Fresque de la chapelle des morts du cloître de Notre-Dame du Puy-en-Velay. (Fin du ïiii' siècle.)
Gravure de J. Puyplat, d'après la restauration de M. Léon Giron.
BASILIQUE DE NOTRE-DAME DU PUY
FRESQUE DE LA CHAPELLE DES MORTS
Notre-Dame du Puy-en-Velay, la Chapelle des Morts longe un des
promenoirs de l'admirable cloître. Dans une des retombées de sa
voûte s'arrondissent deux profonds oculi romans, tandis que dans
sa muraille au-dessous s'alignent six baies du xne siècle, à ogives
sans nervures. Sous le pavé se succèdent quatre caveaux où venaient
jadis se ranger et s'étager les cercueils des chanoines défunts. —
Cette partie de Notre-Dame est une des plus anciennes.
La Chapelle des Morts, tout entière peinte autrefois, est aujour-
d'hui badigeonnée d'un lait de chaux. Seule, au fond, contre la
paroi où s'adossait vraisemblablement l'autel, une fresque lamen-
Lettre composée et gravée par Jean Bouton, tablement délabrée a survécu. Elle couvre, à trois mètres au-dessus
des dalles, la muraille jusqu'à l'anse de la voûte. Cette page
picturale est étrange et saisissante.
Elle représente un Calvaire d'où la tête expressive du Christ ressort encore obstinément
à travers les défaillances du coloris. Viollet-le-Duc avait été frappé du faire et du caractère de
cette tête qu'il a citée et reproduite dans son Dictionnaire de l'Architecture au Moyen âge.
Cette lresque est, en effet, un remarquable échantillon de foi primitive et de peinture
archaïque.
Gravure de J. Puyplat, d'après la restauration de M. Léon Giron.
BASILIQUE DE NOTRE-DAME DU PUY
FRESQUE DE LA CHAPELLE DES MORTS
Notre-Dame du Puy-en-Velay, la Chapelle des Morts longe un des
promenoirs de l'admirable cloître. Dans une des retombées de sa
voûte s'arrondissent deux profonds oculi romans, tandis que dans
sa muraille au-dessous s'alignent six baies du xne siècle, à ogives
sans nervures. Sous le pavé se succèdent quatre caveaux où venaient
jadis se ranger et s'étager les cercueils des chanoines défunts. —
Cette partie de Notre-Dame est une des plus anciennes.
La Chapelle des Morts, tout entière peinte autrefois, est aujour-
d'hui badigeonnée d'un lait de chaux. Seule, au fond, contre la
paroi où s'adossait vraisemblablement l'autel, une fresque lamen-
Lettre composée et gravée par Jean Bouton, tablement délabrée a survécu. Elle couvre, à trois mètres au-dessus
des dalles, la muraille jusqu'à l'anse de la voûte. Cette page
picturale est étrange et saisissante.
Elle représente un Calvaire d'où la tête expressive du Christ ressort encore obstinément
à travers les défaillances du coloris. Viollet-le-Duc avait été frappé du faire et du caractère de
cette tête qu'il a citée et reproduite dans son Dictionnaire de l'Architecture au Moyen âge.
Cette lresque est, en effet, un remarquable échantillon de foi primitive et de peinture
archaïque.