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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 6.1880 (Teil 3)

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Leroi, Paul: Le Salon de 1880, [5]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18609#0139

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La Chute des feuillus.
Gravure de Smeetcm et Tilly, d'après le tableau de Karl Daubrgny. (Salon de 1880.)

LE SALON DE 1880'

Vil

L'EAU - FORTE

« Quia nominor Léo... » Eh bien ! non, mon cher monsieur Waltner, cela ne suffit pas, _

mais pas du tout, — permettez-moi de vous le dire très franchement. Que cela vous plaise ou ne
vous plaise pas, j'ai quelques droits à mettre, comme on dit vulgairement, les deux pieds dans
le plat quand il s'agit de vous, moi qui dès vos débuts ai proclamé très haut votre fort grand
talent, moi qui vous ai, en tout temps, défendu contre les détracteurs qui ne vous ont pas
manqué, — sans parler du reste.

Lion vous êtes. Vos frasques, si nombreuses qu'elles soient, ne parviendront jamais à m'en
faire disconvenir; mais de là à applaudir à votre fugue anglaise pour cause uniquement mer-
cantile, il y a bel et bien un monde. Non, mille et mille fois non, cela n'est digne de vous à
aucun titre de brûler ainsi la politesse à tous vos engagements antérieurs, même en jurant de la
meilleure foi du monde, —j'en demeure convaincu, — que vous les ajournez tout au plus aux
calendes grecques.

Aussi bien que moi, vous savez qui en a les mains pleines, de ces engagements que vous
laissez depuis si longtemps en souffrance ; vous n'ignorez pas dans quelle plus que fausse
position ils vous placent à l'égard de deux hommes éminents, bien plus encore par leur mérite
que par leur position sociale tout à fait exceptionnelle ; mais de tout cela vous n'avez cure ;

1. Voir l'Art, 6= année, tome II, pages 65, 169, 217 et 265, et tome 111, pages 7, 25, 55 et 82
Tome XXII.
 
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