour les choses de l'art, et
c'est à eux et à leur goût que le Musée est redevable de l'excellente disposition qui en fait si
heureusement ressortir les richesses et les beautés.
Buttner,
Directeur du Musée historique de Dresde.
C UL-DE-LAMPE
compose par le chevalier E. A. Petitot et gravé par Baratti et Giul. Zuliani.