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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 6.1880 (Teil 3)

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Leroi, Paul: Pro Patria
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https://doi.org/10.11588/diglit.18609#0305

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composé et gravé par a.

Mit el l i.

A Philip Gilbert Hamerton, Esq.,
Rédacteur en chef du Portfolio de Londres.

e tenais, mon cher maître, à faire suivre immédiatement mon premier
article du second, mais si rapidement qu'ait agi — pour l'Italie —
le Comité exécutif de la Société Donatello, le Dieu Domani n'a pas
encore, cette fois, abdiqué radicalement tous ses droits, et c'est moi
qui me suis trop empressé d'annoncer l'inauguration des trois expo-
sitions pour le i j septembre.

On a toutefois réalisé un vrai miracle pour qui connaît un peu
les Res Italicœ : l'ouverture de Y Exposition choisie d'oeuvres d'art
moderne de toutes les écoles a été avancée de deux jours ; le roi
Lettre du xvu» siècle; Humbert lui a fait l'honneur d'y présider solennellement le lundi

13 septembre. Mais ce n'est pas encore le moment de parler de ce début de Salon florentin
installé au premier étage du Pala{{0 Serristori, fort généreusement mis à la disposition de la
Société Donatello par son noble propriétaire.

J'ai d'abord à vous dire ce qu'est la Société Donatello, comment, pourquoi et par qui elle a
été constituée.

Deux mots de la Toscane et de sa capitale. Aucune partie de l'Italie n'est plus instruite,
mieux douée, plus courtoise, plus profondément séduisante; c'est un peuple de charmeurs. Ajoutez
que vivant au milieu de chefs-d'œuvre, grands et petits naissent avec le sentiment artistique,
qu'il est indéracinable chez eux, et qu'il ne faut qu'une étincelle pour le développer à nouveau
et lui faire enfanter de modernes merveilles.

Voilà bien des qualités, et très réelles, et parfaitement indéniables, et souverainement dignes
d'envie. Vous me connaissez trop pour douter de ma sincérité ou me soupçonner de la moindre
flatterie. Il y a d'ailleurs un revers à cette brillantissime médaille.

Si la Florence d'aujourd'hui a conservé à un si haut degré la plupart des mérites insignes

1. Voir l'Art, 6e année, tome II, page 279.
 
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